Le déficit pluviométrique enregistré cette année durant la campagne agricole au Sud du pays pourrait engendrer de sérieuses difficultés dans la production de riz dans la région de Ziguinchor. Dans le département de Bignona où l’entente de Diouloulou est en train d’expérimenter la multiplication de semences riz, aucune variété n’est arrivée en ce moment en épiaison alors que le stress hydrique a fini d’atteindre des proportions inquiétantes dans la zone.
La visite guidée effectuée en compagnie des membres du comité inter-région pour la multiplication des semences de riz dans les deux régions de la Casamance naturelle et des techniciens de la recherche agricole et des structures d’encadrement en fin de semaine dernière a permis de constater de visu les conséquences du déficit pluviométrique que la région de Ziguinchor a connu cette année. En effet, de Badiana, sur l’axe de Diouloulou, en passant par Kabiline, dans la communauté rurale de Djignaki, sur l’ensemble des parcelles affrétées pour la multiplication des semences riz dans la région de Ziguinchor, aucune variété n’est en ce moment en épiaison.
L’évolution actuelle des cultures en ce qui concerne le riz n’est guère rassurante. Selon le président du cadre régional de concertation des ruraux, M. Aziz Badji, l’état actuel de l’évolution des cultures laissent entrevoir des lendemains inquiétants pour les producteurs de riz et les multiplicateurs de semences dans cette partie méridionale du Sénégal. La War 77 à la BG 90-2, des variétés pluviales n’ont pas encore dépassé le stade de tallage dans les rizières réservées à la multiplication des semences. Dans le Kabiline, la production de semence de riz qui tourne souvent autour de la trentaine de tonnes risque de ne pas dépasser cette année la dizaine, selon les prévisions du président du cadre local de concertation des organisations de producteurs de la zone. Selon les techniciens de l’agriculture en Casamance, cette situation, due en partie au déficit de pluie enregistré cette année dans la région de Ziguinchor, peut être liée également au déficit d’encadrement sur le terrain, au retard des semis et à la sélection des variétés adaptées en fonction des milieux. A en croire M. Sékou Diatta de la direction régionale du développement rural à Ziguinchor, parmi les difficultés qui relèvent de la compétence des paysans, on peut citer, entre autres, le choix des parcelles et la compétence des producteurs sur le terrain. Il estime qu’il faut nécessairement renforcer les capacités organisationnelles et institutionnelles des paysans pour mieux gérer la filière des semences en Casamance. Un impératif qui, poursuit-il, peut contribuer à la maîtrise de l’eau et du calendrier cultural en fonction de la séquence topographique dans les différents zones de production au niveau de la région de Ziguinchor. Son collègue du service départemental de l’agriculture à Bignona, M. Ibrahima Badji, a également abondé dans le même sens. Il estime qu’il y a lieu également d’expérimenter la mise en place des cultures à cycle court pour faire face au déficit de pluie. En ce qui concerne l’opération de la multiplication des semences en Casamance, les producteurs de l’entente de Diouloulou estiment que la question des intrants et celle liée à l’attribution des parcelles demeure encore des difficultés à résoudre si l’on veut arriver à une agriculture performante en Casamance.
Le Soleil
La visite guidée effectuée en compagnie des membres du comité inter-région pour la multiplication des semences de riz dans les deux régions de la Casamance naturelle et des techniciens de la recherche agricole et des structures d’encadrement en fin de semaine dernière a permis de constater de visu les conséquences du déficit pluviométrique que la région de Ziguinchor a connu cette année. En effet, de Badiana, sur l’axe de Diouloulou, en passant par Kabiline, dans la communauté rurale de Djignaki, sur l’ensemble des parcelles affrétées pour la multiplication des semences riz dans la région de Ziguinchor, aucune variété n’est en ce moment en épiaison.
L’évolution actuelle des cultures en ce qui concerne le riz n’est guère rassurante. Selon le président du cadre régional de concertation des ruraux, M. Aziz Badji, l’état actuel de l’évolution des cultures laissent entrevoir des lendemains inquiétants pour les producteurs de riz et les multiplicateurs de semences dans cette partie méridionale du Sénégal. La War 77 à la BG 90-2, des variétés pluviales n’ont pas encore dépassé le stade de tallage dans les rizières réservées à la multiplication des semences. Dans le Kabiline, la production de semence de riz qui tourne souvent autour de la trentaine de tonnes risque de ne pas dépasser cette année la dizaine, selon les prévisions du président du cadre local de concertation des organisations de producteurs de la zone. Selon les techniciens de l’agriculture en Casamance, cette situation, due en partie au déficit de pluie enregistré cette année dans la région de Ziguinchor, peut être liée également au déficit d’encadrement sur le terrain, au retard des semis et à la sélection des variétés adaptées en fonction des milieux. A en croire M. Sékou Diatta de la direction régionale du développement rural à Ziguinchor, parmi les difficultés qui relèvent de la compétence des paysans, on peut citer, entre autres, le choix des parcelles et la compétence des producteurs sur le terrain. Il estime qu’il faut nécessairement renforcer les capacités organisationnelles et institutionnelles des paysans pour mieux gérer la filière des semences en Casamance. Un impératif qui, poursuit-il, peut contribuer à la maîtrise de l’eau et du calendrier cultural en fonction de la séquence topographique dans les différents zones de production au niveau de la région de Ziguinchor. Son collègue du service départemental de l’agriculture à Bignona, M. Ibrahima Badji, a également abondé dans le même sens. Il estime qu’il y a lieu également d’expérimenter la mise en place des cultures à cycle court pour faire face au déficit de pluie. En ce qui concerne l’opération de la multiplication des semences en Casamance, les producteurs de l’entente de Diouloulou estiment que la question des intrants et celle liée à l’attribution des parcelles demeure encore des difficultés à résoudre si l’on veut arriver à une agriculture performante en Casamance.
Le Soleil