EAU POTABLE POUR TOUS ET APPUI AUX ACTIVITES COMMMUNAUTAIRES :La Jica met des systèmes durables pour 35 sites de Tambacounda



Avec quelque 145 forages dont la plupart sont vieillissants et présentent des pannes répétitives, la région de Tambacounda compte beaucoup sur le Pepam (Programme eau pour le millénaire), en attendant le projet eau potable pour tous et appui aux activités communautaires de la Jica Peptac 2 qui est en train de renverser la vapeur dans les 14 sites déjà couverts sur les 35 prévus où des associations des usagers du forage pour une bonne gestion et l’introduction des activités communautaires ont été mises en place.

Bamba Ndiayenne et Méreto, confinés dans l’arrondissement de Koumpentoum, en plus de la bonne gestion de leur forage, sont en train de vivre la diversification des activités de production. Cela selon Hisanao Noda, représentant la Jica au Sénégal qui a permis d’introduire la culture fourragère, maraîchère, l’élevage de bétail, de volaille, la production fruitière du yaourt du fromage et surtout la production du charbon avec la paille. Le représentant de la Jica, saluant ce modèle de collaboration entre le secteur de l’hydraulique et l’assainissement, a dit que cela a permis le renforcement de la capacité des opérateurs et la mise en place d’un laboratoire pour l’analyse de la qualité de l’eau, entre autres pratiques de la maintenance et d’hygiène dans le cadre des changements de comportement des populations des sites du projet. S’agissant de la maintenance, Hisanao Noda a dit que le Peptac 2, qui a démarré il y a plus d’un an, est en train d’expérimenter à petite échelle un schéma par le privé. Il n’a pas manqué de réitérer l’engagement du gouvernement du Japon d’accompagner le gouvernement du Sénégal dans tous les domaines de développement.

Le projet, selon Mass Niang de la Direction de l’Exploitation et de la Maintenance, est venu au moment où le Sénégal est engagé dans une réforme profonde. C’est pourquoi ces principes ont été mis en œuvre en milieu rural Ces sites sont répartis entre Tambacounda (20), Bakel (10) et Kédougou (5), dira Mass Niang de la Direction de l’Exploitation et de la Maintenance du Ministère de l’Hydraulique rurale et du Réseau hydrographique. Le projet va aussi s’atteler à des réhabilitations qui permettent l’approvisionnement en eau au niveau de chaque site pour rendre fonctionnels au mieux les forages. Les pompes manuelles qui sont utilisées par 65% des populations de Kédougou sont prises en compte.

Fodé Kane, le chef du service régional de l’Hydraulique, a dit que ce projet intégré vise à rentabiliser les forages. C’est pourquoi il a salué l’effort de la Coopération japonaise qui a pratiquement construit la plupart des forages de la région orientale.

L’adjoint au Gouverneur chargé du Développement, Saër Ndao, a souligné que le projet entre dans le cadre de l’amélioration des conditions de vie des populations tout en saluant la formule approche participative et en demandant l’accompagnement de cette réforme par un rééquipement des ouvrages qui sont pour la plupart d’un autre âge.

Le Soleil

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