FISSEL MBADANE : La désalinisation de l’eau souhaitée



Avec une superficie de 330 km2, la communauté rurale de Fissel, située à 40km de Mbour, compte 38 villages pour une population estimée à plus de 36.000 âmes. Aujourd’hui, la désalinisation est à l’ordre du jour.

Le président Cheikh Diouf « Sagar », a indiqué que depuis 1990, des efforts louables ont été consentis dans les secteurs de l’éducation, de la santé, de l’environnement, entre autres. Mais, ce qui empêche actuellement les populations de dormir, c’est véritablement le problème de l’eau qui n’est pas de bonne qualité, en raison la salinité de la nappe phréatique. Seulement, le président Sagar ne se décourage pas du tout et révèle que ce phénomène récurrent sera bientôt résolu avec le grand projet Notto-Ndiosmone-Palmarin qui a déjà démarré. En 1990, explique Sagar Diouf, la communauté rurale ne comptait que 8 classes. Cet effectif a été porté à 36, en plus du Cem qui a pu voir le jour grâce à nos fonds propres et l’appui de Romély-sur-Seine en France, jumelée à la communauté rurale depuis 1994. Dans le secteur de la santé, la communauté ne possède que deux postes de santé et 21 cases de santé. Il est prévu deux autres structures au niveau de la communauté rurale.

Toujours dans le cadre du partenariat, la ville de Briève en Belgique et l’Ong « Ecoles de brousse au Sénégal » se disent prêtes à appuyer le conseil rural dans le secteur de l’artisanat en mettant en place un centre de perfectionnement et formation professionnelle. Cela éviterait aux jeunes d’aller vers les grandes villes. Une fois qu’ils auront acquis une formation solide dans des domaines comme la menuiserie bois et métallique, bâtiments, artisanat, entre autres, et renforcé en même temps leurs capacités, ils pourront gérer leurs entreprises et contribuer de manière efficace au développement de leurs localités respectives.

Les groupements de promotion féminine jouent un rôle non moins important dans le développement économique et social de la communauté rurale. Regroupées autour de leur présidente Ndèye Yacine Diouf, elles arrivent à se tirer d’affaire et à résoudre au quotidien la plupart de leurs problèmes et ceux familiaux.

Pour une communauté rurale qui fonctionne avec un budget de 40 millions sur 100 millions prévus au départ, il ne faut jamais s’enfermer dans un immobilisme qui peut avoir des conséquences néfastes sur le fonctionnement de l’institution et sur les résultats attendus dans le cadre de son développement économique et social. El hadji Cheikh Diouf est bien conscient de cela, lui qui a laissé entendre que d’autres efforts ont été déployés vers le louma de Mbafaye, l’un des plus importants du Sénégal, et même de la sous-région.

Les retombées économiques, en plus des taxes et autres patentes, parviennent à renflouer les caisses, sans passer sous silence le fonds de dotation de l’Etat et quelques subventions de certains partenaires.

Le Soleil

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