«Certes, il y a une évolution, mais on n’a pas encore atteint la vitesse de croisière. Et il y a encore beaucoup de difficultés pour atteindre l’émergence», a dit Moubarack Lô, conseiller économique du premier ministre, qui animait samedi dernier une conférence publique: «L’émergence économique en question: caractéristiques et fondements».
Selon l’économiste statisticien Moubarack Lô, conseiller économique principal du premier ministre et coordonnateur de la cellule d’analyse économique à la Primature, «il ne suffit pas d’une simple claque du doigt pour devenir pays émergence. L’émergence est un mot galvanisé, et multidimensionnel, qui recouvre émergence, durabilité, environnement, progrès social entre autres. Elle dépasse la simple construction d’infrastructures». Il animait samedi dernier une conférence sur le thème: « L’émergence économique en question: caractéristiques et fondements», dans le cadre des Samedis de l’économie, une rencontre mensuelle de réflexions et débats qu’organise la Fondation Rosa Luxembourg et ARCADE.
Selon l’économiste statisticien certes, il est possible de faire un sursaut, mais cela requiert des pré-requis. Autrement dit, il faut des taux de croissance de 10% et non de 7%, échelonnés sur une longue période. Cette dynamique doit être soutenue par des ressources et la transformation. Or, notre pays n’a pas assez de ressources naturelles et le niveau de transformation a sensiblement baissé (arachide, phosphates…), a-t-il expliqué. «Le Sénégal gagnerait à être Singapour et Malaisie des années 80 pour tendre durablement et inexorablement vers l’émergence pour ensuite converger», a-soutenu M. Lô
«Le Sénégal s’évertue à se placer sur la trajectoire du développement dans son accession à la souveraineté internationale. A cet effet, les gouvernements successifs ont mis en place des plans et des stratégies, aussi bien au niveau global que sectoriel. Mais, pas grande chose», a dit le conseil économique du Pm.
En 2013, le Plan Sénégal Emergent (Pse) a été adopté, avec pour ambition de mener le pays vers l’émergence à l’horizon 2035.
«Malgré tout, plusieurs raisons me conduisent à penser que le Sénégal ne possède toujours pas les facteurs-décisifs qui lui permettraient de gagner le pari de l’émergence à brève échéance», indique-t-il. Car, il traîne «quatre faiblesses structurelles majeures» qui handicapent lourdement ses performances économiques. Nous les analysons comme-ci. La politique politicienne, absence de la population autour des grands enjeux, absence de l’administration pour relever les défis de développement, absence de stratégie adaptée à la mondialisation.
En définitive, dira-t-il «la réalisation de notre rêve d’émergence dépend essentiellement de notre capacité à corriger les faiblesses relevées. Ma ferme conviction, basée sur les faits, est qu’elle exige un nouveau type de leadership, bien loin de ce qui fonctionne aujourd’hui dans le pays, et une nouvelle génération de leaders qu’il nous faut faire émerger sans tarder», a-t-il dit.
Selon l’économiste statisticien Moubarack Lô, conseiller économique principal du premier ministre et coordonnateur de la cellule d’analyse économique à la Primature, «il ne suffit pas d’une simple claque du doigt pour devenir pays émergence. L’émergence est un mot galvanisé, et multidimensionnel, qui recouvre émergence, durabilité, environnement, progrès social entre autres. Elle dépasse la simple construction d’infrastructures». Il animait samedi dernier une conférence sur le thème: « L’émergence économique en question: caractéristiques et fondements», dans le cadre des Samedis de l’économie, une rencontre mensuelle de réflexions et débats qu’organise la Fondation Rosa Luxembourg et ARCADE.
Selon l’économiste statisticien certes, il est possible de faire un sursaut, mais cela requiert des pré-requis. Autrement dit, il faut des taux de croissance de 10% et non de 7%, échelonnés sur une longue période. Cette dynamique doit être soutenue par des ressources et la transformation. Or, notre pays n’a pas assez de ressources naturelles et le niveau de transformation a sensiblement baissé (arachide, phosphates…), a-t-il expliqué. «Le Sénégal gagnerait à être Singapour et Malaisie des années 80 pour tendre durablement et inexorablement vers l’émergence pour ensuite converger», a-soutenu M. Lô
«Le Sénégal s’évertue à se placer sur la trajectoire du développement dans son accession à la souveraineté internationale. A cet effet, les gouvernements successifs ont mis en place des plans et des stratégies, aussi bien au niveau global que sectoriel. Mais, pas grande chose», a dit le conseil économique du Pm.
En 2013, le Plan Sénégal Emergent (Pse) a été adopté, avec pour ambition de mener le pays vers l’émergence à l’horizon 2035.
«Malgré tout, plusieurs raisons me conduisent à penser que le Sénégal ne possède toujours pas les facteurs-décisifs qui lui permettraient de gagner le pari de l’émergence à brève échéance», indique-t-il. Car, il traîne «quatre faiblesses structurelles majeures» qui handicapent lourdement ses performances économiques. Nous les analysons comme-ci. La politique politicienne, absence de la population autour des grands enjeux, absence de l’administration pour relever les défis de développement, absence de stratégie adaptée à la mondialisation.
En définitive, dira-t-il «la réalisation de notre rêve d’émergence dépend essentiellement de notre capacité à corriger les faiblesses relevées. Ma ferme conviction, basée sur les faits, est qu’elle exige un nouveau type de leadership, bien loin de ce qui fonctionne aujourd’hui dans le pays, et une nouvelle génération de leaders qu’il nous faut faire émerger sans tarder», a-t-il dit.