L’Agence nationale du conseil agricole et rural (Ancar) est en passe de gagner le pari de la gestion de la ferme pilote de Keur Momar Sarr dans le département de Louga. Grâce à un mécanisme basé sur l’approche participatif, les producteurs se sont appropriés la ferme léguée par Israël à notre pays.
En effet, depuis le départ des Israéliens, principaux initiateurs et bailleurs de cette ferme pilote de Keur Momar Sarr, la gestion a toujours été une problématique sérieuse. C’est ainsi qu’entre 1997 date de retrait des Israéliens et 2001, la gestion de la ferme a été confiée à plusieurs structures. La direction de l’Hydraulique et la direction régionale du Développement rural se sont respectivement succédées à cette tâche. Seulement, c’est en 2001 que le déclic est observé avec l’arrivée de l’Ancar à qui la gestion a été confiée par la suite. "Quant nous sommes arrivés, nous ne savions même pas par où commencer. Tellement les choses ne marchaient plus. Le matériel légué par les Israéliens, les connaissances et autres pratiques au niveau de la ferme étaient presque délaissés", explique la directrice régionale de l’Ancar. Selon Mme Fatoumata Dia Sy, il a fallu une volonté et un engagement sans faille des partenaires dont surtout les producteurs pour que l’Ancar se lance dans une vaste opération de sensibilisation des acteurs particulièrement les producteurs pour la valorisation du site. C’est ainsi que ces derniers se sont engagés aux côté de la structure pour revaloriser la ferme pilote dont l’importance n’est plus à démontrer. En effet, bâtie sur une superficie globale de 150 ha de terre, la ferme pilote de Keur Momar Sarr est une véritable école paysanne. Actuellement, 40 ha sont clôturés et 23 aménagés pour des exploitations agricoles pilotées par l’Ancar en partenariat avec les producteurs. La ferme est érigée en un véritable centre d’expérimentation et de démonstration grâce au système du goutte-à-goutte qui est un système économique d’irrigation adopté un peu partout dans la région. "C’est un système très accessible aux producteurs parce que le coût global ne dépasse pas deux cent mille francs Cfa pour une superficie de 500 m2", explique le technicien de l’Ancar. Selon ce dernier, jusqu’ici, l’Ancar a tenté deux expériences pilotes au niveau de cette ferme. Il ya un important programme de cultures fourragères sur 2 ha et un programme de la Fao avec l’implantation de palmiers dattiers. L’objectif de l’Ancar est, à travers ces expériences, de former les producteurs et de les amener à tester le système du goutte-à-goutte très rentable au vu des rendements records que cela engendre. L’autre objectif, explique Mme la directrice, c’est d’appuyer le ministère de l’élevage dans sa politique de mise en place des centre d’impulsion et de modernisation de l’élevage (Cimel) en incluant les activités des éleveurs notamment la culture fourragère, dans les activités de la ferme. Ces expériences ont donné des résultats certains aux producteurs réunis en Gie et qui créent des emplois pour satisfaire les besoins de leurs membres. Parmi les contraintes relevées au niveau de la ferme, il y a surtout la question de la maintenance des infrastructures, l’accès souvent difficile au Lac de Guier envahi par les plantes sauvages entre autres.
Le Soleil
En effet, depuis le départ des Israéliens, principaux initiateurs et bailleurs de cette ferme pilote de Keur Momar Sarr, la gestion a toujours été une problématique sérieuse. C’est ainsi qu’entre 1997 date de retrait des Israéliens et 2001, la gestion de la ferme a été confiée à plusieurs structures. La direction de l’Hydraulique et la direction régionale du Développement rural se sont respectivement succédées à cette tâche. Seulement, c’est en 2001 que le déclic est observé avec l’arrivée de l’Ancar à qui la gestion a été confiée par la suite. "Quant nous sommes arrivés, nous ne savions même pas par où commencer. Tellement les choses ne marchaient plus. Le matériel légué par les Israéliens, les connaissances et autres pratiques au niveau de la ferme étaient presque délaissés", explique la directrice régionale de l’Ancar. Selon Mme Fatoumata Dia Sy, il a fallu une volonté et un engagement sans faille des partenaires dont surtout les producteurs pour que l’Ancar se lance dans une vaste opération de sensibilisation des acteurs particulièrement les producteurs pour la valorisation du site. C’est ainsi que ces derniers se sont engagés aux côté de la structure pour revaloriser la ferme pilote dont l’importance n’est plus à démontrer. En effet, bâtie sur une superficie globale de 150 ha de terre, la ferme pilote de Keur Momar Sarr est une véritable école paysanne. Actuellement, 40 ha sont clôturés et 23 aménagés pour des exploitations agricoles pilotées par l’Ancar en partenariat avec les producteurs. La ferme est érigée en un véritable centre d’expérimentation et de démonstration grâce au système du goutte-à-goutte qui est un système économique d’irrigation adopté un peu partout dans la région. "C’est un système très accessible aux producteurs parce que le coût global ne dépasse pas deux cent mille francs Cfa pour une superficie de 500 m2", explique le technicien de l’Ancar. Selon ce dernier, jusqu’ici, l’Ancar a tenté deux expériences pilotes au niveau de cette ferme. Il ya un important programme de cultures fourragères sur 2 ha et un programme de la Fao avec l’implantation de palmiers dattiers. L’objectif de l’Ancar est, à travers ces expériences, de former les producteurs et de les amener à tester le système du goutte-à-goutte très rentable au vu des rendements records que cela engendre. L’autre objectif, explique Mme la directrice, c’est d’appuyer le ministère de l’élevage dans sa politique de mise en place des centre d’impulsion et de modernisation de l’élevage (Cimel) en incluant les activités des éleveurs notamment la culture fourragère, dans les activités de la ferme. Ces expériences ont donné des résultats certains aux producteurs réunis en Gie et qui créent des emplois pour satisfaire les besoins de leurs membres. Parmi les contraintes relevées au niveau de la ferme, il y a surtout la question de la maintenance des infrastructures, l’accès souvent difficile au Lac de Guier envahi par les plantes sauvages entre autres.
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