Dakar abrite depuis hier un forum international sur la Responsabilité sociale, sociétale et environnementale des entreprises (Rse), organisé par la Rse-Sénégal, en partenariat avec l’ambassade du Canada et le Comité d’orientation et de suivi de la Stratégie de croissance accélérée (Sca). L’objectif de cette rencontre est de jeter les bases d’une véritable stratégie de promotion de la Rse.
Ce forum, qui prend fin aujourd’hui, vise à impliquer les parties prenantes à un dialogue sur le développement durable et surtout à mobiliser le milieu de l’entreprise autour de problématiques liées à la bonne gouvernance économique, au développement social et communautaire et à la préservation de l’environnement dans le cadre de leur politique de responsabilité sociétale.
Ouvrant les travaux de ce forum, le ministre d’Etat, ministre des Mines, de l’Industrie, de la Tpa et des Pme, Ousmane Ngom, a indiqué que le chef de l’Etat et le gouvernement accordent une importance capitale à la Rse.
« Dans le cadre de notre politique de développement, ces principes sont déjà intégrés aussi bien dans la Sca que dans les politiques sectorielles du gouvernement », a déclaré le ministre d’Etat.
Donnant l’exemple du secteur minier, Me Ngom a noté qu’il y a dans le Code minier un certain nombre de principes essentiels que l’on retrouve dans la Rse. « On pourrait retenir trois principes essentiels qui structurent cette politique d’exploitation de nos ressources minières. Il s’agit de la transparence, de la bonne gouvernance mais aussi du principe de solidarité nationale », a-t-il expliqué. Quant au secrétaire permanent de la Sca, M. Ibrahima Wade, il a estimé que l’émergence économique n’aura de sens que si elle permet aux populations et à la collectivité locale dans son ensemble de jouir efficacement et équitablement des fruits de la croissance. « La Rse constitue dès lors une voie pour y parvenir en ce sens qu’il est d’abord un facteur déterminant de la compétitivité économique de l’entreprise et de l’économie », a-t-il déclaré, soulignant que les expériences récentes de nations ayant fait des bonds qualitatifs montrent que le développement ne saurait se concevoir tous azimuts sans prise en compte de la dimension sociale et sociétale.
L’ambassadeur du Canada au Sénégal, M. Jean-Pierre Bolduc a, pour sa part, déclaré que pour son pays, la Rse se définit comme étant la façon dont les entreprises intègrent sur une base volontaire les préoccupations sociales, sociétales, environnementales, économiques et de main-d’œuvre dans leurs activités et dans leurs interactions avec leurs partenaires privés, gouvernementaux et locaux. « Dans le cadre de sa politique sur la Rse, le gouvernement appuiera des initiatives visant à renforcer la capacité des pays en développement à gérer leur secteur extractif et à tirer parti de ces ressources afin de réduire la pauvreté », a-t-il assuré.
Quant au coordonnateur de responsabilité sociale, sociétale et environnementale des entreprises-Sénégal, Philippe Barry, il s’est demandé si la Rse peut être un facteur de compétitivité pour l’économie. Il a estimé que les entreprises doivent prendre en compte le principe de la répartition de leurs profits dans les projets économiques communautaires.
Aliou KANDE
Le Soleil
Ce forum, qui prend fin aujourd’hui, vise à impliquer les parties prenantes à un dialogue sur le développement durable et surtout à mobiliser le milieu de l’entreprise autour de problématiques liées à la bonne gouvernance économique, au développement social et communautaire et à la préservation de l’environnement dans le cadre de leur politique de responsabilité sociétale.
Ouvrant les travaux de ce forum, le ministre d’Etat, ministre des Mines, de l’Industrie, de la Tpa et des Pme, Ousmane Ngom, a indiqué que le chef de l’Etat et le gouvernement accordent une importance capitale à la Rse.
« Dans le cadre de notre politique de développement, ces principes sont déjà intégrés aussi bien dans la Sca que dans les politiques sectorielles du gouvernement », a déclaré le ministre d’Etat.
Donnant l’exemple du secteur minier, Me Ngom a noté qu’il y a dans le Code minier un certain nombre de principes essentiels que l’on retrouve dans la Rse. « On pourrait retenir trois principes essentiels qui structurent cette politique d’exploitation de nos ressources minières. Il s’agit de la transparence, de la bonne gouvernance mais aussi du principe de solidarité nationale », a-t-il expliqué. Quant au secrétaire permanent de la Sca, M. Ibrahima Wade, il a estimé que l’émergence économique n’aura de sens que si elle permet aux populations et à la collectivité locale dans son ensemble de jouir efficacement et équitablement des fruits de la croissance. « La Rse constitue dès lors une voie pour y parvenir en ce sens qu’il est d’abord un facteur déterminant de la compétitivité économique de l’entreprise et de l’économie », a-t-il déclaré, soulignant que les expériences récentes de nations ayant fait des bonds qualitatifs montrent que le développement ne saurait se concevoir tous azimuts sans prise en compte de la dimension sociale et sociétale.
L’ambassadeur du Canada au Sénégal, M. Jean-Pierre Bolduc a, pour sa part, déclaré que pour son pays, la Rse se définit comme étant la façon dont les entreprises intègrent sur une base volontaire les préoccupations sociales, sociétales, environnementales, économiques et de main-d’œuvre dans leurs activités et dans leurs interactions avec leurs partenaires privés, gouvernementaux et locaux. « Dans le cadre de sa politique sur la Rse, le gouvernement appuiera des initiatives visant à renforcer la capacité des pays en développement à gérer leur secteur extractif et à tirer parti de ces ressources afin de réduire la pauvreté », a-t-il assuré.
Quant au coordonnateur de responsabilité sociale, sociétale et environnementale des entreprises-Sénégal, Philippe Barry, il s’est demandé si la Rse peut être un facteur de compétitivité pour l’économie. Il a estimé que les entreprises doivent prendre en compte le principe de la répartition de leurs profits dans les projets économiques communautaires.
Aliou KANDE
Le Soleil