ENERGIE RENOUVELABLE : Tambacounda trouve le palliatif avec le biocarburant



Le Sénégal à travers ce projet d’unité de production de biodiesel à partir de l’huile de Jatropha qui prévoit à terme un investissement de près de 2 milliards de FCFA à Tambacounda a une belle opportunité de prouver au monde que les énergies renouvelables sont un palliatif fiable au plan économique, social et environnemental. Cette réflexion est de la mission de AREED (Enda énergie) et de (Energy Through Enterprise) basée en Afrique du Sud qui a séjourné dans les périmètres bananiers de Tambacounda.

Le premier débouché pour le carburant tiré du Tabanani reste les producteurs de banane des 37 GIE qui utilisent 87 motopompes et consomment 2 Millions de litres de diesel par an. Dans le cadre du Projet intégré de production agricole et de valorisation agro-industrielle du Pourghere en biodiesel, 100 ha ont été emblavés sur une prévision de 10000 ha de plantation a annoncé à la mission Serigne Amar Industriel co-opérateur du projet.

Après avoir manifesté son admiration pour l’implication et l’investissement en terme de temps et d’énergie du promoteur du programme Mamadou Omar Sall président du collectif des producteurs de banane de Tambacounda (CORPROBAT) Emmanuel Mbézelé Investment Officer de E+Co Africa (Energy Through Enterprise) a annoncé que le Sénégal à travers ce projet à une belle opportunité de prouver au monde que les énergies renouvelables sont un palliatif fiable au plan économique, social et environnemental.

Il a souligné que le programme est entouré d’un certain nombre de crédibilité au plan structurel et institutionnel et a mis l’accent sur les améliorations ou des recadrages à faire par des professionnels et techniciens.

Le responsable du programme AREED Enda Energie, Ismaila Sonko a annoncé que cette démarche contribue selon lui à lutter contre la propagation et l’émission du CO2 dont son organisme s’évertue à combattre. Pour lui la consommation en diesel des motopompes de la bananeraie est colossale et pourrait tourner autour de 2 Millions de litres par an cela marque un volet intéressant sur un plan économique, social et environnemental. Il souhaite que cela fasse tâche d’huile avec d’autres promoteurs qui reproduisent ce projet dans le pays pour l’émergence de l’énergie de substitution à base de biocarburant.

Le Soleil

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