Casamance : un sociologue suggère une cartographie des intervenants
Dakar, 20 juil (APS) - Le sociologue Ousmane Bâ a suggéré, mercredi à Dakar, la mise en place d’une cartographie de toutes les ONG et acteurs intervenants aux côtés des structures étatiques dans la prise en charge de la reconstruction et des populations en Casamance.
Cela aiderait à une meilleure capitalisation des interventions, à une plus grande efficacité, et éviterait aussi les ‘’doublons’’ dans les différentes opérations en cours dans la région pour la prise en charge des populations face au conflit casamançais.
Le sociologue s’exprimait lors la cérémonie de restitution de sa thèse d’études sur le rôle des organisations non gouvernementales (ONG), organisée par le Mouvement citoyen et la Fondation Konrad Adenauer (FKA).
Les ONG et les différents acteurs, dit-il, pourraient être regroupés en fonction de leurs secteurs d’intervention : éducation, santé, infrastructures…
Mais selon le conférencier, il y a aujourd’hui ‘’plus de 200 ONG’’ qui interviennent dans le cadre la reconstruction de la Casamance et des actions en faveur d’un retour définitif de la paix dans la partie méridionale du Sénégal.
‘’Et malgré cette prolifération, a-t-il relevé, on s’est rendu compte qu’on n’arrive pas à avoir un développement durable dans la prise en charge des populations en Casamance’’.
Poursuivant son propos, il explique : ‘’Les populations elles-mêmes, si vous les interroger, elles vous disent qu’elles ne ressentent pas l’impact des interventions des ONG.’’
‘’Les populations constatent que jusque-là, elles (ONG) n’ont rien fait’’, fait-il remarquer, précisant qu’on assiste plutôt à des ‘’doublons au niveau des interventions’’.
Selon lui, il arrive souvent que des ONG fassent la même chose dans une même communauté rurale.
Pour Ousmane Bâ, il y a un manque de concertation dans les activités des ONG. D’où, selon lui, la nécessité de créer un cadre à cet effet.
Dans la prise en charge de la reconstruction et celle des populations de Casamance, il faudrait penser à impliquer les populations dans la conception, mais aussi le contrôle et la supervision des ONG qui, selon lui, ont aussi l’obligation de rendre compte de leurs activités.
La thèse de Ousmane Ba est intitulé : ‘’Du rôle des organisations non gouvernementales, des institutions gouvernementales et internationales dans la problématique de la reconstruction et de la prise en charge des populations de Casamance : Le cas du CRS, du ProCas et de l’ANRAC".
AB/ASG
Cela aiderait à une meilleure capitalisation des interventions, à une plus grande efficacité, et éviterait aussi les ‘’doublons’’ dans les différentes opérations en cours dans la région pour la prise en charge des populations face au conflit casamançais.
Le sociologue s’exprimait lors la cérémonie de restitution de sa thèse d’études sur le rôle des organisations non gouvernementales (ONG), organisée par le Mouvement citoyen et la Fondation Konrad Adenauer (FKA).
Les ONG et les différents acteurs, dit-il, pourraient être regroupés en fonction de leurs secteurs d’intervention : éducation, santé, infrastructures…
Mais selon le conférencier, il y a aujourd’hui ‘’plus de 200 ONG’’ qui interviennent dans le cadre la reconstruction de la Casamance et des actions en faveur d’un retour définitif de la paix dans la partie méridionale du Sénégal.
‘’Et malgré cette prolifération, a-t-il relevé, on s’est rendu compte qu’on n’arrive pas à avoir un développement durable dans la prise en charge des populations en Casamance’’.
Poursuivant son propos, il explique : ‘’Les populations elles-mêmes, si vous les interroger, elles vous disent qu’elles ne ressentent pas l’impact des interventions des ONG.’’
‘’Les populations constatent que jusque-là, elles (ONG) n’ont rien fait’’, fait-il remarquer, précisant qu’on assiste plutôt à des ‘’doublons au niveau des interventions’’.
Selon lui, il arrive souvent que des ONG fassent la même chose dans une même communauté rurale.
Pour Ousmane Bâ, il y a un manque de concertation dans les activités des ONG. D’où, selon lui, la nécessité de créer un cadre à cet effet.
Dans la prise en charge de la reconstruction et celle des populations de Casamance, il faudrait penser à impliquer les populations dans la conception, mais aussi le contrôle et la supervision des ONG qui, selon lui, ont aussi l’obligation de rendre compte de leurs activités.
La thèse de Ousmane Ba est intitulé : ‘’Du rôle des organisations non gouvernementales, des institutions gouvernementales et internationales dans la problématique de la reconstruction et de la prise en charge des populations de Casamance : Le cas du CRS, du ProCas et de l’ANRAC".
AB/ASG
