Un forum sous-régional sur la transhumance sera organisé dans une région frontalière du Sénégal en novembre prochain. Cette révélation a été faite, hier, par le colonel Adama Ly, coordonnateur du projet de gestion intégrée des écosystèmes dans quatre paysages représentatifs du Sénégal (Pgies). Ce projet a soutenu 116 micro-projets d’un montant de 334 millions de FCfa dans 109 villages, au profit de 6665 bénéficiaires dont 53,40 % de femmes.
Selon lui, face aux nombreux conflits entre éleveurs et paysans, cette rencontre sera une occasion pour discuter en long et en large des problèmes qui opposent très souvent ces catégories de la population. Face aux membres du comité de pilotage du Pgies, Mme Ndiaye Gogo Macina, conseiller technique du ministre de l’Environnement, de la Protection de la nature et des Bassins de rétention et des Lacs artificiels, Djibo Kâ, a dit tout l’intérêt que ce dernier attend du Pgies. Par la suite, le coordonnateur, le colonel Ly, a fait le point sur les différentes étapes menées depuis 2002. D’après lui, les populations des régions concernées par le projet ont mis en place des chartes locales après concertation. Ces décisions ont été par la suite approuvées par les autorités de l’Etat au niveau décentralisé (sous-préfets et préfets). Il s’agit d’une véritable décentralisation des services des Eaux et Forêts au plus bas niveau dans la région. « Nous avons constaté que la surveillance des ressources naturelles est devenue plus facile à la base », a souligné M. Ly. Sur le bilan, le rapport de présentation du colonel Ly indique que le Pgies vise, à travers ces actions de démonstration, à ce qu’au moins 30 % des acteurs à la base au niveau des sites tests aient des revenus supérieurs au seuil de pauvreté, à travers notamment l’accroissement des rendements des systèmes de production agricoles et pastorales dans les terroirs villageois au bout de 7 ans. Il souligne que 116 micro-projets d’un montant de 334 millions de FCfa sont financés dans 109 villages, au profit de 6665 bénéficiaires dont 53,40 % de femmes. Ces financements ont permis l’établissement de 9 mutuelles d’épargne et de crédit agréés par le ministère des Finances.
Au sortir des discussions, il a été retenu la tenue d’ateliers dans la région de Tambacounda et plus précisément à Simenti, suivie de visites de terrains. Une plus grande implication de la presse dans le cadre de la sensibilisation des populations a été aussi recommandée.
Le soleil
Selon lui, face aux nombreux conflits entre éleveurs et paysans, cette rencontre sera une occasion pour discuter en long et en large des problèmes qui opposent très souvent ces catégories de la population. Face aux membres du comité de pilotage du Pgies, Mme Ndiaye Gogo Macina, conseiller technique du ministre de l’Environnement, de la Protection de la nature et des Bassins de rétention et des Lacs artificiels, Djibo Kâ, a dit tout l’intérêt que ce dernier attend du Pgies. Par la suite, le coordonnateur, le colonel Ly, a fait le point sur les différentes étapes menées depuis 2002. D’après lui, les populations des régions concernées par le projet ont mis en place des chartes locales après concertation. Ces décisions ont été par la suite approuvées par les autorités de l’Etat au niveau décentralisé (sous-préfets et préfets). Il s’agit d’une véritable décentralisation des services des Eaux et Forêts au plus bas niveau dans la région. « Nous avons constaté que la surveillance des ressources naturelles est devenue plus facile à la base », a souligné M. Ly. Sur le bilan, le rapport de présentation du colonel Ly indique que le Pgies vise, à travers ces actions de démonstration, à ce qu’au moins 30 % des acteurs à la base au niveau des sites tests aient des revenus supérieurs au seuil de pauvreté, à travers notamment l’accroissement des rendements des systèmes de production agricoles et pastorales dans les terroirs villageois au bout de 7 ans. Il souligne que 116 micro-projets d’un montant de 334 millions de FCfa sont financés dans 109 villages, au profit de 6665 bénéficiaires dont 53,40 % de femmes. Ces financements ont permis l’établissement de 9 mutuelles d’épargne et de crédit agréés par le ministère des Finances.
Au sortir des discussions, il a été retenu la tenue d’ateliers dans la région de Tambacounda et plus précisément à Simenti, suivie de visites de terrains. Une plus grande implication de la presse dans le cadre de la sensibilisation des populations a été aussi recommandée.
Le soleil