Saly, 18 déc (APS) – L’institutionnalisation du dialogue social en Afrique est un pertinent outil pour la promotion de la paix et de la démocratie dans les pays africains bénéficiaires des actions du projet PRODIAF (Programme de promotion du dialogue social en Afrique), ont soutenu des acteurs de cette problématique.
Présents depuis vendredi à Saly (Mbour) où ils doivent participer, durant deux jours, à la réunion régionale sur la validation du patrimoine méthodologique et la capitalisation des expériences du PRODIAF, les représentants des pays francophones de l’Afrique de l’Ouest et du Centre ont, à l’unanimité, salué les résultats obtenus grâce à la mise en place du dialogue social dans leurs pays.
En Guinée, le dialogue social a permis d’éviter le pire, selon la ministre d’Etat, ministre de la Fonction publique, des Réformes administratives, du Travail et de l’Emploi Mariame Penda Diallo.
"Tous les acteurs ont compris la nécessité d’impulser le dialogue social à tous les niveaux et à toutes les composantes de la société", a-t-elle déclaré en marge de la réunion.
Mme Diallo a ajouté que son gouvernement travaille à la mise en place d’un cadre institutionnel pour aider la Guinée à sortir de la situation de violence et d’instabilité dans laquelle elle plongée depuis plusieurs décennies.
"Je félicite l’armée guinéenne car des hauts cadres de l’armée ont réussi à redorer son blason en réussissant à réconcilier l’armée avec les populations. Et avec le dialogue, il on renoué avec le mouvement des femmes guinéennes", a encore dit Madame Diallo.
Au Burkina Faso, l’état du dialogue social demeure encourageant, selon le ministre du travail et de la Sécurité sociale Amadou Adrien Koné.
"Nous avons un cadre bien formalisé de discussions entre le gouvernement et les acteurs sociaux et il nous permet d’arriver à des consensus et de gérer les problèmes sociaux", a-t-il dit.
Pour lui, le PRODIAF est venu renforcer ce cadre : "Il a été un catalyseur", a-t-il reconnu, soutenant que son pays compte s’inspirer de l’expérience des autres pour institutionnaliser le dialogue social avec la mise en place d’un Comité national du dialogue social.
Pour le Togo, les acquis sont "réels" et ont permis d’éviter des situations de conflit, a confié la Rapporteur de Conseil national du dialogue social Lawson Oloukounle Nadou.
Interpellée sur la situation du dialogue social dans son pays, elle a indiqué qu’il était "une réalité de tous les jours qui permet d’éviter des situations de conflit et permet aussi aux travailleurs de comprendre les réalités du gouvernement pour arriver à un juste milieu".
Cependant, les uns et les autres nourrissent des inquiétudes quant à l’arrêt du projet PRODIAF, deux ans plus tôt que prévu dans les 18 pays où il a été mis en œuvre.
Sur ce point, le directeur adjoint du Bureau Afrique du BIT Mpeng Kabundi s’est montré rassurant. "Il n’y a pas lieu d’angoisser, nous avons l’obligation de renforcer le dialogue social".
"Ce serait suicidaire de tuer les outils du dialogue social. On s’est focalisé sur l’après PRODIAF mais je voudrais qu’on réfléchisse sur ce que nous allons faire", afin de capitaliser et de voir "d’autre mécanismes par lesquels on peut continuer à appuyer les pays", a-t-il dit au cours de la conférence de presse tenue après les présentations de la journée.
Les préoccupations des uns et des autres ont à cet effet porté sur les résultats de l’évaluation par des évaluateurs indépendants des acquis notés (produits méthodologiques, stratégies, savoir faire, partenariat), ainsi que sur la restitution de l’étude sur le patrimoine méthodologique de PRODIAF.
Parlant de la transition, il a indiqué que le BIT a pris les mesures adéquates pour la mener à bien, soulignant qu’elle sera bien gérée.
BS/BK
Présents depuis vendredi à Saly (Mbour) où ils doivent participer, durant deux jours, à la réunion régionale sur la validation du patrimoine méthodologique et la capitalisation des expériences du PRODIAF, les représentants des pays francophones de l’Afrique de l’Ouest et du Centre ont, à l’unanimité, salué les résultats obtenus grâce à la mise en place du dialogue social dans leurs pays.
En Guinée, le dialogue social a permis d’éviter le pire, selon la ministre d’Etat, ministre de la Fonction publique, des Réformes administratives, du Travail et de l’Emploi Mariame Penda Diallo.
"Tous les acteurs ont compris la nécessité d’impulser le dialogue social à tous les niveaux et à toutes les composantes de la société", a-t-elle déclaré en marge de la réunion.
Mme Diallo a ajouté que son gouvernement travaille à la mise en place d’un cadre institutionnel pour aider la Guinée à sortir de la situation de violence et d’instabilité dans laquelle elle plongée depuis plusieurs décennies.
"Je félicite l’armée guinéenne car des hauts cadres de l’armée ont réussi à redorer son blason en réussissant à réconcilier l’armée avec les populations. Et avec le dialogue, il on renoué avec le mouvement des femmes guinéennes", a encore dit Madame Diallo.
Au Burkina Faso, l’état du dialogue social demeure encourageant, selon le ministre du travail et de la Sécurité sociale Amadou Adrien Koné.
"Nous avons un cadre bien formalisé de discussions entre le gouvernement et les acteurs sociaux et il nous permet d’arriver à des consensus et de gérer les problèmes sociaux", a-t-il dit.
Pour lui, le PRODIAF est venu renforcer ce cadre : "Il a été un catalyseur", a-t-il reconnu, soutenant que son pays compte s’inspirer de l’expérience des autres pour institutionnaliser le dialogue social avec la mise en place d’un Comité national du dialogue social.
Pour le Togo, les acquis sont "réels" et ont permis d’éviter des situations de conflit, a confié la Rapporteur de Conseil national du dialogue social Lawson Oloukounle Nadou.
Interpellée sur la situation du dialogue social dans son pays, elle a indiqué qu’il était "une réalité de tous les jours qui permet d’éviter des situations de conflit et permet aussi aux travailleurs de comprendre les réalités du gouvernement pour arriver à un juste milieu".
Cependant, les uns et les autres nourrissent des inquiétudes quant à l’arrêt du projet PRODIAF, deux ans plus tôt que prévu dans les 18 pays où il a été mis en œuvre.
Sur ce point, le directeur adjoint du Bureau Afrique du BIT Mpeng Kabundi s’est montré rassurant. "Il n’y a pas lieu d’angoisser, nous avons l’obligation de renforcer le dialogue social".
"Ce serait suicidaire de tuer les outils du dialogue social. On s’est focalisé sur l’après PRODIAF mais je voudrais qu’on réfléchisse sur ce que nous allons faire", afin de capitaliser et de voir "d’autre mécanismes par lesquels on peut continuer à appuyer les pays", a-t-il dit au cours de la conférence de presse tenue après les présentations de la journée.
Les préoccupations des uns et des autres ont à cet effet porté sur les résultats de l’évaluation par des évaluateurs indépendants des acquis notés (produits méthodologiques, stratégies, savoir faire, partenariat), ainsi que sur la restitution de l’étude sur le patrimoine méthodologique de PRODIAF.
Parlant de la transition, il a indiqué que le BIT a pris les mesures adéquates pour la mener à bien, soulignant qu’elle sera bien gérée.
BS/BK