(Correspondant permanent à Montréal) - L’annonce faite hier par le Premier ministre du Canada Stephen Harper depuis Séoul à l’ouverture du Sommet du G20 participe de la reconstitution ambitieuse des ressources des mécanismes de financement concessionnel des banques multilatérales de développement, y compris le Fonds africain de développement. Le Canada appuiera le développement économique et social en Afrique en versant 325 millions de dollars de 2011 à 2013 au Fonds africain de développement. ‘En soutenant le Fonds africain de développement, nous respectons l'engagement que nous avons pris au sommet du G-20 de Toronto’, a déclaré M. Harper à travers un communiqué de presse. Ce dernier d’ajouter que l'aide au développement en Afrique est une priorité perpétuelle pour le Canada. Le nouveau financement canadien constitue une hausse de 8 % par rapport à sa contribution précédente.
La reconstitution du Fonds développement africain créé depuis 1972 et administré par la Banque africaine de développement est programmée toutes les trois années. Les pays donateurs (l'Afrique du Sud, l'Allemagne, l'Arabie Saoudite, l'Argentine, l'Autriche, la Belgique, le Brésil, le Canada, la Chine, la Corée du Sud, le Danemark, l'Egypte, les Emirats arabes unis, l'Espagne, les États-Unis, la Finlande, la France, l'Inde, l'Italie, le Japon, le Koweït, la Norvège, les Pays-Bas, le Portugal, le Royaume-Uni, la Suède et la Suisse) s’engagent à la reconstitution du Fonds pour permettre à ce dernier de continuer à jouer un rôle important dans la promotion économique et sociale de près de 40 pays du continent. Le Fonds articule ses activités autour de soutiens de projets et de programmes et aussi par l’assistance technique pour les études et les activités de renforcement des capacités. Le fonds accorde des subventions et des ressources financières à des conditions de faveur - prêts à long terme à pratiquement 0 % d'intérêt - pour investir dans des projets et programmes de développement. En 2009, selon une note de la Banque africaine de développement, les approbations du guichet concessionnel du Fad (y compris les prêts, les dons, le mécanisme de préparation des projets, l’allégement de la dette et de son service, et les réaffectations de prêts) ont atteint 2,43 milliards d’Unités de compte (Uc), contre 1,67 milliard d’Uc en 2008. Soit une augmentation de 45,5 %. Les approbations de prêts et dons du Fad ont augmenté de 30,9 %, passant de 1,65 milliard d’Uc en 2008 à 2,16 milliards en 2009. Les deux principaux secteurs bénéficiaires ont été l’infrastructure, avec 1,38 milliard d’UC (63,8 %), et le multi-secteur, avec 530,5 millions d’Uc (24,5 %). Cette répartition, selon la Bad, ‘est conforme à la priorité accordée par la Banque aux domaines opérationnels où les interventions ont un impact important, et parmi lesquels figurent l’infrastructure et la gouvernance ’.
Abdou Karim DIARRA
Wal Fadjri
La reconstitution du Fonds développement africain créé depuis 1972 et administré par la Banque africaine de développement est programmée toutes les trois années. Les pays donateurs (l'Afrique du Sud, l'Allemagne, l'Arabie Saoudite, l'Argentine, l'Autriche, la Belgique, le Brésil, le Canada, la Chine, la Corée du Sud, le Danemark, l'Egypte, les Emirats arabes unis, l'Espagne, les États-Unis, la Finlande, la France, l'Inde, l'Italie, le Japon, le Koweït, la Norvège, les Pays-Bas, le Portugal, le Royaume-Uni, la Suède et la Suisse) s’engagent à la reconstitution du Fonds pour permettre à ce dernier de continuer à jouer un rôle important dans la promotion économique et sociale de près de 40 pays du continent. Le Fonds articule ses activités autour de soutiens de projets et de programmes et aussi par l’assistance technique pour les études et les activités de renforcement des capacités. Le fonds accorde des subventions et des ressources financières à des conditions de faveur - prêts à long terme à pratiquement 0 % d'intérêt - pour investir dans des projets et programmes de développement. En 2009, selon une note de la Banque africaine de développement, les approbations du guichet concessionnel du Fad (y compris les prêts, les dons, le mécanisme de préparation des projets, l’allégement de la dette et de son service, et les réaffectations de prêts) ont atteint 2,43 milliards d’Unités de compte (Uc), contre 1,67 milliard d’Uc en 2008. Soit une augmentation de 45,5 %. Les approbations de prêts et dons du Fad ont augmenté de 30,9 %, passant de 1,65 milliard d’Uc en 2008 à 2,16 milliards en 2009. Les deux principaux secteurs bénéficiaires ont été l’infrastructure, avec 1,38 milliard d’UC (63,8 %), et le multi-secteur, avec 530,5 millions d’Uc (24,5 %). Cette répartition, selon la Bad, ‘est conforme à la priorité accordée par la Banque aux domaines opérationnels où les interventions ont un impact important, et parmi lesquels figurent l’infrastructure et la gouvernance ’.
Abdou Karim DIARRA
Wal Fadjri