La productivité des exploitations familiales suscite la réflexion en Casamance, dans la perspective de la tenue d’un forum national, prévu du 29 novembre au 1er décembre 2010 à Dakar.
Les organisations paysannes des régions de Kolda, Sédhiou et Ziguinchor ont dit, la semaine dernière, à Bignona, l’urgence de satisfaire certains préalables pour que les exploitations familiales agricoles sénégalaises puissent se nourrir correctement de leurs activités, nourrir le pays et exporter. Elles ont recommandé, entre autre, la maîtrise de l’eau, la disponibilité de semences adaptées et de qualité, la nécessité d’accompagner les exploitations familiales, dans la commercialisation, la conservation et la transformation de leurs productions, ainsi qu’en matériel agricole, adapté à leurs zones agro écologiques. L’accent a été mis aussi sur l’obligation de repenser l’approche de la productivité des exploitations familiales, la possibilité de permettre à ces dernières de maîtriser leur espace et les ressources naturelles.
Selon M. Aziz Badji, président du Crcr (Conseil régional de concertation des ruraux) de Ziguinchor, en Casamance, jadis, les gens consommaient ce qu’ils produisaient, au point même d’avoir des récoltes qu’ils stockaient pendant plusieurs années. « Parce que contrairement à aujourd’hui, a-t-il souligné, les saisons de pluies étaient abondantes et s’étalaient sur 6 mois contre 3 actuellement. Les semences aussi étaient adaptées et les terres, fertiles. » Il a déploré qu’ils ne bénéficient plus de « vraies » politiques agricoles pour accompagner la dynamique paysanne.
Moussa SADIO
Le Soleil
Les organisations paysannes des régions de Kolda, Sédhiou et Ziguinchor ont dit, la semaine dernière, à Bignona, l’urgence de satisfaire certains préalables pour que les exploitations familiales agricoles sénégalaises puissent se nourrir correctement de leurs activités, nourrir le pays et exporter. Elles ont recommandé, entre autre, la maîtrise de l’eau, la disponibilité de semences adaptées et de qualité, la nécessité d’accompagner les exploitations familiales, dans la commercialisation, la conservation et la transformation de leurs productions, ainsi qu’en matériel agricole, adapté à leurs zones agro écologiques. L’accent a été mis aussi sur l’obligation de repenser l’approche de la productivité des exploitations familiales, la possibilité de permettre à ces dernières de maîtriser leur espace et les ressources naturelles.
Selon M. Aziz Badji, président du Crcr (Conseil régional de concertation des ruraux) de Ziguinchor, en Casamance, jadis, les gens consommaient ce qu’ils produisaient, au point même d’avoir des récoltes qu’ils stockaient pendant plusieurs années. « Parce que contrairement à aujourd’hui, a-t-il souligné, les saisons de pluies étaient abondantes et s’étalaient sur 6 mois contre 3 actuellement. Les semences aussi étaient adaptées et les terres, fertiles. » Il a déploré qu’ils ne bénéficient plus de « vraies » politiques agricoles pour accompagner la dynamique paysanne.
Moussa SADIO
Le Soleil