Luxembourg - Les pays de l’Union européenne ont promis hier de mobiliser leurs instruments d’aide disponibles pour soutenir les pays du Sahel confrontés au terrorisme d’Al-Qaïda au Maghreb, en matière de développement, de gouvernance mais aussi de sécurité.
Réunis à Luxembourg, les ministres des Affaires étrangères de l’Ue ont chargé la chef de la diplomatie européenne, Catherine Ashton, "de définir une stratégie sur le Sahel pour le début de l’année prochaine", selon le texte qu’ils ont adopté. "L’Union européenne a l’intention d’utiliser divers instruments à sa disposition d’une manière cohérente pour promouvoir la sécurité, la stabilité, le développement et la Bonne gouvernance dans la bande sahélienne", composée du Niger, de la Mauritanie et du Mali, ajoute le document. A ce stade l’Ue ne donne pas plus de détail. Mais les prises d’otages et attentats dans la région menés par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) ont fait du Sahel un des sujets prioritaires à présent pour l’Europe.
"Il y a aussi un risque systémique avec le danger d’une propagation vers l’Est de l’Afrique et un axe de crise qui rejoindrait la Somalie", estime un diplomate européen. En outre, le trafic de drogue et la criminalité dans la région préoccupent les Européens.
Dans l’immédiat, l’idée est d’apporter de l’aide au développement aux pays du Sahel ou peut-être d’envoyer des experts pour améliorer le fonctionnement des administrations locales et du système judiciaire, souligne le diplomate.
A plus long terme, parmi les idées concrètes possibles, figure aussi l’envoi d’une mission d’instructeurs pour aider à la formation de douaniers ou de forces de police dans les pays concernés.
AFP
Réunis à Luxembourg, les ministres des Affaires étrangères de l’Ue ont chargé la chef de la diplomatie européenne, Catherine Ashton, "de définir une stratégie sur le Sahel pour le début de l’année prochaine", selon le texte qu’ils ont adopté. "L’Union européenne a l’intention d’utiliser divers instruments à sa disposition d’une manière cohérente pour promouvoir la sécurité, la stabilité, le développement et la Bonne gouvernance dans la bande sahélienne", composée du Niger, de la Mauritanie et du Mali, ajoute le document. A ce stade l’Ue ne donne pas plus de détail. Mais les prises d’otages et attentats dans la région menés par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) ont fait du Sahel un des sujets prioritaires à présent pour l’Europe.
"Il y a aussi un risque systémique avec le danger d’une propagation vers l’Est de l’Afrique et un axe de crise qui rejoindrait la Somalie", estime un diplomate européen. En outre, le trafic de drogue et la criminalité dans la région préoccupent les Européens.
Dans l’immédiat, l’idée est d’apporter de l’aide au développement aux pays du Sahel ou peut-être d’envoyer des experts pour améliorer le fonctionnement des administrations locales et du système judiciaire, souligne le diplomate.
A plus long terme, parmi les idées concrètes possibles, figure aussi l’envoi d’une mission d’instructeurs pour aider à la formation de douaniers ou de forces de police dans les pays concernés.
AFP