Distribution des motopompes indiennes, vente du matériel.... : L'Etat et les élus locaux du Walo accentuent la surveillance
(Correspondance) - Mettant à profit une réunion du cadre de concertation des collectivités de Dagana, les élus locaux du Walo ont apporté la réplique aux rumeurs persistantes qui ont fait état, récemment, de l'aliénation et de la distribution partisane des motopompes indiennes, destinées aux riziculteurs de la Vallée du fleuve Sénégal. Ce conclave a aussi servi de prétexte au directeur de l'Agriculture pour lever un coin du voile sur les mesures prises par le gouvernement pour sécuriser les unités de pompage chinoises. A l’issue d'une réunion de coordination qui a eu lieu, samedi, dans un hôtel de Richard Toll, les élus locaux ont ’démontré le caractère fallacieux de ces allégations et envisagé des mesures conservatoires à l'encontre de tout contrevenant aux clauses du contrat de performances signé par chacun des bénéficiaires’, font-ils noter.
Habibou Dièye, maire de Richard Toll, Oumar Sory Diop, maire de Rosso-Sénégal, Anta Diop Niang, adjointe au maire de Dagana, Moussa Diop, Seybatou Samb, Oumar Mboulé Sow, Mamadou Ciré Diallo, respectivement présidents des communautés rurales de Ronkh, Gaya, Ross Béthio et Mbane ont tenu à insister sur le fait qu'‘aucune unité de motopompe du programme d'autosuffisance en riz n'a été aliénée, aucune pièce, non plus, n'a franchi la frontière dans aucune collectivité locale de la Vallée du fleuve Sénégal. A l'endroit de ceux qui nous accusent de favoriser nos militants, nous rétorquons qu'au contraire, les grands perdants restent les libéraux. Nous respectons scrupuleusement les critères d'attribution définis par l'Etat, sans états d'âme’, laissent-ils entendre. Mieux, les élus locaux du département de Dagana ont décidé de faire jouer la caution solidaire et de s'opposer à toute transaction sur ces motopompes indiennes pour une durée de cinq ans. Dans ce dessein, ils envisagent de prendre leurs responsabilités pour sécuriser ce matériel agricole, avant de marteler que si ‘des activités délictueuses et malsaines devaient survenir dans le cadre de ces opérations de distribution des motopompes, nous allons sévir et, sans ambages, prendre les mesures disciplinaires et dissuasives qui s'imposent’.
Les élus locaux du département de Dagana avaient tenu à être présents à la réunion de ce week-end ‘dans le but de rendre hommage au président de la République qui, à travers la distribution des motopompes dans le département, s'est rangé à nos côtés dans le sempiternel combat pour l'autosuffisance en riz du Sénégal. Me Wade a ainsi comblé le gap de quarante années de règne socialiste. D'autant que notre pays importe annuellement 600 000 tonnes de riz de la Thailande, pour un coût dépassant les 120 milliards de francs’, rappellent nos interlocuteurs.
En tout cas, pour ‘sécuriser ce programme d'impact national et lutter contre ses fossoyeurs’, l'Etat du Sénégal a pris l'option de prendre le taureau par les cornes et de prendre les dispositions qui s'imposent. Ainsi, les autorités en charge de la distribution des motopompes ont, par le biais d'une circulaire, ‘demandé aux départements ministériels compétents, notamment les ministères de l'Intérieur, des Forces armées et de l'Economie et des Finances de prendre toutes les dispositions utiles en vue de renforcer les mesures habituelles pour exercer un contrôle strict sur le matériel’. Selon Samba Kanté, le directeur de l’Agriculture en charge du programme national d'autosuffisance en riz, ‘des sanctions sont prévues contre ceux qui détournent ce matériel. Le matériel d'irrigation du programme autosuffisance riz est inaliénable. C'est un parc de plus de trois mille motopompes et des accessoires, en plus de deux stations de pompage qui sont le patrimoine du Sénégal. A ce titre, aucun de ces engins ne souffrira qu'on le vende ou qu'on le cède. Des mesures hardies sont prises, en collaboration avec les forces de l'ordre et de sécurité, pour qu'aucune de ces composantes ne sorte du territoire national’.
Wal Fadjri
Habibou Dièye, maire de Richard Toll, Oumar Sory Diop, maire de Rosso-Sénégal, Anta Diop Niang, adjointe au maire de Dagana, Moussa Diop, Seybatou Samb, Oumar Mboulé Sow, Mamadou Ciré Diallo, respectivement présidents des communautés rurales de Ronkh, Gaya, Ross Béthio et Mbane ont tenu à insister sur le fait qu'‘aucune unité de motopompe du programme d'autosuffisance en riz n'a été aliénée, aucune pièce, non plus, n'a franchi la frontière dans aucune collectivité locale de la Vallée du fleuve Sénégal. A l'endroit de ceux qui nous accusent de favoriser nos militants, nous rétorquons qu'au contraire, les grands perdants restent les libéraux. Nous respectons scrupuleusement les critères d'attribution définis par l'Etat, sans états d'âme’, laissent-ils entendre. Mieux, les élus locaux du département de Dagana ont décidé de faire jouer la caution solidaire et de s'opposer à toute transaction sur ces motopompes indiennes pour une durée de cinq ans. Dans ce dessein, ils envisagent de prendre leurs responsabilités pour sécuriser ce matériel agricole, avant de marteler que si ‘des activités délictueuses et malsaines devaient survenir dans le cadre de ces opérations de distribution des motopompes, nous allons sévir et, sans ambages, prendre les mesures disciplinaires et dissuasives qui s'imposent’.
Les élus locaux du département de Dagana avaient tenu à être présents à la réunion de ce week-end ‘dans le but de rendre hommage au président de la République qui, à travers la distribution des motopompes dans le département, s'est rangé à nos côtés dans le sempiternel combat pour l'autosuffisance en riz du Sénégal. Me Wade a ainsi comblé le gap de quarante années de règne socialiste. D'autant que notre pays importe annuellement 600 000 tonnes de riz de la Thailande, pour un coût dépassant les 120 milliards de francs’, rappellent nos interlocuteurs.
En tout cas, pour ‘sécuriser ce programme d'impact national et lutter contre ses fossoyeurs’, l'Etat du Sénégal a pris l'option de prendre le taureau par les cornes et de prendre les dispositions qui s'imposent. Ainsi, les autorités en charge de la distribution des motopompes ont, par le biais d'une circulaire, ‘demandé aux départements ministériels compétents, notamment les ministères de l'Intérieur, des Forces armées et de l'Economie et des Finances de prendre toutes les dispositions utiles en vue de renforcer les mesures habituelles pour exercer un contrôle strict sur le matériel’. Selon Samba Kanté, le directeur de l’Agriculture en charge du programme national d'autosuffisance en riz, ‘des sanctions sont prévues contre ceux qui détournent ce matériel. Le matériel d'irrigation du programme autosuffisance riz est inaliénable. C'est un parc de plus de trois mille motopompes et des accessoires, en plus de deux stations de pompage qui sont le patrimoine du Sénégal. A ce titre, aucun de ces engins ne souffrira qu'on le vende ou qu'on le cède. Des mesures hardies sont prises, en collaboration avec les forces de l'ordre et de sécurité, pour qu'aucune de ces composantes ne sorte du territoire national’.
Wal Fadjri
