Sur l’enveloppe de 1,300 milliard mise en œuvre dans le cadre du plan national de développement local en direction des 35 communautés rurales, aucun projet sur l’utilisation des énergies renouvelables n’a été noté pour pallier cette insuffisance. Ce que l’Ard, le conseil régional de Tambacounda et ses partenaires (Fondem, Areme, Semis) ont compris pour jeter leur dévolu sur l’utilisation des énergies renouvelables afin de répondre aux préoccupations des populations pour d’un développement harmonieux et durable des zones rurales.
L’atelier sur l’utilisation des énergies renouvelables pour le développement dans la région de Tambacounda a permis de passer en revue les facteurs bloquants de ce secteur. Pendant deux jours, autorités administratives, représentants du secteur privé, présidents de collectivités locales, représentants du Ministère de l’Energie, partenaires techniques (Fondation Energies pour le Monde, Aser et Semis, assistants communautaires, agents techniques de l’Ard et les services déconcentrés ont cogité sur la situation énergétique au Sénégal. Au niveau de la région de Tambacounda, les populations ont recours au bois de chauffe, au charbon et à l’électricité en milieu rural où résident plus de 80% de la population régionale.
La production électrique a été assurée par 6 centrales autonomes au niveau de Tambacounda, Koumpentoum, Kédougou, Bakel, Kidira et Goudiry avec une production de 4.632 KW, utilisée à hauteur de 80%. Seules les communes ont l’électricité en plein temps pendant que les autres localités tournent à mi-temps (12h sur 24). Dans le cadre du programme d’électrification rurale, beaucoup de gros villages et chefs-lieux d’arrondissement ont été raccordés au réseau électrique et, pour les énergies renouvelables, leur utilisation est peu développée malgré le potentiel existant. Seul le village de Dialacoto dispose d’une installation expérimentale en énergie solaire. Mais, l’espoir est permis avec les barrages hydroélectriques de Manantali et de Kékréty en perspective, pour la disponibilité en quantité suffisante afin d’être en phase avec les perspectives de développement de la région orientale.
le Directeur de l’Ard, Abdoul Aziz Tandia, a préconisé une bonne politique centrée autour de l’utilisation des énergies renouvelables, notamment l’énergie solaire qui peut être profitable aux populations et en même temps renforce la dynamique de développement local. Il a révélé que sur les 1,300 milliard mis en place pour les 35 collectivités décentralisées, il n’y en a aucune qui ait présenté un projet sur l’énergie, alors que la quasi-totalité des villages en souffrent.
Le Soleil
L’atelier sur l’utilisation des énergies renouvelables pour le développement dans la région de Tambacounda a permis de passer en revue les facteurs bloquants de ce secteur. Pendant deux jours, autorités administratives, représentants du secteur privé, présidents de collectivités locales, représentants du Ministère de l’Energie, partenaires techniques (Fondation Energies pour le Monde, Aser et Semis, assistants communautaires, agents techniques de l’Ard et les services déconcentrés ont cogité sur la situation énergétique au Sénégal. Au niveau de la région de Tambacounda, les populations ont recours au bois de chauffe, au charbon et à l’électricité en milieu rural où résident plus de 80% de la population régionale.
La production électrique a été assurée par 6 centrales autonomes au niveau de Tambacounda, Koumpentoum, Kédougou, Bakel, Kidira et Goudiry avec une production de 4.632 KW, utilisée à hauteur de 80%. Seules les communes ont l’électricité en plein temps pendant que les autres localités tournent à mi-temps (12h sur 24). Dans le cadre du programme d’électrification rurale, beaucoup de gros villages et chefs-lieux d’arrondissement ont été raccordés au réseau électrique et, pour les énergies renouvelables, leur utilisation est peu développée malgré le potentiel existant. Seul le village de Dialacoto dispose d’une installation expérimentale en énergie solaire. Mais, l’espoir est permis avec les barrages hydroélectriques de Manantali et de Kékréty en perspective, pour la disponibilité en quantité suffisante afin d’être en phase avec les perspectives de développement de la région orientale.
le Directeur de l’Ard, Abdoul Aziz Tandia, a préconisé une bonne politique centrée autour de l’utilisation des énergies renouvelables, notamment l’énergie solaire qui peut être profitable aux populations et en même temps renforce la dynamique de développement local. Il a révélé que sur les 1,300 milliard mis en place pour les 35 collectivités décentralisées, il n’y en a aucune qui ait présenté un projet sur l’énergie, alors que la quasi-totalité des villages en souffrent.
Le Soleil