Le programme Wula Nafaa de l’Agence américaine pour le développement international (Usaid), arrive à son terme après dix ans sans interruption, pendant lesquels il a permis d’injecter 12 millions de dollars américains (équivalents à 4,8 milliards de francs Cfa au taux actuel) dans le pays. A la veille de la revue de coopération entre le Sénégal et l’Usaid, qui se tient aujourd’hui à l’hôtel Ngor Diarama, le directeur de l’Usaid, M. Kevin J. Mullally et ses collaborateurs ont tiré, avant-hier, un bilan satisfaisant de ce programme comme des autres. Le directeur Mullally a même affirmé qu’en 2007, c’est dans le domaine des ressources tirées de la forêt, que son organisme a réalisé ses résultats les meilleurs. Quelque part, déclare Mme Aminata Niane Badiane, l’une des collaboratrices de M. Mullally, c’est comme si le gouvernement américain avait anticipé la crise alimentaire actuelle, et voulu y préparer les populations de certaines zones du Sénégal. Ce programme Wulla Naffa, qui avait pour slogan le triptyque, Nature, Richesse et Pouvoir, va être remplacé, dès mai prochain, par un autre, qui poursuit des objectifs similaires, complète le chef de l’agence américaine de coopération.
Il a expliqué que, dans les domaines d’intervention de leurs programmes, le volet croissance économique de l’Usaid a permis de mettre en place des conditions de vente directe du charbon de bois à Dakar, permettant de cette manière aux populations locales de bénéficier des ressources de leur terroir, tout en favorisant une exploitation responsable et durable de la ressource. Cela s’est concrétisé par la mise en place de plans de gestion de trois forêts classées, d’une superficie globale de 77 000 ha. D’autre part, 150 producteurs de charbon des zones concernées ont vu leurs revenus augmenter de 1 129% en l’espace de 4 ans.
Le responsable américain s’est aussi vanté de l’appui de sa structure dans l’amélioration de l’environnement des affaires au Sénégal. Il salue les efforts déjà accomplis de 1999 à ce jour, et qui ont permis de réduire les procédures de création d’entreprise, ainsi que de mettre plus de flexibilité dans le code du travail, en favorisant les contrats à durée déterminée pour certains catégories d’emploi, entre autres mesures.
Tous ces efforts sont nécessaires et doivent être renforcés. Ousmane Sané, économiste à l’Usaid, souligne que l’environnement des affaires au Sénégal tend de plus en plus au financement de l’économie par le secteur privé. Pour que cette tendance se confirme toutefois, en plus de faire la promotion des exportations, le pouvoir politique a besoin de poursuivre ses efforts dans l’amélioration du climat des investissements. Et l’Usaid a, selon lui, joué un rôle important dans les changements qui interviennent depuis un certain temps, pour améliorer le classement du Sénégal dans le Doing Business de la Banque mondiale.
Le Quotidien
Il a expliqué que, dans les domaines d’intervention de leurs programmes, le volet croissance économique de l’Usaid a permis de mettre en place des conditions de vente directe du charbon de bois à Dakar, permettant de cette manière aux populations locales de bénéficier des ressources de leur terroir, tout en favorisant une exploitation responsable et durable de la ressource. Cela s’est concrétisé par la mise en place de plans de gestion de trois forêts classées, d’une superficie globale de 77 000 ha. D’autre part, 150 producteurs de charbon des zones concernées ont vu leurs revenus augmenter de 1 129% en l’espace de 4 ans.
Le responsable américain s’est aussi vanté de l’appui de sa structure dans l’amélioration de l’environnement des affaires au Sénégal. Il salue les efforts déjà accomplis de 1999 à ce jour, et qui ont permis de réduire les procédures de création d’entreprise, ainsi que de mettre plus de flexibilité dans le code du travail, en favorisant les contrats à durée déterminée pour certains catégories d’emploi, entre autres mesures.
Tous ces efforts sont nécessaires et doivent être renforcés. Ousmane Sané, économiste à l’Usaid, souligne que l’environnement des affaires au Sénégal tend de plus en plus au financement de l’économie par le secteur privé. Pour que cette tendance se confirme toutefois, en plus de faire la promotion des exportations, le pouvoir politique a besoin de poursuivre ses efforts dans l’amélioration du climat des investissements. Et l’Usaid a, selon lui, joué un rôle important dans les changements qui interviennent depuis un certain temps, pour améliorer le classement du Sénégal dans le Doing Business de la Banque mondiale.
Le Quotidien