Jean Louis Shiltz, ministre de la Coopération et de l’Action humanitaire de Luxembourg, a appelé les pays du Nord à respecter la série d’engagements relatifs à l’aide au développement.
Il animait, avant-hier à l’Université Cheikh Anta de Diop de Dakar, une conférence sur le thème : « Repenser les rapports Nord-Sud ». Il a souligné que le Luxembourg est l’un des quatre pays développés qui consacrent 0,7% de sa richesse nationale à l’aide au développement.
« La volonté commune d’y arriver est essentielle », a estimé M. Shiltz. Ce qui explique son plaidoyer pour une coopération basée sur un « cercle plus vertueux ». Selon lui, dans un contexte marqué par une crise multiforme (crise alimentaire, financière, climatique), seule la solidarité internationale pourrait aider à s’en sortir. Une solidarité qui passe par une augmentation de l’Aide publique au développement.
Jean-Louis Shiltz a également invité les pays africains à diversifier leurs partenaires. « La coopération à deux n’a pas eu les résultats escomptés », a affirmé le ministre de la Coopération et de l’Action humanitaire, tout en prévenant contre le recours aux prêts pour financer le développement. Un modèle de coopération qui a montré ses limites.
M. Shiltz pense qu’un commerce équitable créerait, pour le continent noir, la croissance et donc des ressources. D’où son plaidoyer pour des accords commerciaux qui permettraient, par exemple, aux pays africains, une ouverture progressive sur le marché mondial avec des mécanismes de protection de leurs produits sensibles.
Selon M. Shiltz, l’Afrique a le droit d’organiser librement son agriculture en mettant fin par exemple à l’exportation bon marché des poulets européens.
« Est-ce qu’il n’est pas temps de décrocher le wagon de HongKong au nom de la solidarité internationale », s’est-il demandé.
Jean-Louis Shiltz s’exprimait devant un auditoire composé de professeurs d’université et d’étudiants et d’une forte délégation luxembourgeoise comprenant notamment le ministre des Finances.
Adama Sall, ministre de l’Hydraulique rurale et du Réseau hydrographique national et Moussa Sakho, ministre de l’Enseignement technique et professionnel ont assisté à la conférence dont le modérateur était Alioune Sall, professeur de droit à la Faculté des sciences juridiques et politiques de Dakar.
Le Soleil
Il animait, avant-hier à l’Université Cheikh Anta de Diop de Dakar, une conférence sur le thème : « Repenser les rapports Nord-Sud ». Il a souligné que le Luxembourg est l’un des quatre pays développés qui consacrent 0,7% de sa richesse nationale à l’aide au développement.
« La volonté commune d’y arriver est essentielle », a estimé M. Shiltz. Ce qui explique son plaidoyer pour une coopération basée sur un « cercle plus vertueux ». Selon lui, dans un contexte marqué par une crise multiforme (crise alimentaire, financière, climatique), seule la solidarité internationale pourrait aider à s’en sortir. Une solidarité qui passe par une augmentation de l’Aide publique au développement.
Jean-Louis Shiltz a également invité les pays africains à diversifier leurs partenaires. « La coopération à deux n’a pas eu les résultats escomptés », a affirmé le ministre de la Coopération et de l’Action humanitaire, tout en prévenant contre le recours aux prêts pour financer le développement. Un modèle de coopération qui a montré ses limites.
M. Shiltz pense qu’un commerce équitable créerait, pour le continent noir, la croissance et donc des ressources. D’où son plaidoyer pour des accords commerciaux qui permettraient, par exemple, aux pays africains, une ouverture progressive sur le marché mondial avec des mécanismes de protection de leurs produits sensibles.
Selon M. Shiltz, l’Afrique a le droit d’organiser librement son agriculture en mettant fin par exemple à l’exportation bon marché des poulets européens.
« Est-ce qu’il n’est pas temps de décrocher le wagon de HongKong au nom de la solidarité internationale », s’est-il demandé.
Jean-Louis Shiltz s’exprimait devant un auditoire composé de professeurs d’université et d’étudiants et d’une forte délégation luxembourgeoise comprenant notamment le ministre des Finances.
Adama Sall, ministre de l’Hydraulique rurale et du Réseau hydrographique national et Moussa Sakho, ministre de l’Enseignement technique et professionnel ont assisté à la conférence dont le modérateur était Alioune Sall, professeur de droit à la Faculté des sciences juridiques et politiques de Dakar.
Le Soleil