Dakar, 3 sept (APS) - 21 % des espèces d’eau douce d’Afrique continentale sont menacées d’extinction, indique l’Union mondiale pour la conservation de la nature (UICN) qui estime que cette situation met en péril les moyens de subsistance de millions de personnes.
"Dans le cadre de l’étude la plus complète réalisée jusqu’à présent sur le sujet, 5167 espèces africaines d’eau douce ont été évaluées par 200 scientifiques sur une période de cinq ans pour la liste rouge UICN des espèces menacées, dont tous les poissons d’eau douce, mollusques, crabes, libellules et demoiselles connus, ainsi que quelques familles de plantes aquatiques’’, explique l’UICN dans un communiqué transmis à l’APS.
Selon l’organisation, ’’l’agriculture, l’extraction d’eau, les barrages et les espèces exotiques envahissantes sont les principales menaces qui pèsent sur ces espèces’’.
‘’Compte tenu de l’importance de l’enjeu, souligne l’UICN, les eaux intérieures doivent être gérées non seulement pour l’approvisionnement en eau douce, mais aussi pour préserver la richesse biologique qu’elles abritent’’.
‘’Même la perte d’une seule espèce peut avoir des effets catastrophiques sur les moyens d’existence humains’’, estime l’organisation, soulignant qu’un groupe de poissons connus localement sous le nom de ‘’chambo’’, est une source importante d’alimentation au lac Malawi.
‘’Au lac Victoria, le déclin de la qualité de l’eau et l’introduction de la perche du Nil a entraîné une importante réduction des populations de nombre d’espèces endémiques depuis trente ans, mettant en danger la pêche traditionnelle’’, s’indigne l’UICN.
‘’Dans la région des grands lacs, souligne le communiqué, le poisson est la principale source de protéines et de revenus pour de nombreuses populations comptant parmi les plus pauvres du continent. Il est estimé qu’en Afrique subsaharienne, la subsistance de quelque 7,5 millions de personnes dépend de la pêche en eau douce’’.
Non seulement l’étude met en lumière ’’l’état menacé de notre environnement naturel’’, mais elle comporte aussi des informations essentielles pour les décideurs en vue de l’exploitation et de la gestion des ressources en eau douce sur le continent africain.
Pour l’UICN,’’les résultats sont particulièrement importants pour les gestionnaires, puisque les espèces ont été cartographiées et rattachées à leurs bassins hydrographiques respectifs’’.
ASB/ASG
"Dans le cadre de l’étude la plus complète réalisée jusqu’à présent sur le sujet, 5167 espèces africaines d’eau douce ont été évaluées par 200 scientifiques sur une période de cinq ans pour la liste rouge UICN des espèces menacées, dont tous les poissons d’eau douce, mollusques, crabes, libellules et demoiselles connus, ainsi que quelques familles de plantes aquatiques’’, explique l’UICN dans un communiqué transmis à l’APS.
Selon l’organisation, ’’l’agriculture, l’extraction d’eau, les barrages et les espèces exotiques envahissantes sont les principales menaces qui pèsent sur ces espèces’’.
‘’Compte tenu de l’importance de l’enjeu, souligne l’UICN, les eaux intérieures doivent être gérées non seulement pour l’approvisionnement en eau douce, mais aussi pour préserver la richesse biologique qu’elles abritent’’.
‘’Même la perte d’une seule espèce peut avoir des effets catastrophiques sur les moyens d’existence humains’’, estime l’organisation, soulignant qu’un groupe de poissons connus localement sous le nom de ‘’chambo’’, est une source importante d’alimentation au lac Malawi.
‘’Au lac Victoria, le déclin de la qualité de l’eau et l’introduction de la perche du Nil a entraîné une importante réduction des populations de nombre d’espèces endémiques depuis trente ans, mettant en danger la pêche traditionnelle’’, s’indigne l’UICN.
‘’Dans la région des grands lacs, souligne le communiqué, le poisson est la principale source de protéines et de revenus pour de nombreuses populations comptant parmi les plus pauvres du continent. Il est estimé qu’en Afrique subsaharienne, la subsistance de quelque 7,5 millions de personnes dépend de la pêche en eau douce’’.
Non seulement l’étude met en lumière ’’l’état menacé de notre environnement naturel’’, mais elle comporte aussi des informations essentielles pour les décideurs en vue de l’exploitation et de la gestion des ressources en eau douce sur le continent africain.
Pour l’UICN,’’les résultats sont particulièrement importants pour les gestionnaires, puisque les espèces ont été cartographiées et rattachées à leurs bassins hydrographiques respectifs’’.
ASB/ASG