Depuis une quinzaine d’années, les Etats d’Afrique sub-saharienne ont progressivement intégré la recherche scientifique et technique à leur stratégie de développement. Cette prise en compte s’est accompagnée d’un constat sur les manques et les besoins de la recherche scientifique et technologique sur le continent africain. L’absence de coordination entre les programmes nationaux et régionaux de recherche rend difficile l’utilisation efficace des moyens et des compétences. Il ressort également de cette prise en compte la nécessité de renforcer la coopération organisée avec le reste du monde. C’est en ce sens qu’un atelier sur les énergies renouvelables, principalement sur les biocarburants et les photovoltaïques pour l’électrification des zones rurales s’est tenu à l’Ucad II, durant deux jours. Cette manifestation organisée par le ministère de la Recherche scientifique, en partenariat avec l’Institut de recherche pour le développement s’inscrit dans le cadre des activités du projet Caast-Net qui vise à créer un réseau pour l’avancée et le renforcement des relations scientifiques et techniques entre l’Afrique sub-saharienne et l’Union européenne. Ce projet, financé par la Commission européenne, a réuni des partenaires européens et africains. Il vise à développer une stratégie de coopération entre l’Afrique et l’Union européenne au travers de diverses activités. Il s’agit, à la fois, de structurer l’information sur les activités scientifiques et techniques dans le continent et d’identifier les priorités de recherches des différents acteurs dans la perspective de favoriser l’émergence de projets conjoints.
Selon la directrice de la recherche scientifique, Ndeye Arame Boye Faye, cet atelier avait pour objectif de réunir des partenaires du projet et des experts européens et africains sur deux thèmes : ‘les biocarburants’ et ‘les photovoltaïques pour l’électrification des zones rurales’. Ces sujets, portés selon elle, par les Africains, s’inscrivent dans le programme Energie, Eau et Désertification du plan d’action consolidé en sciences et technologie du Nepad et intéressent la Commission européenne dans la perspective du renforcement de leurs collaborations avec l’Afrique. Ainsi, à l’issue de cet atelier, des propositions de sujets de recherche seront soumises à la commission européenne pour être insérées dans le programme d’appels d’offre à projets du 7e programme cadre.
Des experts du Bénin, de la Tanzanie, du Kenya, entre autres, étaient présents lors de ces ateliers. Pour M. Ahouannou Clément de l’Université d’Abomey Calavi du Bénin, l’objectif est de créer un cadre d’étude et de recherche sur les énergies renouvelables et de trouver des solutions pour résoudre les problèmes de l’énergie auxquels sont confrontés les habitants surtout dans zones rurales. A l’en croire, la photovoltaïque coûte cher ‘mais, il faut en amont évaluer son coût qui n’est pas négligeable’.
Momar CISSE
Wal Fadjri
Selon la directrice de la recherche scientifique, Ndeye Arame Boye Faye, cet atelier avait pour objectif de réunir des partenaires du projet et des experts européens et africains sur deux thèmes : ‘les biocarburants’ et ‘les photovoltaïques pour l’électrification des zones rurales’. Ces sujets, portés selon elle, par les Africains, s’inscrivent dans le programme Energie, Eau et Désertification du plan d’action consolidé en sciences et technologie du Nepad et intéressent la Commission européenne dans la perspective du renforcement de leurs collaborations avec l’Afrique. Ainsi, à l’issue de cet atelier, des propositions de sujets de recherche seront soumises à la commission européenne pour être insérées dans le programme d’appels d’offre à projets du 7e programme cadre.
Des experts du Bénin, de la Tanzanie, du Kenya, entre autres, étaient présents lors de ces ateliers. Pour M. Ahouannou Clément de l’Université d’Abomey Calavi du Bénin, l’objectif est de créer un cadre d’étude et de recherche sur les énergies renouvelables et de trouver des solutions pour résoudre les problèmes de l’énergie auxquels sont confrontés les habitants surtout dans zones rurales. A l’en croire, la photovoltaïque coûte cher ‘mais, il faut en amont évaluer son coût qui n’est pas négligeable’.
Momar CISSE
Wal Fadjri