Assurément, c’est une véritable croisade pour le consommer du maïs local que la Sodefitex déclenche en formant les restauratrices, les boulangers et les groupements féminins.
En 2004, la Sodefitex, à travers sa structure Bamtaare (base d’appui aux méthodes et techniques pour l’agriculture, les autres activités rurales et l’environnement), fait corps avec sa philosophie pour la promotion de la nouvelle économie rurale. En se dotant d’une minoterie, c’est l’option fondamentale de diversification et de promotion des céréales, particulièrement le maïs. Pour Goule Guèye, le directeur de Bamtaaré, Sodefitex, cette année, a un important programme test de vulgarisation du maïs sur 570 ha, avec l’appui du projet croissance économique de l’Usaid qui a touché 350 producteurs modèles de la fédération des maïsiculteurs unis (Femu) encadrés par Bamtaare. Cela rentre dans le cadre du projet de lutte contre l’insécurité alimentaire et la pauvreté lancé par le gouvernement à travers la Goana, qui a reçu un écho favorable du coté de l’Usaid dira M Gueye. Pour Oumou Sakho Diané directrice du centre régional de l’enseignement technique féminin, les experts de l’école proposent le Sankhal Dioup, le Mbengue au poisson qui est comme le plat national, le Guemb avec la farine de maïs, le Dioukha comme plat de résistance, la salade de céréales en entrée et comme désert, le Lakh, le Thiagri à côté du beignet Fataya. Tout cela pour, selon elle, changer les habitudes alimentaires D’après Ardo Seck, le responsable du pôle agroindustriel chargé de la diversification de Bamtaare, la valorisation des produits locaux reste un levier incontournable pour la relance des produits agricoles dont la valorisation passe par la transformation. Pour gagner la bataille de la consommation locale, il faut, selon M Seck, vulgariser des mets succulents et peu coûteux, faciles à réaliser et parvenant aux consommateurs très compétitifs. C’est pourquoi, avec le Cretef et l’Usaid, il s’agit de mener la bataille contre l’hémorragie financière que subit l’économie du pays consécutivement aux importations des céréales.
Ces cycles de formation pour la valorisation du maïs cible les restauratrices et les boulangers, selon Mamadou Souaré du projet croissance économique de l’Usaid. En partenariat avec la Sodefitex, le programme permet de sécuriser la production par la mise à disposition de semences. Les producteurs y trouvent leur compte avec une demande avérée.
Pape Demba SIDIBE
Le Soleil
En 2004, la Sodefitex, à travers sa structure Bamtaare (base d’appui aux méthodes et techniques pour l’agriculture, les autres activités rurales et l’environnement), fait corps avec sa philosophie pour la promotion de la nouvelle économie rurale. En se dotant d’une minoterie, c’est l’option fondamentale de diversification et de promotion des céréales, particulièrement le maïs. Pour Goule Guèye, le directeur de Bamtaaré, Sodefitex, cette année, a un important programme test de vulgarisation du maïs sur 570 ha, avec l’appui du projet croissance économique de l’Usaid qui a touché 350 producteurs modèles de la fédération des maïsiculteurs unis (Femu) encadrés par Bamtaare. Cela rentre dans le cadre du projet de lutte contre l’insécurité alimentaire et la pauvreté lancé par le gouvernement à travers la Goana, qui a reçu un écho favorable du coté de l’Usaid dira M Gueye. Pour Oumou Sakho Diané directrice du centre régional de l’enseignement technique féminin, les experts de l’école proposent le Sankhal Dioup, le Mbengue au poisson qui est comme le plat national, le Guemb avec la farine de maïs, le Dioukha comme plat de résistance, la salade de céréales en entrée et comme désert, le Lakh, le Thiagri à côté du beignet Fataya. Tout cela pour, selon elle, changer les habitudes alimentaires D’après Ardo Seck, le responsable du pôle agroindustriel chargé de la diversification de Bamtaare, la valorisation des produits locaux reste un levier incontournable pour la relance des produits agricoles dont la valorisation passe par la transformation. Pour gagner la bataille de la consommation locale, il faut, selon M Seck, vulgariser des mets succulents et peu coûteux, faciles à réaliser et parvenant aux consommateurs très compétitifs. C’est pourquoi, avec le Cretef et l’Usaid, il s’agit de mener la bataille contre l’hémorragie financière que subit l’économie du pays consécutivement aux importations des céréales.
Ces cycles de formation pour la valorisation du maïs cible les restauratrices et les boulangers, selon Mamadou Souaré du projet croissance économique de l’Usaid. En partenariat avec la Sodefitex, le programme permet de sécuriser la production par la mise à disposition de semences. Les producteurs y trouvent leur compte avec une demande avérée.
Pape Demba SIDIBE
Le Soleil