COLLOQUE SUR UNESCO ET LES QUESTIONS DE COLONISATION ET DÉCOLONISATION : Histoire, culture et développement au cœur de la réflexion
Le rectorat de l’Ucad a abrité, hier, la cérémonie d’ouverture du colloque international sur « Unesco et les questions de colonisation et de décolonisation » dont l’histoire, la culture et le développement seront au cœur de la réflexion.
D’éminents historiens venus des cinq continents prennent part au colloque international sur le thème : « Unesco et les questions de la colonisation et de la décolonisation », ouvert hier, à Dakar, sous l’égide de l’Unesco. Il est organisé par le Comité scientifique international pour le projet « Histoire de l’Unesco » en coopération avec l’Ecole doctorale « Etudes sur l’homme et la société (Ethos) » et le département d’Histoire de l’Ucad. Selon le doyen de la Faculté des lettres et sciences humaines (Flsh), il aidera à formuler de nouvelles pistes de réflexion sur l’Unesco.
« Colonisation, décolonisation et anticolonialisme vont sans doute résumer les travaux de cette rencontre académique », a souligné le Pr Saliou Ndiaye. La même perspective historique est soutenue par la directrice de l’Ecole doctorale Ethos. « Le temps est venu d’enseigner l’histoire de la colonisation en toute transparence pour échapper au piège des mémoires sélectives », a indiqué Ramatoulaye Mbengue Diagne.
Chaque jour, a-t-elle avancé, l’actualité met en évidence des relations entre les pays africains et les anciens pays colonisateurs qui nous conduisent à nous demander si la décolonisation n’est pas, en fait, une nouvelle manière de conjuguer la colonisation.
Abondant dans le même sens, le représentant du directeur du Breda par intérim, Christian Ndombi, a rappelé le rôle de l’Unesco dans l’autodétermination des peuples colonisés. « La période coloniale a été longtemps occultée, passée sous silence ou encore présentée d’une manière « a historique », a-t-il dit.
Des communications sur : « Réformer le système éducatif », « Récriture de l’histoire » et « Décolonisation des esprits » et « Combattre le racisme par le savoir scientifique », rythmeront ce colloque international de Dakar qui prend fin demain.
Abdoulaye DIALLO
Le Soleil
D’éminents historiens venus des cinq continents prennent part au colloque international sur le thème : « Unesco et les questions de la colonisation et de la décolonisation », ouvert hier, à Dakar, sous l’égide de l’Unesco. Il est organisé par le Comité scientifique international pour le projet « Histoire de l’Unesco » en coopération avec l’Ecole doctorale « Etudes sur l’homme et la société (Ethos) » et le département d’Histoire de l’Ucad. Selon le doyen de la Faculté des lettres et sciences humaines (Flsh), il aidera à formuler de nouvelles pistes de réflexion sur l’Unesco.
« Colonisation, décolonisation et anticolonialisme vont sans doute résumer les travaux de cette rencontre académique », a souligné le Pr Saliou Ndiaye. La même perspective historique est soutenue par la directrice de l’Ecole doctorale Ethos. « Le temps est venu d’enseigner l’histoire de la colonisation en toute transparence pour échapper au piège des mémoires sélectives », a indiqué Ramatoulaye Mbengue Diagne.
Chaque jour, a-t-elle avancé, l’actualité met en évidence des relations entre les pays africains et les anciens pays colonisateurs qui nous conduisent à nous demander si la décolonisation n’est pas, en fait, une nouvelle manière de conjuguer la colonisation.
Abondant dans le même sens, le représentant du directeur du Breda par intérim, Christian Ndombi, a rappelé le rôle de l’Unesco dans l’autodétermination des peuples colonisés. « La période coloniale a été longtemps occultée, passée sous silence ou encore présentée d’une manière « a historique », a-t-il dit.
Des communications sur : « Réformer le système éducatif », « Récriture de l’histoire » et « Décolonisation des esprits » et « Combattre le racisme par le savoir scientifique », rythmeront ce colloque international de Dakar qui prend fin demain.
Abdoulaye DIALLO
Le Soleil
