FINANCEMENT DU PLAN STRATEGIQUE 2008-2013, Les élus locaux visent 5 milliards de F Cfa
Un atelier de planification stratégique est ouvert depuis hier, lundi 22 octobre à Dakar. Une rencontre de deux jours qui a pour objectif de permettre aux élus locaux de collecter une masse significative d’éléments de diagnostic de l’environnement interne et externe de l’Uael ainsi que des idées prospectives et des propositions innovantes pour alimenter les différentes composantes du plan stratégique.
L’Union des associations d’élus locaux (Uael) bénéficie d’un appui du Projet d’Appui aux Elus Locaux (Pael) qui prend fin en mars 2008, a coûté trois milliards de F Cfa de la Coopération canadienne. Pour leur plan stratégique 2008-2013, les élus ont revu leur ambition à la hausse. Selon le président de l’Uael, Ali Lô, « après les bons résultats enregistrés au premier programme, je pense qu’il est raisonnable que nous pouvons viser l’objectif de 5 milliards de F Cfa pour la mise en œuvre du plan stratégique ». Ce qui, à son avis, « va permettre aux futurs élus qui viendront en 2008, de pouvoir trouver un dispositif et surtout des moyens devant les permettre de piloter la vision globale et une grande maîtrise des besoins des populations ».
Le présent atelier de Dakar va ainsi permettre à l’Uael de revisiter les textes de la décentralisation et de se projeter pour les cinq années à venir en ce qui concerne la place des élus. Pour Ali Lô, « cela va permettre aux élus de parler d’une seule voix en ce qui concerne l’ensemble des dossiers ayant trait à la décentralisation ». A l’en croire, « l’objectif est presque atteint tout en signalant qu’il demeure des difficultés sur lesquelles les élus veulent se pencher ». Pour le ministre de la décentralisation, Ousmane Masseck Ndiaye, « les conclusions de cet atelier vont constituer une contribution des élus locaux pour les assises nationales sur la décentralisation qui sont prévues les 27 et 28 novembre prochains ».
En termes de réalisation, le président des élus locaux a énuméré le transfert de la gestion du budget. Selon lui, « c’est une demande très forte et aujourd’hui, pour l’essentiel des constructions de salles de classes, de postes de santé et d’hôpitaux est du ressort des collectivités locales ». Dans ce même ordre, Ali Lô a également énuméré la revalorisation de la fonction d’élu. « Il y’a des améliorations très fortes en termes d’indemnité pour les maires et les présidents de communauté rurale ». En termes d’appui logistique, il annonce que prochainement cinq-cent ambulances seront affectés à l’ensemble des communautés rurales. Concernant les actions de lobbying menées au niveau des partenaires au développement, le président de l’Uael s’est réjoui du fait que « les élus sont représentés dans les comités de pilotage de tous les grands programmes ».
En dehors des acquis, l’Union des associations des élus locaux est confrontée à un certain nombre de difficultés. Dans ce cadre, M. Lô a évoqué les contraintes rencontrées dans la mise en œuvre du Bci (Budget consolidé d’investissement). « Les textes ne sont pas toujours adoptés. Il y’a des lenteurs dans la mise en place des financements dont la dotation des équipements des collectivités locales ». A cela, Ali Lô ajoute que : « avec certains ministères à compétence transférée, nous avons des problèmes sur lesquels nous sommes en train de travailler et les assises seront certainement une occasion de faire une évaluation exhaustive avec des propositions des élus qui seront prises en compte ».
Sud Quotidien
L’Union des associations d’élus locaux (Uael) bénéficie d’un appui du Projet d’Appui aux Elus Locaux (Pael) qui prend fin en mars 2008, a coûté trois milliards de F Cfa de la Coopération canadienne. Pour leur plan stratégique 2008-2013, les élus ont revu leur ambition à la hausse. Selon le président de l’Uael, Ali Lô, « après les bons résultats enregistrés au premier programme, je pense qu’il est raisonnable que nous pouvons viser l’objectif de 5 milliards de F Cfa pour la mise en œuvre du plan stratégique ». Ce qui, à son avis, « va permettre aux futurs élus qui viendront en 2008, de pouvoir trouver un dispositif et surtout des moyens devant les permettre de piloter la vision globale et une grande maîtrise des besoins des populations ».
Le présent atelier de Dakar va ainsi permettre à l’Uael de revisiter les textes de la décentralisation et de se projeter pour les cinq années à venir en ce qui concerne la place des élus. Pour Ali Lô, « cela va permettre aux élus de parler d’une seule voix en ce qui concerne l’ensemble des dossiers ayant trait à la décentralisation ». A l’en croire, « l’objectif est presque atteint tout en signalant qu’il demeure des difficultés sur lesquelles les élus veulent se pencher ». Pour le ministre de la décentralisation, Ousmane Masseck Ndiaye, « les conclusions de cet atelier vont constituer une contribution des élus locaux pour les assises nationales sur la décentralisation qui sont prévues les 27 et 28 novembre prochains ».
En termes de réalisation, le président des élus locaux a énuméré le transfert de la gestion du budget. Selon lui, « c’est une demande très forte et aujourd’hui, pour l’essentiel des constructions de salles de classes, de postes de santé et d’hôpitaux est du ressort des collectivités locales ». Dans ce même ordre, Ali Lô a également énuméré la revalorisation de la fonction d’élu. « Il y’a des améliorations très fortes en termes d’indemnité pour les maires et les présidents de communauté rurale ». En termes d’appui logistique, il annonce que prochainement cinq-cent ambulances seront affectés à l’ensemble des communautés rurales. Concernant les actions de lobbying menées au niveau des partenaires au développement, le président de l’Uael s’est réjoui du fait que « les élus sont représentés dans les comités de pilotage de tous les grands programmes ».
En dehors des acquis, l’Union des associations des élus locaux est confrontée à un certain nombre de difficultés. Dans ce cadre, M. Lô a évoqué les contraintes rencontrées dans la mise en œuvre du Bci (Budget consolidé d’investissement). « Les textes ne sont pas toujours adoptés. Il y’a des lenteurs dans la mise en place des financements dont la dotation des équipements des collectivités locales ». A cela, Ali Lô ajoute que : « avec certains ministères à compétence transférée, nous avons des problèmes sur lesquels nous sommes en train de travailler et les assises seront certainement une occasion de faire une évaluation exhaustive avec des propositions des élus qui seront prises en compte ».
Sud Quotidien
