Le tout nouveau directeur général de l'Agence nationale de conseil agricole et rural (Ancar), Chérif Salif Sy, a annoncé mardi à Kaolack, le lancement de la deuxième phase du Programme des services agricoles et d'appui aux organisations de producteurs (Psaop II). Le Psaop, mis en place par le gouvernement et le Cncr sur financement de la Banque mondiale, a pour objectif général d'accroître la production et la productivité des petites exploitations agricoles et des revenus des ruraux tout en préservant les ressources naturelles. Il vise en outre à renforcer les compétences des organisations de base des producteurs agricoles et de leurs membres et à développer leurs relations avec leurs unions et fédérations par des actions de formation et de communication, selon les termes de la première phase.
‘L'Ancar se doit, à travers cette nouvelle phase du Psaop, d'étendre sa mission aux petits producteurs qui ont besoin d'un savoir-faire nouveau, d'innovations technologiques et surtout d'accompagnement’, a dit son directeur général en tournée dans la région centre. L'objet de cette visite est ‘d'aider à clarifier notre mission et à s'engager dans les meilleures conditions dans le Psaop II qui est une continuation du premier volet, tout en précisant le rôle des acteurs’, a expliqué Chérif Salif Sy au cours d'une rencontre.
Interrogé sur les moyens de sa politique, M. Sy a affirmé que l'Ancar ‘n'a pas tous les moyens pour soutenir la demande croissante de prise en charge mais espère recevoir de ressources additionnelles’. Le directeur général de l'Ancar a évoqué, à cette occasion, le Conseil présidentiel de lundi portant sur la nouvelle vision du chef de l'Etat sur l'arachide. ‘Le président de la République, au regard de l'intérêt nouveau et très important de l'huile d'arachide sur le marché mondial, a décidé d'octroyer à la filière tous les moyens (semences et intrants de qualité) aux producteurs et aux opérateurs pour leur permettre de profiter de l'intérêt nouveau et très important de l'huile d'arachide sur le marché international’, a-t-il dit. ‘Il faut que le Sénégal, devenu le premier commerçant en matière d'huile d'arachide, arrive à imposer ses prix sur le marché international pour que ses producteurs soient mieux rémunérés’, a estimé M. Sy. Il a rappelé, à ce propos, que les semences et matériels en place depuis le 15 avril, ont atteint à cette date un taux de distribution de 75 %, reconnaissant toutefois la nécessité d'en accélérer la cadence avant les premières pluies.
Walf Fadjri
‘L'Ancar se doit, à travers cette nouvelle phase du Psaop, d'étendre sa mission aux petits producteurs qui ont besoin d'un savoir-faire nouveau, d'innovations technologiques et surtout d'accompagnement’, a dit son directeur général en tournée dans la région centre. L'objet de cette visite est ‘d'aider à clarifier notre mission et à s'engager dans les meilleures conditions dans le Psaop II qui est une continuation du premier volet, tout en précisant le rôle des acteurs’, a expliqué Chérif Salif Sy au cours d'une rencontre.
Interrogé sur les moyens de sa politique, M. Sy a affirmé que l'Ancar ‘n'a pas tous les moyens pour soutenir la demande croissante de prise en charge mais espère recevoir de ressources additionnelles’. Le directeur général de l'Ancar a évoqué, à cette occasion, le Conseil présidentiel de lundi portant sur la nouvelle vision du chef de l'Etat sur l'arachide. ‘Le président de la République, au regard de l'intérêt nouveau et très important de l'huile d'arachide sur le marché mondial, a décidé d'octroyer à la filière tous les moyens (semences et intrants de qualité) aux producteurs et aux opérateurs pour leur permettre de profiter de l'intérêt nouveau et très important de l'huile d'arachide sur le marché international’, a-t-il dit. ‘Il faut que le Sénégal, devenu le premier commerçant en matière d'huile d'arachide, arrive à imposer ses prix sur le marché international pour que ses producteurs soient mieux rémunérés’, a estimé M. Sy. Il a rappelé, à ce propos, que les semences et matériels en place depuis le 15 avril, ont atteint à cette date un taux de distribution de 75 %, reconnaissant toutefois la nécessité d'en accélérer la cadence avant les premières pluies.
Walf Fadjri