Le directeur de la coopération internationale d’Israël, Haim Divon, est en visite à Dakar, dans le cadre du cinquantenaire de Mashav, l’agence de coopération israélite. Accompagné par le Directeur des projets pour l’Afrique et l’Asie à Cinadco (Centre israélien de coopération pour le développement de l’agriculture), Yeshayahu Stern et par Meir Cohen, directeur des projets au Centre pour la Coopération Internationale, il a rencontré la presse pour faire un bilan de la coopération et dresser les perspectives avec notre pays.
En présence de l’ambassadeur Gideon Behar, il a rappelé que Mashav l’équivalent israélien de l’Usaid, de la Jica entre autres organismes de coopération, a vu le jour suite à une visite du Premier ministre israélien Golda Meir en Afrique en 1964. Face aux difficultés des pays africains nouvellement indépendant, elle a donné corps à une idée de David Ben Gourion de partager avec les autres notamment les démunis, l’expérience israélienne de surmonter les difficultés. Cette volonté de partager la recherche de solutions notamment avec les pays africains est « une mission » pour Mashav a t-il dit.
Israël a t-il souligné a l’expérience de relever des défis notamment au plan économique dans un pays semi aride et désertique, confronté à un problème d’eau. Il faut chercher des solutions aux problèmes et selon M. Divon, il a fallu par la recherche appliquée « produire » de l’eau par la désalinisation et le recyclage et parvenir au delà de l’autosuffisance, à exporter des produits agricoles vers l’Occident par 3 à 4 % d’agriculteurs. A titre d’exemple, il a révélé qu’Israël détient actuellement le record mondial de production de lait avec une moyenne de 40 litres de lait par jour et par vache en plein désert du Néguev au sud ; rappelant l’importance que constitue le lait particulièrement dans la croissance et le développement des enfants.
C’est pourquoi, entres autres domaines, le gouvernement israélien entend travailler avec les pays sahéliens notamment le Sénégal, dans les domaines liés à l’agriculture par l’irrigation et l’assistance aux petits producteurs. C’est dans ce contexte que le projet Tipa ( Techno-Agriculture Innovation for Poverty Allévation) a été introduit au Sénégal une fois expérimenté en Afrique du Sud.
Le TIPA est parti d’un projet élaboré par le professeur Dov Pasternak considéré comme le père du goutte à goutte à basse pression. Scientifique spécialisé en agronomie et en désertification, Dov Pasternak a créé, en collaboration avec ICRESAT( International crops research Institute for the semi arid tropics), la Banque Mondiale et la Fondation Jean-Paul II, le Système d’Irrigation de Goutte à Goutte par Gravité (SIGG) développé à l’Université Ben Gourion du Néguev et introduite le long de la Vallée du Niger depuis 2000.
Cette quête de la Révolution Verte pour l’Afrique est « vitale » pour Mashav qui cherche à travailler à rassembler autant de bailleurs autour de cette question, a dit le directeur de la coopération internationale. Il a estimé qu’il faut le savoir faire, l’organisation et le budget mais que les deux éléments les plus importants que sont ce savoir faire et l’organisation sont réunis au Sénégal qui doit être le point de départ et centre de rayonnement dans les pays sahéliens d’Afrique. L’autre aspect, a t-il ajouté, c’est le renforcement des capacités des populations qui se fixeront au terroir pour produire et atteindre l’autosuffisance alimentaire sans laquelle on ne peut envisager de développement. Pour la formation, Il a indiqué qu’il y a trois stratégies : de courts sessions de formation de trois semaines en Israël, des sessions dans le pays demandeur, et l’envoi d’assistants techniques. Il a précisé que le Sénégal est l’un des rares pays à qui s’offre les trois possibilités, rappelant qu’une dizaine de sénégalais sont actuellement en formation dans divers domaines allant de la santé à l’agriculture en passant par le développement rural en Israël.
L’ambassadeur Haim Divon et la délégation qui l’accompagne auront à visiter les projets agricoles initiés par Israël dans différentes localités du pays, d’inaugurer celui de Tattaguine et de rencontrer le ministre de l’Agriculture Amath Sall.
Le Soleil
En présence de l’ambassadeur Gideon Behar, il a rappelé que Mashav l’équivalent israélien de l’Usaid, de la Jica entre autres organismes de coopération, a vu le jour suite à une visite du Premier ministre israélien Golda Meir en Afrique en 1964. Face aux difficultés des pays africains nouvellement indépendant, elle a donné corps à une idée de David Ben Gourion de partager avec les autres notamment les démunis, l’expérience israélienne de surmonter les difficultés. Cette volonté de partager la recherche de solutions notamment avec les pays africains est « une mission » pour Mashav a t-il dit.
Israël a t-il souligné a l’expérience de relever des défis notamment au plan économique dans un pays semi aride et désertique, confronté à un problème d’eau. Il faut chercher des solutions aux problèmes et selon M. Divon, il a fallu par la recherche appliquée « produire » de l’eau par la désalinisation et le recyclage et parvenir au delà de l’autosuffisance, à exporter des produits agricoles vers l’Occident par 3 à 4 % d’agriculteurs. A titre d’exemple, il a révélé qu’Israël détient actuellement le record mondial de production de lait avec une moyenne de 40 litres de lait par jour et par vache en plein désert du Néguev au sud ; rappelant l’importance que constitue le lait particulièrement dans la croissance et le développement des enfants.
C’est pourquoi, entres autres domaines, le gouvernement israélien entend travailler avec les pays sahéliens notamment le Sénégal, dans les domaines liés à l’agriculture par l’irrigation et l’assistance aux petits producteurs. C’est dans ce contexte que le projet Tipa ( Techno-Agriculture Innovation for Poverty Allévation) a été introduit au Sénégal une fois expérimenté en Afrique du Sud.
Le TIPA est parti d’un projet élaboré par le professeur Dov Pasternak considéré comme le père du goutte à goutte à basse pression. Scientifique spécialisé en agronomie et en désertification, Dov Pasternak a créé, en collaboration avec ICRESAT( International crops research Institute for the semi arid tropics), la Banque Mondiale et la Fondation Jean-Paul II, le Système d’Irrigation de Goutte à Goutte par Gravité (SIGG) développé à l’Université Ben Gourion du Néguev et introduite le long de la Vallée du Niger depuis 2000.
Cette quête de la Révolution Verte pour l’Afrique est « vitale » pour Mashav qui cherche à travailler à rassembler autant de bailleurs autour de cette question, a dit le directeur de la coopération internationale. Il a estimé qu’il faut le savoir faire, l’organisation et le budget mais que les deux éléments les plus importants que sont ce savoir faire et l’organisation sont réunis au Sénégal qui doit être le point de départ et centre de rayonnement dans les pays sahéliens d’Afrique. L’autre aspect, a t-il ajouté, c’est le renforcement des capacités des populations qui se fixeront au terroir pour produire et atteindre l’autosuffisance alimentaire sans laquelle on ne peut envisager de développement. Pour la formation, Il a indiqué qu’il y a trois stratégies : de courts sessions de formation de trois semaines en Israël, des sessions dans le pays demandeur, et l’envoi d’assistants techniques. Il a précisé que le Sénégal est l’un des rares pays à qui s’offre les trois possibilités, rappelant qu’une dizaine de sénégalais sont actuellement en formation dans divers domaines allant de la santé à l’agriculture en passant par le développement rural en Israël.
L’ambassadeur Haim Divon et la délégation qui l’accompagne auront à visiter les projets agricoles initiés par Israël dans différentes localités du pays, d’inaugurer celui de Tattaguine et de rencontrer le ministre de l’Agriculture Amath Sall.
Le Soleil