La ville de Saint-Louis sera bientôt la première collectivité locale du Sénégal à disposer d'un centre d'enfouissement technique ultra moderne. Installé sur le site de Gandon à une dizaine de kilomètres du centre-ville de la capitale du Nord, ce centre réalisé sur financement de la coopération belge aura une capacité d'absorption journalière de 120 tonnes d'ordures sur dix ans, selon le ministre d’Etat, maire de la capitale du Nord.
(Correspondance) - Les Saint-Louisiens vont bientôt avoir derrière eux leurs difficultés liées à la gestion des ordures ménagères. La municipalité est sur le point de mettre en branle un important plan de nettoiement à long terme de la vieille ville. Si l'on en juge par l'état d'avancement du Centre d'enfouissement technique des ordures, niché dans la communauté rurale de Gandon, agrémenté par certaines déclarations de hauts responsables municipaux, le processus semble bien enclenché. Et, petit à petit, le scepticisme noté à l'entame du projet commence à faire place à l'espoir de voir enfin la cité retrouver sa propreté d'antan après une longue période de présence d'ordures sauvages.
Après avoir constaté l'état d'avancement de ce que les autochtones appellent déjà ‘un bijou’, le maire de la commune de Saint-Louis a promis de ‘procéder à la réception, dans les jours à venir, du centre d'enfouissement technique des ordures que nous avons démarré grâce à un financement de la coopération belge de 2 milliards de francs Cfa sur quatre ans. Nos partenaires permettent, ainsi, à la ville de Saint-Louis d'être la première collectivité locale du Sénégal à disposer d'un centre d'enfouissement technique ultra moderne qui nous honore tous’. Ousmane Masseck Ndiaye répondait ainsi aux questions de la presse, sur le site de Gandon situé à une dizaine de kilomètres du centre-ville de la capitale du Nord.
Seulement, convient le ministre d’Etat, maire de Saint-Louis, ‘il nous faut, d'ores et déjà, réfléchir sur les voies et moyens à mettre en œuvre pour asseoir un plan de communication à même de bien sensibiliser les populations sur ce grand projet qui a finalement vu le jour. Il faut que la ville, dans son entièreté, s'approprie, dans le cadre d'une participation citoyenne, tout ce que nous sommes en train de faire pour la rendre propre’.
Le centre d'enfouissement technique aura, à terme, ‘une capacité d'absorption d'ordures sur 10 ans avec une capacité d'accueil journalière de 120 tonnes d'ordures’, a précisé le ministre d'Etat, en charge de la décentralisation et des collectivités locales. ‘Or, aujourd'hui, nous sommes à 40, voire 50 mille tonnes par jour’, a-t-il laissé entendre. Le maire de Saint-Louis fera noter, chemin faisant, que ‘notre espace communal ne nous permettant pas de régler les problèmes d'ordures, avec ce centre d'enfouissement et les centres relais qui sont en train d'être finalisés, nous pensons que le problèmes d'ordures sauvages sera un vieux souvenir pour la ville de Saint-Louis. Cela, d'autant qu'on a reçu la logistique et tout le matériel accessoire pour démarrer, dans de bonnes conditions, les opérations de ramassage et de traitement des ordures. Nous allons d'ailleurs procéder, le 8 septembre prochain, à la restitution de ce matériel en présence des autorités belges’.
Secrétaire municipal en charge du dossier relatif à la construction du centre d'enfouissement technique d'ordures, Amadou Diagne renseigne qu'‘avec la réalisation de ce centre, nous avons fini de trouver une destination pour les ordures de Saint-Louis. Nous avons une disposition dans le plan global de nettoiement qui part des maisons à travers les Gie Cettom, lesquels collectent et déposent les ordures au niveau des sites relais installés dans cinq quartiers de la ville où nous connaissions le phénomène de dépôts sauvages. Toutes les 48 heures, nous véhiculerons ces ordures au niveau du centre d'enfouissement technique de Gandon’.
L'ancien directeur des services techniques municipaux a, par ailleurs, précisé que ‘ce centre d’enfouissement n'est pas un centre où on enterre les ordures sous terre, mais c'est une version Tumulus. C'est-à-dire qu'à chaque fois qu'on dépasse un certain taux, nous allons recouvrir par du sable. In fine, on aura une montagne d'ordures, mais une montagne verte. Donc nous respectons le certificat de conformité environnementale qui nous a été délivré à l'entame de ce projet. Sous un bref délai, Saint-Louis n'aura plus de problèmes d'évacuation d'ordures’.
Wal fadjri
(Correspondance) - Les Saint-Louisiens vont bientôt avoir derrière eux leurs difficultés liées à la gestion des ordures ménagères. La municipalité est sur le point de mettre en branle un important plan de nettoiement à long terme de la vieille ville. Si l'on en juge par l'état d'avancement du Centre d'enfouissement technique des ordures, niché dans la communauté rurale de Gandon, agrémenté par certaines déclarations de hauts responsables municipaux, le processus semble bien enclenché. Et, petit à petit, le scepticisme noté à l'entame du projet commence à faire place à l'espoir de voir enfin la cité retrouver sa propreté d'antan après une longue période de présence d'ordures sauvages.
Après avoir constaté l'état d'avancement de ce que les autochtones appellent déjà ‘un bijou’, le maire de la commune de Saint-Louis a promis de ‘procéder à la réception, dans les jours à venir, du centre d'enfouissement technique des ordures que nous avons démarré grâce à un financement de la coopération belge de 2 milliards de francs Cfa sur quatre ans. Nos partenaires permettent, ainsi, à la ville de Saint-Louis d'être la première collectivité locale du Sénégal à disposer d'un centre d'enfouissement technique ultra moderne qui nous honore tous’. Ousmane Masseck Ndiaye répondait ainsi aux questions de la presse, sur le site de Gandon situé à une dizaine de kilomètres du centre-ville de la capitale du Nord.
Seulement, convient le ministre d’Etat, maire de Saint-Louis, ‘il nous faut, d'ores et déjà, réfléchir sur les voies et moyens à mettre en œuvre pour asseoir un plan de communication à même de bien sensibiliser les populations sur ce grand projet qui a finalement vu le jour. Il faut que la ville, dans son entièreté, s'approprie, dans le cadre d'une participation citoyenne, tout ce que nous sommes en train de faire pour la rendre propre’.
Le centre d'enfouissement technique aura, à terme, ‘une capacité d'absorption d'ordures sur 10 ans avec une capacité d'accueil journalière de 120 tonnes d'ordures’, a précisé le ministre d'Etat, en charge de la décentralisation et des collectivités locales. ‘Or, aujourd'hui, nous sommes à 40, voire 50 mille tonnes par jour’, a-t-il laissé entendre. Le maire de Saint-Louis fera noter, chemin faisant, que ‘notre espace communal ne nous permettant pas de régler les problèmes d'ordures, avec ce centre d'enfouissement et les centres relais qui sont en train d'être finalisés, nous pensons que le problèmes d'ordures sauvages sera un vieux souvenir pour la ville de Saint-Louis. Cela, d'autant qu'on a reçu la logistique et tout le matériel accessoire pour démarrer, dans de bonnes conditions, les opérations de ramassage et de traitement des ordures. Nous allons d'ailleurs procéder, le 8 septembre prochain, à la restitution de ce matériel en présence des autorités belges’.
Secrétaire municipal en charge du dossier relatif à la construction du centre d'enfouissement technique d'ordures, Amadou Diagne renseigne qu'‘avec la réalisation de ce centre, nous avons fini de trouver une destination pour les ordures de Saint-Louis. Nous avons une disposition dans le plan global de nettoiement qui part des maisons à travers les Gie Cettom, lesquels collectent et déposent les ordures au niveau des sites relais installés dans cinq quartiers de la ville où nous connaissions le phénomène de dépôts sauvages. Toutes les 48 heures, nous véhiculerons ces ordures au niveau du centre d'enfouissement technique de Gandon’.
L'ancien directeur des services techniques municipaux a, par ailleurs, précisé que ‘ce centre d’enfouissement n'est pas un centre où on enterre les ordures sous terre, mais c'est une version Tumulus. C'est-à-dire qu'à chaque fois qu'on dépasse un certain taux, nous allons recouvrir par du sable. In fine, on aura une montagne d'ordures, mais une montagne verte. Donc nous respectons le certificat de conformité environnementale qui nous a été délivré à l'entame de ce projet. Sous un bref délai, Saint-Louis n'aura plus de problèmes d'évacuation d'ordures’.
Wal fadjri