Fonds international pour le développement agricole : La hausse des prix des denrées en Afrique inquiète
Le Fonds international pour le développement agricole (Ifad) a exprimé hier sa vive préoccupation face à l’augmentation des prix des produits en Afrique et prévient que le problème va se répandre aux autres pays africains, a appris Apa. Le vice-président du Fonds, Kanayo F. Nwanze qui prend part à la réunion des ministres africains du Commerce et de la Planification à Addis-Abeba, a déclaré que la hausse des prix est en train de devenir une question principale dans beaucoup de pays africains où les populations ont commencé à manifester leur colère à travers des marches de protestation. M. Nwanze a indiqué que la recrudescence des troubles sociaux au Cameroun, au Burkina Faso, en Mauritanie et au Sénégal risque de faire bientôt tache d’huile dans beaucoup de pays africains.
‘Mais nous n’avons pas besoin de ça. Il faut accorder l’attention requise au développement agricole. Personne ne conteste actuellement l’importance de l’agriculture dans le règlement de ces problèmes. C’est un fait que de noter que trois quarts des populations pauvres vivent dans les zones rurales et cela va continuer pendant des décennies’, a précisé Nwanze. Selon lui, entre 2000 et 2006, la demande mondiale en céréales a augmenté de 8 % en même temps que les prix des céréales d’environ 50 % et au début de l’année 2008, les prix avaient dépassé le double des chiffres de l’année 2000. Il a également exprimé la nécessité pour les Etats africains d’orienter près de 15 % de leurs budgets annuels vers l’agriculture. ‘La dépense du gouvernement en agriculture dans la plupart des pays pauvres africains a enregistré une baisse considérable jusqu’à récemment, dont certains accordent à peine moins de 5 % de leurs budgets annuels au secteur. Dans ce contexte, un développement agricole et rural accéléré est la clé pour éliminer la pauvreté en Afrique’, a indiqué M. Nwanze.
Le vice-président de l’Ifac a noté qu’en raison de la récente interdiction d’exportation du riz imposé par certains pays dont la plupart en Asie, il existe un problème pour obtenir du riz adéquat sur le marché. ‘L’Egypte, le Vietnam, l’Inde et le Cambodge ont invoqué une interdiction sur les exportations de riz dont le coût est passé à 760 dollars par tonne contre 380 dollars au mois de janvier. C’est une hausse de 94, 73 % du prix notée au cours des trois derniers mois’, a ajouté le vice-président Nwanze. En outre, il a souligné que le Nigeria a, à lui seul, un potentiel de production de 10 millions de tonnes de riz par année mais produit actuellement la moitié de son potentiel et dépense près de 400 millions de dollars pour importer du riz. Il a fait part de la nécessité d’accroître la productivité agricole et le budget en Afrique en vue de faire face au problème.
Les crises économiques actuelles liées à l’augmentation des cours du pétrole et des changements climatiques figurent parmi les principales questions actuellement débattues au forum.
(Apa)
‘Mais nous n’avons pas besoin de ça. Il faut accorder l’attention requise au développement agricole. Personne ne conteste actuellement l’importance de l’agriculture dans le règlement de ces problèmes. C’est un fait que de noter que trois quarts des populations pauvres vivent dans les zones rurales et cela va continuer pendant des décennies’, a précisé Nwanze. Selon lui, entre 2000 et 2006, la demande mondiale en céréales a augmenté de 8 % en même temps que les prix des céréales d’environ 50 % et au début de l’année 2008, les prix avaient dépassé le double des chiffres de l’année 2000. Il a également exprimé la nécessité pour les Etats africains d’orienter près de 15 % de leurs budgets annuels vers l’agriculture. ‘La dépense du gouvernement en agriculture dans la plupart des pays pauvres africains a enregistré une baisse considérable jusqu’à récemment, dont certains accordent à peine moins de 5 % de leurs budgets annuels au secteur. Dans ce contexte, un développement agricole et rural accéléré est la clé pour éliminer la pauvreté en Afrique’, a indiqué M. Nwanze.
Le vice-président de l’Ifac a noté qu’en raison de la récente interdiction d’exportation du riz imposé par certains pays dont la plupart en Asie, il existe un problème pour obtenir du riz adéquat sur le marché. ‘L’Egypte, le Vietnam, l’Inde et le Cambodge ont invoqué une interdiction sur les exportations de riz dont le coût est passé à 760 dollars par tonne contre 380 dollars au mois de janvier. C’est une hausse de 94, 73 % du prix notée au cours des trois derniers mois’, a ajouté le vice-président Nwanze. En outre, il a souligné que le Nigeria a, à lui seul, un potentiel de production de 10 millions de tonnes de riz par année mais produit actuellement la moitié de son potentiel et dépense près de 400 millions de dollars pour importer du riz. Il a fait part de la nécessité d’accroître la productivité agricole et le budget en Afrique en vue de faire face au problème.
Les crises économiques actuelles liées à l’augmentation des cours du pétrole et des changements climatiques figurent parmi les principales questions actuellement débattues au forum.
(Apa)
