La région de Thiès, qui a servi tout dernièrement de baromètre pour faire un diagnostic approprié de la stratégie de formation agricole et rurale, va également servir de laboratoire d’idées et de données permettant au bureau de la formation professionnelle agricole, qui a vu le jour en 2003, d’accompagner en toute quiétude la politique agricole mise en place par l’Etat du Sénégal et pilotée par le Ministère de l’Agriculture.
Le bureau de formation professionnelle qui dépend du ministère de l’Agriculture s’est doté d’instruments de mise en œuvre de la nouvelle politique agricole. Avec la stratégie de formation agricole et rurale validée en 1999, il a fallu travailler, de manière étroite, avec les écoles nationales de formation évoluant sur le terrain aux fins de créer des espaces de concertation, de dialogue, susceptibles de faire évoluer les choses. « Nous avons pour mission de redynamiser les écoles de formation », indique l’ingénieur agronome et chargé de la formation des producteurs au Bfpa, Abdourahmane Faye. Et d’ajouter, « en faisant une analyse sans complaisance de cette situation, il a été constaté que tout n’est pas rose ». En effet, « les avancées significatives attendues dans certains domaines, n’ont jamais connu les résultats attendus. Bien sûr que cela n’est point synonyme de manque de volonté politique, mais au contraire le suivi régulier et le souci constant, des questions d’organisation n’ont pas permis de faire évoluer les choses », a expliqué M. Faye. Cette revue a permis de passer à la loupe tous les problèmes, de passer en revue les facteurs bloquants et d’établir une deuxième situation de référence qui va constituer une sorte de document de travail.
Selon Abdourahmane Faye, rien n’a été occulté pendant ces trois jours passés à Thiès. Mais, le plus important était de réfléchir sur l’actuelle nouvelle politique de formation agricole et rurale, mais aussi sur la politique de décentralisation qui n’était pas définie au départ et dont les contours ont été disséqués par les participants venus des régions du pays. M. Faye a rappelé que la politique de décentralisation institue les régions, les communautés rurales comme des territoires de développement, donc des espaces au niveau du territoire qui doivent avoir des projets de développement conçus par eux-mêmes et pour eux-mêmes, en mettant en avant les ressources financières, les acteurs du territoire. « Cette combinaison, une fois réalisée, la politique de territoire ne va plus poser problème », a-t-il soutenu.
Aujourd’hui, il est question de mettre l’accent sur la territorialisation. En clair, si l’école de formation se trouve dans une région, on a le devoir de travailler sur la base du projet de développement de ladite région.
Selon Abdourahmane, c’est un nouveau paradigme. Car, il ne s’agit pas de trouver des solutions ailleurs, mais de se mobiliser pour aider les gens à trouver les solutions qui siéent et dans le cadre précis. Mme Awa Thiam a expliqué tous les tenants et aboutissants de cette politique de formation agricole et rurale et mis en exergue des résultats attendus de ces écoles de formation. Lesquelles doivent prendre des initiatives tout en impliquant le bureau qui interviendra en termes de moyens, de ressources et d’idées. « Nous n’avons plus le droit à l’erreur. J’ai la conviction profonde qu’en travaillant dans la synergie, les fruits tant attendus ne manqueront indubitablement de connaître toute la promesse », a-t-elle laissé entendre.
Wal Fadjri
Le bureau de formation professionnelle qui dépend du ministère de l’Agriculture s’est doté d’instruments de mise en œuvre de la nouvelle politique agricole. Avec la stratégie de formation agricole et rurale validée en 1999, il a fallu travailler, de manière étroite, avec les écoles nationales de formation évoluant sur le terrain aux fins de créer des espaces de concertation, de dialogue, susceptibles de faire évoluer les choses. « Nous avons pour mission de redynamiser les écoles de formation », indique l’ingénieur agronome et chargé de la formation des producteurs au Bfpa, Abdourahmane Faye. Et d’ajouter, « en faisant une analyse sans complaisance de cette situation, il a été constaté que tout n’est pas rose ». En effet, « les avancées significatives attendues dans certains domaines, n’ont jamais connu les résultats attendus. Bien sûr que cela n’est point synonyme de manque de volonté politique, mais au contraire le suivi régulier et le souci constant, des questions d’organisation n’ont pas permis de faire évoluer les choses », a expliqué M. Faye. Cette revue a permis de passer à la loupe tous les problèmes, de passer en revue les facteurs bloquants et d’établir une deuxième situation de référence qui va constituer une sorte de document de travail.
Selon Abdourahmane Faye, rien n’a été occulté pendant ces trois jours passés à Thiès. Mais, le plus important était de réfléchir sur l’actuelle nouvelle politique de formation agricole et rurale, mais aussi sur la politique de décentralisation qui n’était pas définie au départ et dont les contours ont été disséqués par les participants venus des régions du pays. M. Faye a rappelé que la politique de décentralisation institue les régions, les communautés rurales comme des territoires de développement, donc des espaces au niveau du territoire qui doivent avoir des projets de développement conçus par eux-mêmes et pour eux-mêmes, en mettant en avant les ressources financières, les acteurs du territoire. « Cette combinaison, une fois réalisée, la politique de territoire ne va plus poser problème », a-t-il soutenu.
Aujourd’hui, il est question de mettre l’accent sur la territorialisation. En clair, si l’école de formation se trouve dans une région, on a le devoir de travailler sur la base du projet de développement de ladite région.
Selon Abdourahmane, c’est un nouveau paradigme. Car, il ne s’agit pas de trouver des solutions ailleurs, mais de se mobiliser pour aider les gens à trouver les solutions qui siéent et dans le cadre précis. Mme Awa Thiam a expliqué tous les tenants et aboutissants de cette politique de formation agricole et rurale et mis en exergue des résultats attendus de ces écoles de formation. Lesquelles doivent prendre des initiatives tout en impliquant le bureau qui interviendra en termes de moyens, de ressources et d’idées. « Nous n’avons plus le droit à l’erreur. J’ai la conviction profonde qu’en travaillant dans la synergie, les fruits tant attendus ne manqueront indubitablement de connaître toute la promesse », a-t-elle laissé entendre.
Wal Fadjri