DAGANA - DEVELOPPEMENT AGRICOLE DU LAC DE GUIERS : 700 millions de la Corée pour 3 villages



Le directeur de Cabinet du ministre de l’Agriculture et de l’Elevage, Ibrahima Diouck, et son homologue du ministère de l’Education, Joseph Pierre Ndiaye, ont coprésidé, hier au village de Pakh, la cérémonie officielle de pose de la première pierre du projet d’amélioration de la productivité agricole dans le département de Dagana.

aEn présence du directeur général de la Saed, Mamoudou Dème, du président du cercle d’amitié Sénégal-Corée du Sud, Déthié Diouf, l’Ambassadeur de la République de Corée à Dakar, Donghwan Choi, a précisé que ce projet est financé par l’Agence coréenne de coopération internationale pour un coût global de 700 millions Cfa et pour une durée de trois ans (2007-2009). Il sera mis en œuvre conjointement par le gouvernement de la République de Corée et le Sénégal, par l’entremise de la Saed.

Ce programme, a-t-il poursuivi, concerne trois villages du Lac de Guiers, notamment Pakh, Bountou Bath et Ouroulbé, situés dans la communauté rurale de Ronkh, à une centaine de kilomètres de la capitale du nord. Dans le cadre de ce projet, a souligné l’ambassadeur Donghwan Choi, il est prévu la réhabilitation et l’extension du périmètre irrigué de Bountou Bath pour une superficie de 120 ha, la réalisation d’une station de pompage équipée pour l’irrigation de ces 120 ha, la construction d’une piste de production de 8,5 km, d’une case de santé, d’une salle de réunion pour les populations, d’un hangar pour entreposer le matériel agricole, de six nouvelles salles de classe (qui seront équipées), la réhabilitation de l’école primaire et l’appui aux organisations paysannes pour la formation, la recherche et le développement, la vulgarisation et le suivi. Dans le cadre de cette coopération sénégalo-coréenne, a-t-il ajouté, il est également prévu une assistance et un appui-conseil aux agriculteurs et autres activités visant la promotion de la formation et l’amélioration des conditions de vie et de travail des populations rurales.

Ce projet, selon lui, pourrait parfaitement s’inscrire dans le cadre du plan Reva initié par le président Wade et qui a pour but de fixer dans leur terroir les populations et les jeunes en particulier. En responsabilisant ces villageois dans leurs activités agricoles, ils auront plus à cœur de poursuivre leurs efforts après le départ des coopérants coréens. Ce programme, a-t-il rappelé, marque le début d’autres projets de coopération entre le Sénégal et la République de Corée qui seront mis en oeuvre dans les autres régions du Sénégal, dans les secteurs de l’aquaculture et de l’éducation. Nos partenaires de la Corée du Sud oeuvrent aussi dans le sens de la réhabilitation des périmètres irrigués villageois (Piv) de Thiangaye, Dimat et Thillé. C’est un autre projet qui va bientôt démarrer ses activités dans le département de Podor, a-t-il martelé, avant de remettre des lots importants de fournitures scolaires aux populations de ces trois villages bénéficiaires de ce programme de 700 millions Cfa. Le directeur de Cabinet du ministre de l’Education, Joseph Pierre Ndiaye, s’est réjoui, au nom du Pr. Moustapha Sourang, de la prise en compte des problèmes d’éducation dans le cadre de ce projet.

La construction de ces six salles de classe, selon lui, cadre avec les objectifs du Pdef et contribuera à améliorer le taux brut de scolarisation dans les villages concernés. Pour son homologue du ministère de l’Agriculture, Ibrahima Diouck, les interventions de la Corée du Sud ont commencé avec le projet pilote de riziculture irriguée de Bountou Bath, qui a été réalisé entre 1988 et 1991. C’est au cours de ce projet que le premier périmètre irrigué de 60 ha a été créé pour les villages de Pakh, Bountou Bath et Ouroulbé. La réalisation des périmètres irrigués, contribuera, de l’avis de M. Diouck, à l’amélioration des sources de revenus des populations et de leurs conditions de vie. Quant à la mise en place des équipements et autres matériels agricoles, elle favorisera la modernisation de l’agriculture et l’allègement des travaux de la femme. Selon M. Diouck, le manque d’infrastructures, notamment routières, constitue un obstacle majeur au développement des zones rurales. La construction de cette piste d’accès à la route nationale 2, qui s’étend sur 8 km, désenclavera ces trois villages du Lac de Guiers et permettra la circulation en toute quiétude des personnes et des biens pendant toute l’année.

Auparavant, le président du comité de gestion de ce projet, Aldiouma Boh, et le président du conseil rural de Ronkh, Moussa Diop, ont magnifié l’exemplarité de la coopération sénégalo-coréenne qui leur apporte un baume au cœur et qui leur permet, à court terme, de prendre en charge leur propre développement.

Le Soleil

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Commentaires articles

1.Posté par ousseynou sarr le 20/06/2012 22:25
je reside a PAKH?je suis etudiant à lucad je suis ravi de cet projet finacé par la coree dans notre localité pour l'amélioration de l'agriculture parcontre le va à vau l'eau en echec et les dirigeant l'ont mis en location et la population est restée sans terres
ca me fait tres mal de voir ce beau projet tombé à l'echec a cause d'une mauvaise gestion finaciere et des dirigeants malhonnétes
je demande impérativement à la direction koica de venir a PAKH pour découvrir la realite.
en réalité l'équipe qui était chargée de l'administration a échoué et le s'est retouvé entre les mains d'un autre opérateur en location.tous les fonds ont été volés par les dirigeant et cela a entrainé un conflit.pour plus de renseignements appelez moi 77 451 55 86

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