Découpement administratif de la région de Kédougou : L’érection des chefs-lieux de sous-préfecture provoque un concert de protestations
‘Nous exigeons de l’Etat d’ériger Nafadji en un chef-lieu de sous-préfecture’. C’est le cri de cœur de l’association dénommée le ‘Daboya’ qui réunit l’ensemble des populations et ressortissants du village de Nafadji, une localité du département de Saréya située dans la région de Kédougou. En point de presse hier aux Parcelles assainies, le collectif, se basant sur des rumeurs selon lesquelles le village de Nafadji n’est pas retenu comme chef-lieu de sous-préfecture dans le découpage administratif de la nouvelle région, est monté au créneau. Sa bataille : inviter les autorités administratives à tenir compte des réalités du terroir dans le plan de découpage de la région de Kédougou. ‘Le problème du découpage administratif de la région de Kédougou est très délicat. Si nous avons fait ce genre de proposition, c’est que nous maîtrisons mieux le milieu et voulons aider l’Etat à poser les meilleurs actes administratifs’, souligne Kémoko Danfakha, président du Collectif le Daboya.
Si le découpage administratif des départements de Kédougou (Kédougou, Saréya et Salémata) n’a pas suscité de contestations, la procédure en vue de l’érection de certaines localités en communautés rurales ou chef-lieu de sous-préfecture risque de soulever une vague de protestations et créer une pomme de discorde entre certaines localités. En effet, le collectif de l’association le Daboya estime que le non choix du village de Nafadji en chef-lieu de sous-préfecture serait une ‘injustice’. Injustice d’autant plus Nafadji répond à tous les critères qui peuvent faire de la localité un chef-lieu de sous-préfecture, ajoute le Daboya. Nafadji regroupe trente villages avec une population estimée à vingt mille habitants. Sur le plan équipement, il dispose de plusieurs infrastructures, notamment un dispensaire et une maternité équipée, deux forages marteaux fond de trou, un cycle complet de l’élémentaire avec 6 classes qui attend d’être complété par un Cem.
Wal Fadjri
Si le découpage administratif des départements de Kédougou (Kédougou, Saréya et Salémata) n’a pas suscité de contestations, la procédure en vue de l’érection de certaines localités en communautés rurales ou chef-lieu de sous-préfecture risque de soulever une vague de protestations et créer une pomme de discorde entre certaines localités. En effet, le collectif de l’association le Daboya estime que le non choix du village de Nafadji en chef-lieu de sous-préfecture serait une ‘injustice’. Injustice d’autant plus Nafadji répond à tous les critères qui peuvent faire de la localité un chef-lieu de sous-préfecture, ajoute le Daboya. Nafadji regroupe trente villages avec une population estimée à vingt mille habitants. Sur le plan équipement, il dispose de plusieurs infrastructures, notamment un dispensaire et une maternité équipée, deux forages marteaux fond de trou, un cycle complet de l’élémentaire avec 6 classes qui attend d’être complété par un Cem.
Wal Fadjri
