Dans le cadre de l’électrification en zone rurale, le gouvernement sénégalais s’est mis en partenariat avec Solar 23, entreprise allemande de fabrique d’installations solaires et Energie R, spécialisée dans le domaine des énergies renouvelables, pour dégager une enveloppe de 100 millions de francs Cfa pour éclairer au soleil le village de Ndellé, à Fatick.
Les avantages de l’énergie solaire sont incommensurables, selon Mme Faye, directrice technique de l’entreprise Energie R, surtout en cette période de crise énergétique. «Si on intégrait le solaire dans l’architecture, on pourrait avoir un apport en énergie conséquent. De ce fait, on peut délester la Sénélec de la charge de la production d’énergie», suggère Mme Faye, qui assure que le Sénégal a les moyens techniques, pour relever ce défi, en plus des bailleurs de fonds qui «sont prêts à financer ces projets», comme le fait Energie R. Cette entreprise de droit sénégalais, spécialisée dans le domaine des énergies renouvelables, a lancé son programme, test d’électrification rurale, dans le village de Ndellé, situé dans la région de Fatick. «C’est une centrale solaire qui sera mise en place pour électrifier tout le village. Il y aura un réseau électrique avec les poteaux de rue, l’électrification domestique des maisons, l’électrification des infrastructures communautaires, et tout ça est assuré par le solaire», souligne la directrice technique de Energie R. Qui poursuit : «C’est un projet de partenariat public-privé, entre les gouvernements sénégalais et allemand ainsi que la société Solar 23 en Allemagne et la société Energie R au Sénégal, qui est chargée d’implanter le matériel, de suivre le projet et de faire la maintenance des équipements.»
Ce projet d’électrification du village de Ndellé est estimé à 100 millions de francs Cfa. Mme Faye assure d’abord qu’il «est fiable», ensuite, «c’est une solution à la crise énergétique», puis «il est viable et en mesure d’apporter beaucoup de solutions». Un avantage non négligeable, selon la directrice technique de Energie R, parce que l’énergie solaire ne crée pas de pollution atmosphérique, qui a atteint des niveaux inquiétants, du fait d’une consommation à outrance de l’énergie thermique.
La continuité du projet d’électrification rurale ne devrait pas poser de problèmes de l’avis de Yvonne Faye, qui estime qu’autour du partenariat public-privé, c’est un mécanisme qui, au départ, est supporté par un bailleur de fonds et par l’Etat du Sénégal, mais espère qu’avec «le concours du secteur privé», la continuité sera bien assurée.
Sur les modalités d’usage, les populations de Ndellé seront appelées à fournir un droit d’abonnement pour avoir l’accès à l’électricité. Cela va leur permettre de s’approprier le projet, selon Mme Faye. «Chaque mois, il y a des mensualités, des redevances à payer, pour que la maintenance de la centrale puisse se faire, pour que le renouvellement des équipements puisse suivre», indique la directrice technique de Energie R. Selon qui, les tarifs sont fixés par la Commission de régulation du secteur de l’énergie, donc par l’Etat du Sénégal.
Avec cette phase test lancée à Ndellé, les responsables d’Energie R souhaitent que cette expérience fasse tache d’huile, que les Sénégalais sachent que l’électrification solaire est bien possible. «Nous espérons que le gouvernement va s’intéresser à de telles solutions et les répliquer avec d’autres bailleurs de fonds et sous d’autres formes», déclare, pour sa part, Alexandre Goeft, directeur général de Energie R. Qui pense même que ce projet peut investir le milieu urbain, «pour que les gens sachent qu’il y a bien une alternative aux problèmes de l’énergie».
Alexandre Goeft a aussi donné les raisons du choix porté sur le village de Ndellé pour lancer le projet. Pour lui, c’est une localité où, pratiquement, il y a toutes les structures nécessaires comme école, centre de santé… A en croire encore M. Goeft, l’installation du matériel d’électrification dans cette partie du Sine va débuter dès ce mardi.
Le Quotidien
Les avantages de l’énergie solaire sont incommensurables, selon Mme Faye, directrice technique de l’entreprise Energie R, surtout en cette période de crise énergétique. «Si on intégrait le solaire dans l’architecture, on pourrait avoir un apport en énergie conséquent. De ce fait, on peut délester la Sénélec de la charge de la production d’énergie», suggère Mme Faye, qui assure que le Sénégal a les moyens techniques, pour relever ce défi, en plus des bailleurs de fonds qui «sont prêts à financer ces projets», comme le fait Energie R. Cette entreprise de droit sénégalais, spécialisée dans le domaine des énergies renouvelables, a lancé son programme, test d’électrification rurale, dans le village de Ndellé, situé dans la région de Fatick. «C’est une centrale solaire qui sera mise en place pour électrifier tout le village. Il y aura un réseau électrique avec les poteaux de rue, l’électrification domestique des maisons, l’électrification des infrastructures communautaires, et tout ça est assuré par le solaire», souligne la directrice technique de Energie R. Qui poursuit : «C’est un projet de partenariat public-privé, entre les gouvernements sénégalais et allemand ainsi que la société Solar 23 en Allemagne et la société Energie R au Sénégal, qui est chargée d’implanter le matériel, de suivre le projet et de faire la maintenance des équipements.»
Ce projet d’électrification du village de Ndellé est estimé à 100 millions de francs Cfa. Mme Faye assure d’abord qu’il «est fiable», ensuite, «c’est une solution à la crise énergétique», puis «il est viable et en mesure d’apporter beaucoup de solutions». Un avantage non négligeable, selon la directrice technique de Energie R, parce que l’énergie solaire ne crée pas de pollution atmosphérique, qui a atteint des niveaux inquiétants, du fait d’une consommation à outrance de l’énergie thermique.
La continuité du projet d’électrification rurale ne devrait pas poser de problèmes de l’avis de Yvonne Faye, qui estime qu’autour du partenariat public-privé, c’est un mécanisme qui, au départ, est supporté par un bailleur de fonds et par l’Etat du Sénégal, mais espère qu’avec «le concours du secteur privé», la continuité sera bien assurée.
Sur les modalités d’usage, les populations de Ndellé seront appelées à fournir un droit d’abonnement pour avoir l’accès à l’électricité. Cela va leur permettre de s’approprier le projet, selon Mme Faye. «Chaque mois, il y a des mensualités, des redevances à payer, pour que la maintenance de la centrale puisse se faire, pour que le renouvellement des équipements puisse suivre», indique la directrice technique de Energie R. Selon qui, les tarifs sont fixés par la Commission de régulation du secteur de l’énergie, donc par l’Etat du Sénégal.
Avec cette phase test lancée à Ndellé, les responsables d’Energie R souhaitent que cette expérience fasse tache d’huile, que les Sénégalais sachent que l’électrification solaire est bien possible. «Nous espérons que le gouvernement va s’intéresser à de telles solutions et les répliquer avec d’autres bailleurs de fonds et sous d’autres formes», déclare, pour sa part, Alexandre Goeft, directeur général de Energie R. Qui pense même que ce projet peut investir le milieu urbain, «pour que les gens sachent qu’il y a bien une alternative aux problèmes de l’énergie».
Alexandre Goeft a aussi donné les raisons du choix porté sur le village de Ndellé pour lancer le projet. Pour lui, c’est une localité où, pratiquement, il y a toutes les structures nécessaires comme école, centre de santé… A en croire encore M. Goeft, l’installation du matériel d’électrification dans cette partie du Sine va débuter dès ce mardi.
Le Quotidien