Dakar, 19 fév (APS) - Le Conseil d'administration de la Banque mondiale a discuté mardi de la Stratégie de partenariat avec le Sénégal (CPS, sigle anglais) pour la période 2013-2017, qui met l'accent sur la croissance économique, la création d'emplois et la réduction de la pauvreté, en vue d'"un Sénégal émergent", a-t-on appris de l’institution.
La nouvelle stratégie, "avec son socle et ses deux piliers, propose un levier pour agréger des ressources substantielles de l’IDA (Association internationale de développement), de la SFI (Société financière internationale), de la MIGA (Agence multilatérale de garantie des investissements), des fonds fiduciaires", explique la BM dans un communiqué adressé à l'APS.
Elle indique que la CPS "veut favoriser une approche régionale, ainsi qu’une meilleure coordination des interventions des partenaires internationaux du Sénégal".
De même source, on explique que "l'objectif général du CPS sera l'amélioration de la gouvernance, le renforcement de la résilience, le rétablissement de la croissance et de la marge de manœuvre budgétaire de l’État".
Le socle gouvernance et résilience sera bâti sur les interventions pour renforcer le système de gouvernance, afin d'améliorer la redevabilité et la crédibilité du gouvernement, a indiqué Vera Songwe, Directeur des opérations de la BM pour le Sénégal.
Cette institution financière annonce qu'au Sénégal, "le CPS aura [à dérouler] des activités spécifiques pour améliorer la résilience face aux changements climatiques, les capacités de gestion des risques naturels, la promotion de la sécurité alimentaire, la promotion de la paix en Casamance (Sud) et la gestion durable du capital foncier".
Le Directeur des opérations de la BM explique que "cette nouvelle stratégie se veut une traduction du changement souhaité par le peuple sénégalais, qui a voté en 2012 pour des politiques publiques générant de la croissance économique durable et capable de créer des emplois pour les jeunes et des possibilités de réduire de façon significative, voire éliminer, la pauvreté au Sénégal".
"La stratégie de partenariat entre le Sénégal et le groupe de la Banque mondiale (IDA, SFI et MIGA) est un appui à la Stratégie nationale de développement économique et social (SNDES) et aux efforts du Sénégal pour s'engager, à moyen terme, dans les chemins d’une croissance économique plus forte et une prospérité mieux partagée", a-t-elle ajouté dans le communiqué.
Dans le texte, la banque souligne que "pour être un pays émergent, le Sénégal a besoin d'une amélioration considérable de son secteur privé et de son cadre macroéconomique et budgétaire". Elle déclare que "la façon dont le CPS fait face à ce défi est concentrée dans son premier pilier : accélérer la croissance inclusive et la création d'emplois".
"Compte tenu des contraintes budgétaires, notre intervention sera axée sur les activités qui contribuent à réduire les dépenses publiques en impliquant davantage le secteur privé et en exploitant les marchés régionaux et internationaux, notamment dans les secteurs de l’énergie et de l’agriculture", a encore expliqué Mme Songwe.
Avec le troisième pilier du CPS -qui consiste à améliorer la prestation des services-, la BM "va appuyer le gouvernement du Sénégal à améliorer l'allocation et l'efficacité des dépenses publiques pour avoir des résultats probants, en particulier dans les secteurs sociaux", rapporte le communiqué. Il est mentionné dans le texte que "ce pilier est axé sur l'amélioration de la gouvernance, l'accès et l'équité dans les secteurs sociaux".
La stratégie de partenariat entre le Sénégal et la BM a été élaborée "de façon participative", à travers des consultations intensives et continues avec toutes les parties prenantes, y compris le secteur privé, le Parlement, le monde académique, les mouvements de jeunesse, les organisations de la société civile, la communauté des donateurs, déclare l'institution financière.
Cette stratégie a été validée par le gouvernement du Sénégal qui "a reconnu sa pertinence par rapport à la Stratégie nationale de développement économique et sociale", fait-elle valoir.
Selon le communiqué, le groupe de la BM (IDA, SFI et MIGA) a actuellement un portefeuille de 1.190 millions de dollars (environ 600 milliards de francs CFA) au Sénégal, dont 958 millions de dollars (environ 470 milliards de francs CFA) engagés par l’IDA à travers 17 projets actifs et huit dons des fonds fiduciaires.
Le taux de décaissement cumulé au 31 janvier 2013 est de 43%, le montant du portefeuille de l'IDA et des dons non encore décaissés est de 562 millions de dollars (environ 276 milliards de francs CFA), précise-t-on de même source.
OID/ESF
La nouvelle stratégie, "avec son socle et ses deux piliers, propose un levier pour agréger des ressources substantielles de l’IDA (Association internationale de développement), de la SFI (Société financière internationale), de la MIGA (Agence multilatérale de garantie des investissements), des fonds fiduciaires", explique la BM dans un communiqué adressé à l'APS.
Elle indique que la CPS "veut favoriser une approche régionale, ainsi qu’une meilleure coordination des interventions des partenaires internationaux du Sénégal".
De même source, on explique que "l'objectif général du CPS sera l'amélioration de la gouvernance, le renforcement de la résilience, le rétablissement de la croissance et de la marge de manœuvre budgétaire de l’État".
Le socle gouvernance et résilience sera bâti sur les interventions pour renforcer le système de gouvernance, afin d'améliorer la redevabilité et la crédibilité du gouvernement, a indiqué Vera Songwe, Directeur des opérations de la BM pour le Sénégal.
Cette institution financière annonce qu'au Sénégal, "le CPS aura [à dérouler] des activités spécifiques pour améliorer la résilience face aux changements climatiques, les capacités de gestion des risques naturels, la promotion de la sécurité alimentaire, la promotion de la paix en Casamance (Sud) et la gestion durable du capital foncier".
Le Directeur des opérations de la BM explique que "cette nouvelle stratégie se veut une traduction du changement souhaité par le peuple sénégalais, qui a voté en 2012 pour des politiques publiques générant de la croissance économique durable et capable de créer des emplois pour les jeunes et des possibilités de réduire de façon significative, voire éliminer, la pauvreté au Sénégal".
"La stratégie de partenariat entre le Sénégal et le groupe de la Banque mondiale (IDA, SFI et MIGA) est un appui à la Stratégie nationale de développement économique et social (SNDES) et aux efforts du Sénégal pour s'engager, à moyen terme, dans les chemins d’une croissance économique plus forte et une prospérité mieux partagée", a-t-elle ajouté dans le communiqué.
Dans le texte, la banque souligne que "pour être un pays émergent, le Sénégal a besoin d'une amélioration considérable de son secteur privé et de son cadre macroéconomique et budgétaire". Elle déclare que "la façon dont le CPS fait face à ce défi est concentrée dans son premier pilier : accélérer la croissance inclusive et la création d'emplois".
"Compte tenu des contraintes budgétaires, notre intervention sera axée sur les activités qui contribuent à réduire les dépenses publiques en impliquant davantage le secteur privé et en exploitant les marchés régionaux et internationaux, notamment dans les secteurs de l’énergie et de l’agriculture", a encore expliqué Mme Songwe.
Avec le troisième pilier du CPS -qui consiste à améliorer la prestation des services-, la BM "va appuyer le gouvernement du Sénégal à améliorer l'allocation et l'efficacité des dépenses publiques pour avoir des résultats probants, en particulier dans les secteurs sociaux", rapporte le communiqué. Il est mentionné dans le texte que "ce pilier est axé sur l'amélioration de la gouvernance, l'accès et l'équité dans les secteurs sociaux".
La stratégie de partenariat entre le Sénégal et la BM a été élaborée "de façon participative", à travers des consultations intensives et continues avec toutes les parties prenantes, y compris le secteur privé, le Parlement, le monde académique, les mouvements de jeunesse, les organisations de la société civile, la communauté des donateurs, déclare l'institution financière.
Cette stratégie a été validée par le gouvernement du Sénégal qui "a reconnu sa pertinence par rapport à la Stratégie nationale de développement économique et sociale", fait-elle valoir.
Selon le communiqué, le groupe de la BM (IDA, SFI et MIGA) a actuellement un portefeuille de 1.190 millions de dollars (environ 600 milliards de francs CFA) au Sénégal, dont 958 millions de dollars (environ 470 milliards de francs CFA) engagés par l’IDA à travers 17 projets actifs et huit dons des fonds fiduciaires.
Le taux de décaissement cumulé au 31 janvier 2013 est de 43%, le montant du portefeuille de l'IDA et des dons non encore décaissés est de 562 millions de dollars (environ 276 milliards de francs CFA), précise-t-on de même source.
OID/ESF