Le Conseil des ministres s’est réuni, le jeudi 1er octobre 2009, à partir de 10 heures, au Palais de la République, sous la présidence de son Excellence, Me Abdoulaye Wade, président de la République. Dans sa communication, le président de la République a informé le Conseil avoir reçu en audience diverses personnalités parmi lesquelles :
-M. Alex Segura, Représentant-résident du Fmi, venu lui faire ses adieux ;
-le Comité de pilotage du sommet des régions sur la sécurité alimentaire de janvier 2010 ;
-M. Frettini, Représentant régional de la Banque mondiale ;
-l’Envoyé spécial du président de la République de Guinée-Bissau ;
-le professeur Alice Dautry, directrice de l’Institut Pasteur de Paris, en compagnie du ministre de la Santé ;
-une délégation des femmes du Réseau « Ramatou », en compagnie de Mme Ndèye Khady Guèye ;
-une délégation de la Collectivité léboue de Ouakam conduite par le « Jaraaf » El Hadj Seybatou Guèye et
-M. Saïd Djinnit, Représentant-résident des Nations unies à Dakar.
Le chef de l’Etat a également fait part au Conseil des entretiens téléphoniques qu’il a eus avec :
-le président des Etats-Unis, son Excellence M. Barack Obama qui a félicité le Sénégal pour son admission au Millenium challenge account qui exprime la haute qualité de la coopération bilatérale entre les deux pays, tout en saluant son leadership dans le plaidoyer pour une Afrique émergente.
Dans le cadre de la lutte contre la faim, qui est une problématique de dimension mondiale, le président de la République a informé le Conseil, de la tenue au Sénégal, en 2010, du Sommet des régions du monde sur la sécurité alimentaire. Il a magnifié cette approche territoriale du développement qui implique plus fortement les régions dans la lutte contre la faim dans le monde aux côtés et en complémentarité des efforts des Etats et des organisations internationales.
Saisissant l’occasion, il a exhorté le gouvernement à mener la réflexion sur une nouvelle vision de l’aménagement du territoire qui repose sur la double planification et qui donne une plus forte vocation économique aux régions, avec un degré de démocratie plus avancé.
Il est en effet essentiel que chaque région puisse témoigner de la réalité de sa problématique de développement et de la nature des mesures à mettre en place pour faire face à ses propres défis. Il a, à cet effet, demandé au chef du gouvernement la mise en place d’une Commission de réflexion qui se penchera sur tous les aspects de la question.
Le chef de l’Etat s’est, par ailleurs, félicité de l’engagement de la Banque mondiale à aider le Sénégal dans la reprise en main de la production de la Senelec.
Evoquant la question des inondations, le président de la République a également fait part au Conseil de la décision de la Banque mondiale d’accompagner le Sénégal dans le relogement des sinistrées dans le cadre du Plan « Jaxaay » 2.
Dans le même ordre d’idées, le chef de l’Etat a demandé aux ministres concernés de tout mettre en œuvre pour que les questions liées à l’assainissement, notamment le traitement des eaux, soient prises en compte pour toute nouvelle agglomération.
Evoquant la Renaissance africaine, le président de la République est revenu sur l’importance primordiale qu’il accorde, au-delà du Monument, à la promotion d’une Afrique nouvelle, émergente et crédible. C’est uniquement dans ce cadre que le Monument de la Renaissance africaine représente, pour le Sénégal et pour l’Afrique, un levier de développement et de promotion des valeurs et potentialités culturelles.
Rappelant l’audience qu’il a accordée à la Collectivité léboue venue lui apporter son soutien dans la réalisation des projets du Monument de la Renaissance africaine et du Village du Fesman 3, le chef de l’Etat a souligné avoir donné son accord pour l’érection d’un Commissariat de Police, d’une caserne des Sapeurs pompiers, d’une Gare routière et l’extension du lycée de Ouakam. Une Commission sera mise en place à cet effet.
Ayant découvert des pratiques de corruption et de malversation à des niveaux élevés de l’Administration, le chef de l’Etat s’est dit indigné de telles pratiques qui sont en porte-à-faux avec les principes de bonne gouvernance qui devraient présider à la gestion des affaires du pays. Les enquêtes suivent leur cours et des sanctions à la hauteur des fautes commises seront prises. Il s’agit, par ces actes, de réaffirmer la volonté du gouvernement d’instaurer une meilleure gouvernance en veillant sur la lutte contre ces fléaux.
Evoquant la situation en République de Guinée, le président de la République a insisté sur l’impartialité de la démarche du Sénégal en vue de créer les conditions de dialogue et de paix dans ce pays.
Le chef de l’Etat a fait part au Conseil de sa vive préoccupation face à la présence supposée de miliciens étrangers auteurs, entre autre, des derniers massacres sur le peuple guinéen.
Dans sa communication au Conseil, le Premier ministre a informé avoir présidé :
-la réunion avec les représentants des commerçants du marché Sandaga conduits par leur président, El Hadj Ndiaga Guèye, pour discuter de la réhabilitation du site et de la sauvegarde des activités commerciales. Cette rencontre fait suite aux informations faisant état de la vétusté avancée de ce marché et des risques qu’il fait peser sur la sécurité des populations. Au cours de cette rencontre, les autorités gouvernementales, municipales et les commerçants ont convenu de la nécessité de délocaliser provisoirement le marché dont le bâtiment principal est en ruine, pour qu’il soit procédé à des travaux de réhabilitation ;
-la réunion ministérielle consacrée à l’arbitrage budgétaire au titre de la loi de Finances 2010. Ce budget, qui se veut réaliste, est marqué par une stabilisation, voire une réduction des dépenses de fonctionnement. Il reste également fortement inspiré par le Document de stratégie de réduction de la pauvreté (Dsrp II) et la Stratégie de croissance accélérée (Sca) ;
-le Conseil interministériel consacré à la rentrée des classes 2009/2010. A ce sujet, le Premier ministre a indiqué que le tableau sera forcément contrasté du fait que 121 établissements soient encore sous les eaux à cause des inondations, dont 68 pour la seule région de Dakar. Il a fait part des dispositions qui doivent être prises, le moment venu, pour organiser des cours de rattrapage, afin de respecter les exigences du quantum horaire.
A la suite du Premier ministre :
-le ministre d’Etat, ministre de l’Environnement, est revenu, d’une part, sur le programme Ecovillages et d’autre part, sur le programme des bassins de rétention qui a bénéficié jusqu’ici d’un financement de neuf milliards de francs Cfa. Il a fait part de la nécessité d’adopter des textes afin de formaliser la gestion des bassins de rétention et de délimiter les responsabilités des différents acteurs ;
-le ministre de l’Enseignement supérieur a fait part au Conseil de la mise à la disposition des Universités du Sénégal de cinquante mille ouvrages des autorités universitaires de Montpellier et du financement, par le Canada, d’un Institut de Mathématiques à Mbour ;
-le ministre de la Santé a informé le Conseil de la signature, le mardi 28 septembre 2009, de la convention entre l’Etat du Sénégal et l’Institut Pasteur consacrant le changement de statut de l’Institut Pasteur de Dakar qui devient une Fondation privée de droit sénégalais reconnue d’utilité publique. Il a rappelé que l’Institut Pasteur de Dakar est l’une des trois seules unités de fabrication de vaccins contre la fièvre jaune dans le monde. Il s’est félicité des perspectives de développement des activités de recherche du laboratoire d’analyses médicales et de surveillance épidémiologique.
Le Conseil a adopté les textes législatifs et réglementaires suivants :
-Projet de loi autorisant le président de la République à ratifier le Millenium challenge compact entre la République du Sénégal et les Etats-Unis d’Amérique agissant à travers le Millenium challenge corporation, signé à Washington, le 16 septembre 2009 ;
-Projet de loi de Finances pour l’année 2010.
-M. Alex Segura, Représentant-résident du Fmi, venu lui faire ses adieux ;
-le Comité de pilotage du sommet des régions sur la sécurité alimentaire de janvier 2010 ;
-M. Frettini, Représentant régional de la Banque mondiale ;
-l’Envoyé spécial du président de la République de Guinée-Bissau ;
-le professeur Alice Dautry, directrice de l’Institut Pasteur de Paris, en compagnie du ministre de la Santé ;
-une délégation des femmes du Réseau « Ramatou », en compagnie de Mme Ndèye Khady Guèye ;
-une délégation de la Collectivité léboue de Ouakam conduite par le « Jaraaf » El Hadj Seybatou Guèye et
-M. Saïd Djinnit, Représentant-résident des Nations unies à Dakar.
Le chef de l’Etat a également fait part au Conseil des entretiens téléphoniques qu’il a eus avec :
-le président des Etats-Unis, son Excellence M. Barack Obama qui a félicité le Sénégal pour son admission au Millenium challenge account qui exprime la haute qualité de la coopération bilatérale entre les deux pays, tout en saluant son leadership dans le plaidoyer pour une Afrique émergente.
Dans le cadre de la lutte contre la faim, qui est une problématique de dimension mondiale, le président de la République a informé le Conseil, de la tenue au Sénégal, en 2010, du Sommet des régions du monde sur la sécurité alimentaire. Il a magnifié cette approche territoriale du développement qui implique plus fortement les régions dans la lutte contre la faim dans le monde aux côtés et en complémentarité des efforts des Etats et des organisations internationales.
Saisissant l’occasion, il a exhorté le gouvernement à mener la réflexion sur une nouvelle vision de l’aménagement du territoire qui repose sur la double planification et qui donne une plus forte vocation économique aux régions, avec un degré de démocratie plus avancé.
Il est en effet essentiel que chaque région puisse témoigner de la réalité de sa problématique de développement et de la nature des mesures à mettre en place pour faire face à ses propres défis. Il a, à cet effet, demandé au chef du gouvernement la mise en place d’une Commission de réflexion qui se penchera sur tous les aspects de la question.
Le chef de l’Etat s’est, par ailleurs, félicité de l’engagement de la Banque mondiale à aider le Sénégal dans la reprise en main de la production de la Senelec.
Evoquant la question des inondations, le président de la République a également fait part au Conseil de la décision de la Banque mondiale d’accompagner le Sénégal dans le relogement des sinistrées dans le cadre du Plan « Jaxaay » 2.
Dans le même ordre d’idées, le chef de l’Etat a demandé aux ministres concernés de tout mettre en œuvre pour que les questions liées à l’assainissement, notamment le traitement des eaux, soient prises en compte pour toute nouvelle agglomération.
Evoquant la Renaissance africaine, le président de la République est revenu sur l’importance primordiale qu’il accorde, au-delà du Monument, à la promotion d’une Afrique nouvelle, émergente et crédible. C’est uniquement dans ce cadre que le Monument de la Renaissance africaine représente, pour le Sénégal et pour l’Afrique, un levier de développement et de promotion des valeurs et potentialités culturelles.
Rappelant l’audience qu’il a accordée à la Collectivité léboue venue lui apporter son soutien dans la réalisation des projets du Monument de la Renaissance africaine et du Village du Fesman 3, le chef de l’Etat a souligné avoir donné son accord pour l’érection d’un Commissariat de Police, d’une caserne des Sapeurs pompiers, d’une Gare routière et l’extension du lycée de Ouakam. Une Commission sera mise en place à cet effet.
Ayant découvert des pratiques de corruption et de malversation à des niveaux élevés de l’Administration, le chef de l’Etat s’est dit indigné de telles pratiques qui sont en porte-à-faux avec les principes de bonne gouvernance qui devraient présider à la gestion des affaires du pays. Les enquêtes suivent leur cours et des sanctions à la hauteur des fautes commises seront prises. Il s’agit, par ces actes, de réaffirmer la volonté du gouvernement d’instaurer une meilleure gouvernance en veillant sur la lutte contre ces fléaux.
Evoquant la situation en République de Guinée, le président de la République a insisté sur l’impartialité de la démarche du Sénégal en vue de créer les conditions de dialogue et de paix dans ce pays.
Le chef de l’Etat a fait part au Conseil de sa vive préoccupation face à la présence supposée de miliciens étrangers auteurs, entre autre, des derniers massacres sur le peuple guinéen.
Dans sa communication au Conseil, le Premier ministre a informé avoir présidé :
-la réunion avec les représentants des commerçants du marché Sandaga conduits par leur président, El Hadj Ndiaga Guèye, pour discuter de la réhabilitation du site et de la sauvegarde des activités commerciales. Cette rencontre fait suite aux informations faisant état de la vétusté avancée de ce marché et des risques qu’il fait peser sur la sécurité des populations. Au cours de cette rencontre, les autorités gouvernementales, municipales et les commerçants ont convenu de la nécessité de délocaliser provisoirement le marché dont le bâtiment principal est en ruine, pour qu’il soit procédé à des travaux de réhabilitation ;
-la réunion ministérielle consacrée à l’arbitrage budgétaire au titre de la loi de Finances 2010. Ce budget, qui se veut réaliste, est marqué par une stabilisation, voire une réduction des dépenses de fonctionnement. Il reste également fortement inspiré par le Document de stratégie de réduction de la pauvreté (Dsrp II) et la Stratégie de croissance accélérée (Sca) ;
-le Conseil interministériel consacré à la rentrée des classes 2009/2010. A ce sujet, le Premier ministre a indiqué que le tableau sera forcément contrasté du fait que 121 établissements soient encore sous les eaux à cause des inondations, dont 68 pour la seule région de Dakar. Il a fait part des dispositions qui doivent être prises, le moment venu, pour organiser des cours de rattrapage, afin de respecter les exigences du quantum horaire.
A la suite du Premier ministre :
-le ministre d’Etat, ministre de l’Environnement, est revenu, d’une part, sur le programme Ecovillages et d’autre part, sur le programme des bassins de rétention qui a bénéficié jusqu’ici d’un financement de neuf milliards de francs Cfa. Il a fait part de la nécessité d’adopter des textes afin de formaliser la gestion des bassins de rétention et de délimiter les responsabilités des différents acteurs ;
-le ministre de l’Enseignement supérieur a fait part au Conseil de la mise à la disposition des Universités du Sénégal de cinquante mille ouvrages des autorités universitaires de Montpellier et du financement, par le Canada, d’un Institut de Mathématiques à Mbour ;
-le ministre de la Santé a informé le Conseil de la signature, le mardi 28 septembre 2009, de la convention entre l’Etat du Sénégal et l’Institut Pasteur consacrant le changement de statut de l’Institut Pasteur de Dakar qui devient une Fondation privée de droit sénégalais reconnue d’utilité publique. Il a rappelé que l’Institut Pasteur de Dakar est l’une des trois seules unités de fabrication de vaccins contre la fièvre jaune dans le monde. Il s’est félicité des perspectives de développement des activités de recherche du laboratoire d’analyses médicales et de surveillance épidémiologique.
Le Conseil a adopté les textes législatifs et réglementaires suivants :
-Projet de loi autorisant le président de la République à ratifier le Millenium challenge compact entre la République du Sénégal et les Etats-Unis d’Amérique agissant à travers le Millenium challenge corporation, signé à Washington, le 16 septembre 2009 ;
-Projet de loi de Finances pour l’année 2010.