Diplômes en menuiserie bois et métallique, en maçonnerie,… : Quarante artisans investissent le marché de l’emploi
Au total, quarante élèves, issus de milieux défavorisés, qui ont été formés en menuiserie bois et métallique, en maçonnerie, en maintenance automobile, en informatique, ont reçu leurs attestations de fin de stage. La formation de ces jeunes descolarisés a été facilitée par l'Association pour le développement de l’Education de base, appuyée par l'Organisation internationale de la Francophonie et l'Unicef.
(Correspondance) - L'initiative a été saluée à sa juste valeur par le directeur de l'Apprentissage au niveau du ministère de l'Enseignement technique et de la formation professionnelle, qui a fait le déplacement de la capitale du Nord. ‘Nous témoignons de l'intérêt que nous portons à ce type d'initiatives locales privées’, soutient Mame Limamoulaye Seck qui ajoute : ’nous avons davantage besoin du partenariat avec le privé. Nous considérons, désormais, l'entreprise comme un espace de formation. Nous voulons intégrer l'apprentissage traditionnel dans le système global de formation professionnelle et technique’.
Interrogé sur l'insertion professionnelle des jeunes, le directeur de l'Apprentissage promet ‘de donner davantage de noblesse à ce qui se fait dans le secteur informel’. En attendant, l'Ambassade du Japon a enlevé une épine du pied des responsables de l'Association pour le développement de l’Education de base (Adeb). Les Nippons ont promis, informe la présidente de l'Adeb Coumba Ouattara, ‘de nous aider à construire, gratuitement, à Saint-Louis, un centre de la formation pour assurer le suivi et l'insertion progressive des jeunes. Nous attendons d'avoir le site promis par le maire pour démarrer les travaux en fin novembre-début décembre. C'est la seule condition de l'Ambassade du Japon’, précise t-elle.
Ces enfants déscolarisés ont commencé, depuis la première semaine du mois d’avril 2008, à suivre des cours d’alphabétisation à l’école primaire Ndatté Yalla. Proposés par des associations de quartiers et des maîtres coraniques ou Borom-Daraas, ‘avec notamment l'apport précieux de leur président Cheikh Tidiane Sow, les récipiendaires ont été encadrés par l’Association pour le développement de l’éducation de base’, rappelle le professeur Bernard Baudin, concepteur du projet.
Selon le conseiller technique de l'Adeb, cette formation alternative s'est déroulée conformément à la stratégie de l’alternance travail/étude, mise en pratique par les Allemands à l'occasion de la reconstruction de leur pays, au lendemain de la deuxième guerre mondiale. Car, ‘on ne peut pas faire une formation, à quelque niveau que ce soit, sans, au préalable, disposer d’un référentiel des métiers porteurs, qui permet de choisir les filières les plus pertinentes’, expliquent les responsables de l'Adeb. C’est pourquoi, révélent nos interlocuteurs, ‘nous avons choisi la maintenance de premier niveau de véhicules motorisés, la menuiserie bois, la construction métallique, la maçonnerie (Btp), l'informatique. Chaque filière ayant un coordonnateur de stage choisi parmi des maîtres artisans confirmés’.
A ce propos, le conseiller technique de l’Adeb, Bernard Baudin insiste sur le fait que ’ces enfants ont suivi ces cours d’alphabétisation fonctionnelle, une semaine sur deux, alternativement avec des stages auprès de certains maîtres artisans, chargés de les initier à un métier semi-spécialisé et porteur’. Placés sous la responsabilité du directeur Karim Guèye, ces enfants ont été managés par deux facilitatrices, détachées par l’Inspection d’Académie dans le cadre de ce projet pilote. Les membres de l'Adeb ne manquent pas de souligner que ‘le financement provient en grande partie de l’Organisation internationale de la Francophonie et l'Unicef’.
Gabriel BARBIER
Wal Fadjri
(Correspondance) - L'initiative a été saluée à sa juste valeur par le directeur de l'Apprentissage au niveau du ministère de l'Enseignement technique et de la formation professionnelle, qui a fait le déplacement de la capitale du Nord. ‘Nous témoignons de l'intérêt que nous portons à ce type d'initiatives locales privées’, soutient Mame Limamoulaye Seck qui ajoute : ’nous avons davantage besoin du partenariat avec le privé. Nous considérons, désormais, l'entreprise comme un espace de formation. Nous voulons intégrer l'apprentissage traditionnel dans le système global de formation professionnelle et technique’.
Interrogé sur l'insertion professionnelle des jeunes, le directeur de l'Apprentissage promet ‘de donner davantage de noblesse à ce qui se fait dans le secteur informel’. En attendant, l'Ambassade du Japon a enlevé une épine du pied des responsables de l'Association pour le développement de l’Education de base (Adeb). Les Nippons ont promis, informe la présidente de l'Adeb Coumba Ouattara, ‘de nous aider à construire, gratuitement, à Saint-Louis, un centre de la formation pour assurer le suivi et l'insertion progressive des jeunes. Nous attendons d'avoir le site promis par le maire pour démarrer les travaux en fin novembre-début décembre. C'est la seule condition de l'Ambassade du Japon’, précise t-elle.
Ces enfants déscolarisés ont commencé, depuis la première semaine du mois d’avril 2008, à suivre des cours d’alphabétisation à l’école primaire Ndatté Yalla. Proposés par des associations de quartiers et des maîtres coraniques ou Borom-Daraas, ‘avec notamment l'apport précieux de leur président Cheikh Tidiane Sow, les récipiendaires ont été encadrés par l’Association pour le développement de l’éducation de base’, rappelle le professeur Bernard Baudin, concepteur du projet.
Selon le conseiller technique de l'Adeb, cette formation alternative s'est déroulée conformément à la stratégie de l’alternance travail/étude, mise en pratique par les Allemands à l'occasion de la reconstruction de leur pays, au lendemain de la deuxième guerre mondiale. Car, ‘on ne peut pas faire une formation, à quelque niveau que ce soit, sans, au préalable, disposer d’un référentiel des métiers porteurs, qui permet de choisir les filières les plus pertinentes’, expliquent les responsables de l'Adeb. C’est pourquoi, révélent nos interlocuteurs, ‘nous avons choisi la maintenance de premier niveau de véhicules motorisés, la menuiserie bois, la construction métallique, la maçonnerie (Btp), l'informatique. Chaque filière ayant un coordonnateur de stage choisi parmi des maîtres artisans confirmés’.
A ce propos, le conseiller technique de l’Adeb, Bernard Baudin insiste sur le fait que ’ces enfants ont suivi ces cours d’alphabétisation fonctionnelle, une semaine sur deux, alternativement avec des stages auprès de certains maîtres artisans, chargés de les initier à un métier semi-spécialisé et porteur’. Placés sous la responsabilité du directeur Karim Guèye, ces enfants ont été managés par deux facilitatrices, détachées par l’Inspection d’Académie dans le cadre de ce projet pilote. Les membres de l'Adeb ne manquent pas de souligner que ‘le financement provient en grande partie de l’Organisation internationale de la Francophonie et l'Unicef’.
Gabriel BARBIER
Wal Fadjri
