Eclairage public de la ville de Dakar : La coopération française octroie un prêt de 6,5 milliards pour les quartiers défavorisés
Des lampadaires illuminent, depuis deux mois, les quartiers situés sur la route Méridien Président-Palais présidentiel. Mais au même moment, les quartiers dits défavorisés de Dakar demeurent dans les ténèbres. Pourtant, un financement de l’Agence française de développement devant permettre l’acquisition de plus de 9 600 lampadaires qui leur sont destinés est acquis. Qu’attend-t-on à la mairie de la ville de Dakar pour les en équiper ?
(Envoyé spécial à Paris) - Les habitants des quartiers dits défavorisés de Dakar peuvent se frotter les mains. En effet, la ville de Dakar vient de bénéficier d'un financement d'un montant de 10 millions d'euros, soit 6,5 milliards de francs Cfa pour l'éclairage public de l'ensemble des quartiers intérieurs de la ville de Dakar, à l’exception de Mermoz, Sacré Cœur et la Gueule Tapée, selon Frédéric Auras, chef de projet pour les financements de la ville de Dakar à la Division Collectivités locales et développement urbain de l'Agence française de développement (Afd) qui recevait une délégation de journalistes africains au siège de l'Afd à Paris. Plus de 9 600 lampadaires sont prévus, mais pour l'heure, ce ne sont que les habitants des quartiers situés sur l'axe aéroport international Léopold Sédar Senghor-Palais de la République qui voient la lumière. Depuis le début de l'année 2008 et durant les deux mois qui ont précédé la tenue du sommet de l'Oci, les travaux d'éclairage public n'ont concerné que les quartiers situés sur la route du Méridien, Ngor et la Corniche de Dakar, au moment où les quartiers défavorisés croulent dans les pénombres.
Ce programme d'éclairage public pour la ville de Dakar pour l'exercice à cheval sur 2008-2009 est conduit par la Direction de l'aménagement et de l'urbanisme de la ville de Dakar. Ce financement qui constitue un prêt direct sans la garantie de l'Etat, selon Frédéric Auras, vise également un renforcement des capacités auprès des agents de la Direction de l'aménagement et de l'urbanisme de la capitale sénégalaise. En termes d'éclairage et de voirie, Dakar a des besoins immenses. Ce financement vise également, selon Frédéric Auras, l'équipement solaire des centres de santé qui subissent énormément de désagréments à cause des nombreux délestages de la Senelec. Ceci permettra une continuité de l'approvisionnement en électricité.
L'Afd ne compte pas s'arrêter en si bon chemin. Elle compte également renforcer les capacités de gestion financière de la ville de Dakar. A cet effet, elle recrute des consultants capables de faire un véritable diagnostic de la gestion financière de la ville de Dakar. L'idée, précise le chef de projet du financement de la ville de Dakar pour l'Afd, n'est pas une remise en cause des finances de la ville de Dakar, mais plutôt d'identifier les zones de forces et de faiblesses de la gestion de la ville pour apporter les appuis adaptés en termes de logiciels et de ressources humaines, de formation et d'équipements complémentaires.
L'Afd intervient dans les pays africains, surtout en Afrique subsaharienne. Avec une déclinaison géographique, elle compte rattraper le passé en finançant les d'équipements. A cela s'ajoute un accompagnement du présent avec une viabilisation des parcelles avec programmation d'équipements. C'est ainsi qu'elle a entrepris la reconstruction du marché central de Ouagadougou. L'Af intervient également dans le domaine de l'éducation et de la santé. Et en termes de perspective, la scolarisation des milliers d'enfants est prévue ainsi que l'alimentation en eau potable des milliers de familles situées dans les banlieues des capitales des pays en développement.
Wal Fadjri
(Envoyé spécial à Paris) - Les habitants des quartiers dits défavorisés de Dakar peuvent se frotter les mains. En effet, la ville de Dakar vient de bénéficier d'un financement d'un montant de 10 millions d'euros, soit 6,5 milliards de francs Cfa pour l'éclairage public de l'ensemble des quartiers intérieurs de la ville de Dakar, à l’exception de Mermoz, Sacré Cœur et la Gueule Tapée, selon Frédéric Auras, chef de projet pour les financements de la ville de Dakar à la Division Collectivités locales et développement urbain de l'Agence française de développement (Afd) qui recevait une délégation de journalistes africains au siège de l'Afd à Paris. Plus de 9 600 lampadaires sont prévus, mais pour l'heure, ce ne sont que les habitants des quartiers situés sur l'axe aéroport international Léopold Sédar Senghor-Palais de la République qui voient la lumière. Depuis le début de l'année 2008 et durant les deux mois qui ont précédé la tenue du sommet de l'Oci, les travaux d'éclairage public n'ont concerné que les quartiers situés sur la route du Méridien, Ngor et la Corniche de Dakar, au moment où les quartiers défavorisés croulent dans les pénombres.
Ce programme d'éclairage public pour la ville de Dakar pour l'exercice à cheval sur 2008-2009 est conduit par la Direction de l'aménagement et de l'urbanisme de la ville de Dakar. Ce financement qui constitue un prêt direct sans la garantie de l'Etat, selon Frédéric Auras, vise également un renforcement des capacités auprès des agents de la Direction de l'aménagement et de l'urbanisme de la capitale sénégalaise. En termes d'éclairage et de voirie, Dakar a des besoins immenses. Ce financement vise également, selon Frédéric Auras, l'équipement solaire des centres de santé qui subissent énormément de désagréments à cause des nombreux délestages de la Senelec. Ceci permettra une continuité de l'approvisionnement en électricité.
L'Afd ne compte pas s'arrêter en si bon chemin. Elle compte également renforcer les capacités de gestion financière de la ville de Dakar. A cet effet, elle recrute des consultants capables de faire un véritable diagnostic de la gestion financière de la ville de Dakar. L'idée, précise le chef de projet du financement de la ville de Dakar pour l'Afd, n'est pas une remise en cause des finances de la ville de Dakar, mais plutôt d'identifier les zones de forces et de faiblesses de la gestion de la ville pour apporter les appuis adaptés en termes de logiciels et de ressources humaines, de formation et d'équipements complémentaires.
L'Afd intervient dans les pays africains, surtout en Afrique subsaharienne. Avec une déclinaison géographique, elle compte rattraper le passé en finançant les d'équipements. A cela s'ajoute un accompagnement du présent avec une viabilisation des parcelles avec programmation d'équipements. C'est ainsi qu'elle a entrepris la reconstruction du marché central de Ouagadougou. L'Af intervient également dans le domaine de l'éducation et de la santé. Et en termes de perspective, la scolarisation des milliers d'enfants est prévue ainsi que l'alimentation en eau potable des milliers de familles situées dans les banlieues des capitales des pays en développement.
Wal Fadjri
