Un atelier de trois jours planche sur « la gestion et le suivi des projets » des Sénégalais de l’extérieur. Une enveloppe de 160 millions du Fonds d’appui à l’investissement des Sénégalais de l’extérieur (Faise) a déjà été injectée pour des projets.
Le Fonds d’appui à l’investissement des Sénégalais de l’extérieur (Faise) a mobilisé dans sa première intervention, 160 millions de francs Cfa pour financer 31 projets initiés par nos compatriotes établis en France, aux Etats-Unis, au Mali, en Guinée et au Gabon. L’annonce a été faite hier, au cours d’un atelier de trois jours ouvert par le ministre des Sénégalais de l’extérieur, Sada Ndiaye, à l’Ecole nationale d’administration (Ena). M. Ndiaye a aussi loué le cumul des transferts des Sénégalais de l’extérieur de 2000 à 2008, qui s’élève à plus de trois mille milliards de francs Cfa. Ces projets portent sur des activités liées aux secteurs de l’agriculture, de l’élevage, de la pêche, de l’industrie, de l’artisanat, des services et autres. En plus du financement, ajoute Sada Ndiaye, le fonds prévoit une initiation préalable des bénéficiaires du crédit en gestion. « C’est donc là tout l’intérêt de cette session qui est une phase active dans l’accompagnement de porteurs de projets », se réjouit le ministre des Sénégalais de l’Extérieur.
A son avis, il s’agit surtout de renforcer les capacités de nos compatriotes dans le domaine de la gestion des organisations. Le Faise, créé par décret n° 2008-635 du 11 juin 2008, a pour objectif de financer des projets de nos compatriotes émigrés par l’octroi de lignes de crédit, de garantie auprès des institutions financières constituées par les banques partenaires (comme la Cncr), ainsi qu’auprès des grands réseaux de mutuelles d’épargne et de crédit », précise-t-il, en présence de l’administrateur du Faise, Matar Dioum, du représentant du Cncr, etc.
Auparavant, le député des Sénégalais de l’extérieur, Amadou Ciré Sall, a fait savoir tout l’espoir placé en ce projet. « Malgré les difficultés de la vie, les émigrés œuvrent inlassablement pour leur pays. D’où la création de ce fonds. Seulement, nous souhaitons avoir des projets productifs qui nous permettent d’aller au-delà et que le gouvernement nous ouvre davantage de portes (appui). Maintenant, nous voulons obtenir le Conseil supérieur des Sénégalais de l’extérieur (Csse) », déclare le député. L’administrateur général, Matar Dioum, a précisé que l’objectif spécifique du Faise est de financer la création et la consolidation d’entreprises dans une activité qui s’inscrit dans le cadre du Document stratégique de réduction de la pauvreté (Dsrp) et de la Stratégie de croissance accélérée.
Les bénéficiaires du financement du Faise sont les Sénégalais disposant d’un apport personnel (25 % du montant sollicité) et pouvant apporter la preuve de leur séjour à l’étranger ainsi que les associations des Sénégalais de l’extérieur, précise-t-il. Il a surtout insisté sur le remboursement des fonds obtenus « pour que d’autres puissent en bénéficier ».
Babacar DIENG
Le Soleil
Le Fonds d’appui à l’investissement des Sénégalais de l’extérieur (Faise) a mobilisé dans sa première intervention, 160 millions de francs Cfa pour financer 31 projets initiés par nos compatriotes établis en France, aux Etats-Unis, au Mali, en Guinée et au Gabon. L’annonce a été faite hier, au cours d’un atelier de trois jours ouvert par le ministre des Sénégalais de l’extérieur, Sada Ndiaye, à l’Ecole nationale d’administration (Ena). M. Ndiaye a aussi loué le cumul des transferts des Sénégalais de l’extérieur de 2000 à 2008, qui s’élève à plus de trois mille milliards de francs Cfa. Ces projets portent sur des activités liées aux secteurs de l’agriculture, de l’élevage, de la pêche, de l’industrie, de l’artisanat, des services et autres. En plus du financement, ajoute Sada Ndiaye, le fonds prévoit une initiation préalable des bénéficiaires du crédit en gestion. « C’est donc là tout l’intérêt de cette session qui est une phase active dans l’accompagnement de porteurs de projets », se réjouit le ministre des Sénégalais de l’Extérieur.
A son avis, il s’agit surtout de renforcer les capacités de nos compatriotes dans le domaine de la gestion des organisations. Le Faise, créé par décret n° 2008-635 du 11 juin 2008, a pour objectif de financer des projets de nos compatriotes émigrés par l’octroi de lignes de crédit, de garantie auprès des institutions financières constituées par les banques partenaires (comme la Cncr), ainsi qu’auprès des grands réseaux de mutuelles d’épargne et de crédit », précise-t-il, en présence de l’administrateur du Faise, Matar Dioum, du représentant du Cncr, etc.
Auparavant, le député des Sénégalais de l’extérieur, Amadou Ciré Sall, a fait savoir tout l’espoir placé en ce projet. « Malgré les difficultés de la vie, les émigrés œuvrent inlassablement pour leur pays. D’où la création de ce fonds. Seulement, nous souhaitons avoir des projets productifs qui nous permettent d’aller au-delà et que le gouvernement nous ouvre davantage de portes (appui). Maintenant, nous voulons obtenir le Conseil supérieur des Sénégalais de l’extérieur (Csse) », déclare le député. L’administrateur général, Matar Dioum, a précisé que l’objectif spécifique du Faise est de financer la création et la consolidation d’entreprises dans une activité qui s’inscrit dans le cadre du Document stratégique de réduction de la pauvreté (Dsrp) et de la Stratégie de croissance accélérée.
Les bénéficiaires du financement du Faise sont les Sénégalais disposant d’un apport personnel (25 % du montant sollicité) et pouvant apporter la preuve de leur séjour à l’étranger ainsi que les associations des Sénégalais de l’extérieur, précise-t-il. Il a surtout insisté sur le remboursement des fonds obtenus « pour que d’autres puissent en bénéficier ».
Babacar DIENG
Le Soleil