Dakar, 8 fév (APS) - Les chercheurs- formateurs identifiés pour prendre en charge le fonctionnement des Centres d’appui à la technologie et à l’innovation (CATI) prennent part à une formation sur les techniques de recherche d’information en matière de brevets, ouverte mardi à Dakar.
La formation du personnel précède la mise en place du centre, considéré comme ‘’un outil indispensable au tissu infrastructurel’’, qui doit jouer un rôle capital dans l’acquisition et la transmission du savoir et du savoir faire en matière de brevets, a expliqué le Secrétaire général du ministère des Mines et de l’Industrie, de l’Agro-Industrie et des PME, Mare Lô, à l’ouverture de la rencontre.
En effet, la formation des chercheurs fait suite au séminaire de mai 2010 tenu afin d’examiner la situation actuelle et les besoins pour la création d’un tel centre à Dakar, a précisé M. Lô.
L’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI) a ainsi inscrit l’appui pour la création de centres dans son plan pour le développement, de manière à promouvoir l’utilisation de bases de données technologiques pour soutenir l’innovation et le développement économique.
Par un protocole signé en janvier 2011 par le ministre d’Etat Abdoulaye Baldé et le Directeur général de l’OMPI, l’organisation a décidé d’accompagner le Sénégal vers la création du premier centre d’appui à l’innovation technologique de l’Afrique de l’Ouest, a expliqué le Secrétaire général du ministère.
‘’L’OMPI qui met de plus en plus l’accent sur la coopération technique internationale tout en veillant sur le cadre juridique, trouve ainsi en notre pays un dispositif très favorable pour dérouler son programme de développement’’, a assuré Mare Lô.
Pour lui, il y a depuis quelques temps une série d’activités dans ce secteur qui témoignent ‘’un engouement et une dynamique irréversibles pour arriver à transformer les actifs de la propriété intellectuelle en facteurs de développement, en impactant sur la compétitivité des entreprises’’.
Expliquant le concept de ‘’centre d’appui’’, le Directeur de l’Agence sénégalaise pour la propriété intellectuelle et l’innovation technologique (ASPIT), Abdou Wahab Kâ, a expliqué que leur principale fonction est de ‘’faire passer une technique nouvelle de laboratoire du chercheur sur le marché aux fins de commercialisation’’.
‘’Le centre d’appui à l’innovation va aider l’inventeur ou le chercheur à mettre sur le marché son invention ou autre objet de propriété industrielle avec différents services comme des conseils en propriété intellectuelle, l’évaluation sous l’angle de la viabilité économique et de la faisabilité technique’’, a dit M. Kâ.
Sur tous ces aspects, des experts venus du Canada et de Genève vont dispenser pendant deux jours, la première formation aux Sénégalais qui s’occuperont de ces centres pour qu’ils puissent exploiter les informations en matière de brevets et de recherche-développement.
Les chercheurs, inventeurs et autres innovateurs vont ainsi disposer à temps réel des dernières trouvailles techniques mais aussi des innovations commerciales qu’ils pourront exploiter en vue d’une plus grande compétitivité, selon toujours le Directeur de l’ASPIT.
La tâche de l’OMPI est ‘’d’encourager les pays en développement à créer des centres d’appui à la technologie afin de faciliter la commercialisation des investissements intellectuels’’.
La rencontre qui prend fin mercredi, accueille des représentants d’instituts de recherche, des membres de la société civile actifs dans le secteur, des universitaires.
ADL/SAB
La formation du personnel précède la mise en place du centre, considéré comme ‘’un outil indispensable au tissu infrastructurel’’, qui doit jouer un rôle capital dans l’acquisition et la transmission du savoir et du savoir faire en matière de brevets, a expliqué le Secrétaire général du ministère des Mines et de l’Industrie, de l’Agro-Industrie et des PME, Mare Lô, à l’ouverture de la rencontre.
En effet, la formation des chercheurs fait suite au séminaire de mai 2010 tenu afin d’examiner la situation actuelle et les besoins pour la création d’un tel centre à Dakar, a précisé M. Lô.
L’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI) a ainsi inscrit l’appui pour la création de centres dans son plan pour le développement, de manière à promouvoir l’utilisation de bases de données technologiques pour soutenir l’innovation et le développement économique.
Par un protocole signé en janvier 2011 par le ministre d’Etat Abdoulaye Baldé et le Directeur général de l’OMPI, l’organisation a décidé d’accompagner le Sénégal vers la création du premier centre d’appui à l’innovation technologique de l’Afrique de l’Ouest, a expliqué le Secrétaire général du ministère.
‘’L’OMPI qui met de plus en plus l’accent sur la coopération technique internationale tout en veillant sur le cadre juridique, trouve ainsi en notre pays un dispositif très favorable pour dérouler son programme de développement’’, a assuré Mare Lô.
Pour lui, il y a depuis quelques temps une série d’activités dans ce secteur qui témoignent ‘’un engouement et une dynamique irréversibles pour arriver à transformer les actifs de la propriété intellectuelle en facteurs de développement, en impactant sur la compétitivité des entreprises’’.
Expliquant le concept de ‘’centre d’appui’’, le Directeur de l’Agence sénégalaise pour la propriété intellectuelle et l’innovation technologique (ASPIT), Abdou Wahab Kâ, a expliqué que leur principale fonction est de ‘’faire passer une technique nouvelle de laboratoire du chercheur sur le marché aux fins de commercialisation’’.
‘’Le centre d’appui à l’innovation va aider l’inventeur ou le chercheur à mettre sur le marché son invention ou autre objet de propriété industrielle avec différents services comme des conseils en propriété intellectuelle, l’évaluation sous l’angle de la viabilité économique et de la faisabilité technique’’, a dit M. Kâ.
Sur tous ces aspects, des experts venus du Canada et de Genève vont dispenser pendant deux jours, la première formation aux Sénégalais qui s’occuperont de ces centres pour qu’ils puissent exploiter les informations en matière de brevets et de recherche-développement.
Les chercheurs, inventeurs et autres innovateurs vont ainsi disposer à temps réel des dernières trouvailles techniques mais aussi des innovations commerciales qu’ils pourront exploiter en vue d’une plus grande compétitivité, selon toujours le Directeur de l’ASPIT.
La tâche de l’OMPI est ‘’d’encourager les pays en développement à créer des centres d’appui à la technologie afin de faciliter la commercialisation des investissements intellectuels’’.
La rencontre qui prend fin mercredi, accueille des représentants d’instituts de recherche, des membres de la société civile actifs dans le secteur, des universitaires.
ADL/SAB