Compte tenu des importantes infrastructures prévues dans le pôle urbain de Diamniadio, plusieurs habitations et terres du domaine national seront mises dans l’escarcelle du pôle. Les propriétaires de ces terres seront recensés et dédommagés, a assuré le Délégué général à la promotion des pôles urbains Seydou Sy Sall.
Le délégué général à la promotion des pôles urbains de Diamniadio et du Lac Rose, Seydou Sy Sall a déclaré que tous les propriétaires des impenses se trouvant sur le périmètre du pôle urbain de Diamniadio seront recensés et indemnisés. Une assurance qu’il a donnée, hier, à Keur Daouda Sarr, dans le département de Rufisque, lors d’une rencontre d’échanges avec une vingtaine de chefs de village de la localité. Ce dédommagement concernera tous les propriétaires de terres du domaine national qui y ont construit des habitations ou qui y mènent actuellement des activités agricoles.
Selon lui, le pôle urbain de Diamniadio s’étend sur un périmètre de 1946 hectares répartis dans quatre arrondissements. Plusieurs infrastructures y seront érigées notamment une gare des gros porteurs, un marché d’intérêt national, un parc industriel, un hôpital, une dizaine de réceptifs hôteliers ainsi que 40.000 logements. Lors de cette rencontre, les responsables de village ont interpelé Seydou Sy Sall sur l’importance de conserver les terres cultivables de la zone, quotidiennement menacées par les promoteurs immobiliers et autres spéculateurs fonciers. « C’est la seule zone du Cap vert où il reste encore des surfaces cultivables et la localité peut, à elle seule, approvisionner tout le Sénégal en produits maraîchers, c’est dire qu’il est important de préserver les terres », a estimé Abdoul Aziz Guèye, le président des chefs de village du département de Rufisque. Beaucoup d’intervenants ont également rappelé l’importance de redynamiser « Bud Senegal ». Durant les années 1970, les activités agricoles étaient très développées. 6.000 employés (permanents comme saisonniers) travaillaient à « Bud Senegal » avec une production annuelle de 12.000 tonnes de produits destinés à l’importation. Beaucoup de chefs de village pensent que la redynamisation de cette activité leur permettra de faire face aux menaces.
Compte tenu du développement fulgurant des villages dans le pôle du Lac Rose, le délégué général à la promotion des pôles urbains a indiqué que des sites réservés à l’agriculture sont prévus afin de conserver les terres des villageois. Seydou Sy Sall reconnaît tout de même que la réalisation du pôle du Lac Rose s’avère plus difficile que Diamniadio. Car, il s’étend sur 7.000 hectares, avec une douzaine de kilomètres, le long de la façade maritime et 5,5 kilomètres de profondeur vers Diamniadio.
M. NDONG
Le Soleil
Le délégué général à la promotion des pôles urbains de Diamniadio et du Lac Rose, Seydou Sy Sall a déclaré que tous les propriétaires des impenses se trouvant sur le périmètre du pôle urbain de Diamniadio seront recensés et indemnisés. Une assurance qu’il a donnée, hier, à Keur Daouda Sarr, dans le département de Rufisque, lors d’une rencontre d’échanges avec une vingtaine de chefs de village de la localité. Ce dédommagement concernera tous les propriétaires de terres du domaine national qui y ont construit des habitations ou qui y mènent actuellement des activités agricoles.
Selon lui, le pôle urbain de Diamniadio s’étend sur un périmètre de 1946 hectares répartis dans quatre arrondissements. Plusieurs infrastructures y seront érigées notamment une gare des gros porteurs, un marché d’intérêt national, un parc industriel, un hôpital, une dizaine de réceptifs hôteliers ainsi que 40.000 logements. Lors de cette rencontre, les responsables de village ont interpelé Seydou Sy Sall sur l’importance de conserver les terres cultivables de la zone, quotidiennement menacées par les promoteurs immobiliers et autres spéculateurs fonciers. « C’est la seule zone du Cap vert où il reste encore des surfaces cultivables et la localité peut, à elle seule, approvisionner tout le Sénégal en produits maraîchers, c’est dire qu’il est important de préserver les terres », a estimé Abdoul Aziz Guèye, le président des chefs de village du département de Rufisque. Beaucoup d’intervenants ont également rappelé l’importance de redynamiser « Bud Senegal ». Durant les années 1970, les activités agricoles étaient très développées. 6.000 employés (permanents comme saisonniers) travaillaient à « Bud Senegal » avec une production annuelle de 12.000 tonnes de produits destinés à l’importation. Beaucoup de chefs de village pensent que la redynamisation de cette activité leur permettra de faire face aux menaces.
Compte tenu du développement fulgurant des villages dans le pôle du Lac Rose, le délégué général à la promotion des pôles urbains a indiqué que des sites réservés à l’agriculture sont prévus afin de conserver les terres des villageois. Seydou Sy Sall reconnaît tout de même que la réalisation du pôle du Lac Rose s’avère plus difficile que Diamniadio. Car, il s’étend sur 7.000 hectares, avec une douzaine de kilomètres, le long de la façade maritime et 5,5 kilomètres de profondeur vers Diamniadio.
M. NDONG
Le Soleil