Compétences transférées : Mettre en place un cadre de concertation et de suivi



Un atelier de restitution et de validation de l’étude diagnostic des compétences transférées a été ouvert, hier, par le ministre de la Décentralisation et des Collectivités locales, Ousmane Masseck Ndiaye. Selon le ministre, il s’agit de "mettre en place et d’animer un cadre de concertation et de suivi des compétences transférées entre les acteurs institutionnels de la décentralisation, les acteurs privés et les élus locaux".

Profitant des travaux de deux jours, le ministre a remercié vivement l’Union Européenne qui, à travers la délégation de la commission européenne du Sénégal, a accepté, dans le cadre de son programme d’appui aux régions, spécifiquement dans le volet "appui aux services centraux", de soutenir financièrement cette étude.

"L’évaluation de la politique de décentralisation a été une préoccupation constante du président de la République depuis son accession à la magistrature suprême", a rappelé le ministre avant d’ajouter que "dès 2001, le gouvernement, à travers les travaux de formulation du programme de réforme du secteur public, avait retenu dans sa réflexion sur le service rendu par l’administration, le groupe thématique intitulé "décentralisation et gouvernance locale". Au plan financier, a souligné le ministre, l’Etat du Sénégal s’est évertué à accroître le fonds de dotation de la décentralisation et à l’approcher du calendrier budgétaire des collectivités locales. Autres mesures prises, le ministre a retenu la mise en place d’une direction de la Décentralisation dont la mission consiste à être une structure d’étude prospective, d’analyse et d’évaluation ainsi que de planification, de coordination et de suivi de la politique de décentralisation, le programme national de développement local, le fonds d’équipement des collectivités locales, le projet d’équipement des collectivités locales, la décentralisation du BCI, le relèvement du fonds de dotation, etc. S’expliquant sur l’étude réalisée, le ministre a dit que l’un des principaux objectifs est d’arriver à "mettre en place et d’animer un cadre de concertation et de suivi des compétences transférées entre les acteurs institutionnels de la décentralisation, les acteurs privés et les élus locaux" est en phase avec la vision des autorités de ce pays. "C’est pourquoi, la justification et l’opportunité ne sont plus à démontrer tant sur le plan contextuel, institutionnel que réglementaire", a poursuivi le ministre. Aux participants, il a demandé de procéder à une évaluation des 9 domaines de compétences transférées afin d’identifier les contraintes, obstacles et autres goulots d’étranglements. Pour lui, il y a nécessité de mettre en place un cadre plus opérationnel de concertation et de coordination entre le ministère de la Décentralisation et des Collectivités locales et les ministères à compétences transférées en synergie avec l’ensemble des acteurs de la décentralisation. "Ce dispositif est aujourd’hui indispensable pour identifier des solutions viables aux problèmes de mise en oeuvre des compétences transférées", a-t-il noté. Enfin, il a demandé que tous les blocages, goulots d’étranglements et obstacles à une bonne mise en oeuvre de la politique la décentralisation soient identifiés et que des solutions pour une mise en charge optimale des compétences transférées soient proposées.

Les travaux prennent fin aujourd’hui avec des conclusions très attendues.

Le Soleil

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Commentaires articles

1.Posté par benoit le 11/05/2011 19:19
jai besoin que vous me definicez les competences transferees aux collectivites locales au senegal apres la reforme de jean colin jai besoin d une reponse tres vite dici 2 jours

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