Dakar, 20 déc (APS) - Trois organisations de défense des droits de l'homme ont salué jeudi l’adoption, par l’Assemblée nationale du Sénégal, d'une loi portant création de chambres africaines extraordinaires au sein des juridictions sénégalaises pouvant juger à Dakar l'ex-président tchadien Hissène Habré.
"La Ligue sénégalaise des droits humains (LSDH), la Rencontre africaine des droits de l’homme (RADDHO) et Amnesty International/Section Sénégal (AI/Sénégal) saluent l’adoption, par l’Assemblée nationale sénégalaise, de la loi portant création de chambres africaines extraordinaires au sein des juridictions sénégalaises'', rapporte un communiqué de ces trois organisations.
Selon elles, l'adoption de ladite loi par les députés sénégalais, mercredi, est "un pas décisif et irréversible vers la tenue du procès de Monsieur Hissène Habré", l'ancien président tchadien vivant en exil au Sénégal depuis une vingtaine d'années.
"Nos organisations exhortent par la même occasion les autorités sénégalaises à matérialiser leurs engagements souscrits au démarrage du procès [de M. Habré] au plus tard fin décembre 2012", lit-on dans le communiqué.
En août dernier, le Sénégal a donné son accord au projet de l’Union africaine (UA) pour juger Hissène Habré devant un tribunal spécial au sein du système judiciaire sénégalais présidé par des juges africains nommés par l’organisation continentale.
La création de chambres africaines extraordinaires au sein des juridictions sénégalaises permettra de juger l’ancien président tchadien.
ESF/SAB
"La Ligue sénégalaise des droits humains (LSDH), la Rencontre africaine des droits de l’homme (RADDHO) et Amnesty International/Section Sénégal (AI/Sénégal) saluent l’adoption, par l’Assemblée nationale sénégalaise, de la loi portant création de chambres africaines extraordinaires au sein des juridictions sénégalaises'', rapporte un communiqué de ces trois organisations.
Selon elles, l'adoption de ladite loi par les députés sénégalais, mercredi, est "un pas décisif et irréversible vers la tenue du procès de Monsieur Hissène Habré", l'ancien président tchadien vivant en exil au Sénégal depuis une vingtaine d'années.
"Nos organisations exhortent par la même occasion les autorités sénégalaises à matérialiser leurs engagements souscrits au démarrage du procès [de M. Habré] au plus tard fin décembre 2012", lit-on dans le communiqué.
En août dernier, le Sénégal a donné son accord au projet de l’Union africaine (UA) pour juger Hissène Habré devant un tribunal spécial au sein du système judiciaire sénégalais présidé par des juges africains nommés par l’organisation continentale.
La création de chambres africaines extraordinaires au sein des juridictions sénégalaises permettra de juger l’ancien président tchadien.
ESF/SAB