La Direction de la protection civile du ministère de l’Intérieur et le Conseil des ONG d’appui au développement(CONGAD) ont signé hier à Dakar, un protocole de partenariat sur la gestion des catastrophes. Il s’agira notamment de promouvoir une interaction multi-acteurs pour apporter des réponses urgentes à des catastrophes telles que les inondations.
C’est le Secrétaire général du ministère de l’Intérieur Cheikhou Cissé qui a présidé hier l’atelier au cours duquel le protocole de partenariat sur la gestion des catastrophes a été signé. Le réseau des acteurs des organisations de la société civile pour la réduction des risques de catastrophes a été installé dans la même dynamique. Ce nouveau cadre d’action fédérateur entre les pouvoirs publics et le Congad aura comme principaux enjeux le renforcement des capacités des acteurs du Plan Orsec au niveau local et l’intégration de la réduction des risques et de la gestion des catastrophes dans les plans locaux de développement(Pld). Le renforcement de la visibilité et la lisibilité du cadre opérationnel de même que la résorption du déficit d’information des acteurs de la gestion des catastrophes sont aussi prévus. En outre, toutes les contraintes administratives qui retardent la participation des Ongs à la réponse face à l’urgence au point de réduire son efficacité seront levées. Sur ces entrefaites, le Congad, par la voix de son président, Momar Talla Kane, a mis en place un groupe de travail « gestion des risques et catastrophes » en s’appuyant sur l’expertise et l’expérience reconnues des organisations de la société civile. Une initiative qui trouve sa justification, notamment dans les leçons tirées de sa participation active à la réponse aux inondations. Le noyau d’Ongs constitué autour du Congad est composé de Caritas Sénégal, Eve, Oxfam, Plan Sénégal et World Vision. En réalité, les impacts négatifs des catastrophes constituent une menace grave pour l’atteinte des objectifs du millénaire pour le développement (Omd) au Sénégal. Ils entraînent des implications néfastes en termes de stress hydrique accru, d’insécurité alimentaire, de changements brusques dans la dynamique des populations, de vulnérabilité des établissements humains, des moyens de subsistance des sociétés, sans oublier les principales répercussions sur l’état de santé de millions de personnes à travers le monde. Conformément aux recommandations de la conférence mondiale de 2005 sur la prévention des catastrophes qui s’est tenue à Kobé au Japon, le Sénégal a pris des engagements politiques forts comme l’intégration de la réduction des risques de catastrophes au document de politique économique et sociale comme axe prioritaire de développement. Dans la même veine, une plate forme nationale de prévention et de réduction des risques de catastrophes, adoptée par décret présidentiel, a vu le jour.
Mamadou Lamine DIATTA
Le Soleil
C’est le Secrétaire général du ministère de l’Intérieur Cheikhou Cissé qui a présidé hier l’atelier au cours duquel le protocole de partenariat sur la gestion des catastrophes a été signé. Le réseau des acteurs des organisations de la société civile pour la réduction des risques de catastrophes a été installé dans la même dynamique. Ce nouveau cadre d’action fédérateur entre les pouvoirs publics et le Congad aura comme principaux enjeux le renforcement des capacités des acteurs du Plan Orsec au niveau local et l’intégration de la réduction des risques et de la gestion des catastrophes dans les plans locaux de développement(Pld). Le renforcement de la visibilité et la lisibilité du cadre opérationnel de même que la résorption du déficit d’information des acteurs de la gestion des catastrophes sont aussi prévus. En outre, toutes les contraintes administratives qui retardent la participation des Ongs à la réponse face à l’urgence au point de réduire son efficacité seront levées. Sur ces entrefaites, le Congad, par la voix de son président, Momar Talla Kane, a mis en place un groupe de travail « gestion des risques et catastrophes » en s’appuyant sur l’expertise et l’expérience reconnues des organisations de la société civile. Une initiative qui trouve sa justification, notamment dans les leçons tirées de sa participation active à la réponse aux inondations. Le noyau d’Ongs constitué autour du Congad est composé de Caritas Sénégal, Eve, Oxfam, Plan Sénégal et World Vision. En réalité, les impacts négatifs des catastrophes constituent une menace grave pour l’atteinte des objectifs du millénaire pour le développement (Omd) au Sénégal. Ils entraînent des implications néfastes en termes de stress hydrique accru, d’insécurité alimentaire, de changements brusques dans la dynamique des populations, de vulnérabilité des établissements humains, des moyens de subsistance des sociétés, sans oublier les principales répercussions sur l’état de santé de millions de personnes à travers le monde. Conformément aux recommandations de la conférence mondiale de 2005 sur la prévention des catastrophes qui s’est tenue à Kobé au Japon, le Sénégal a pris des engagements politiques forts comme l’intégration de la réduction des risques de catastrophes au document de politique économique et sociale comme axe prioritaire de développement. Dans la même veine, une plate forme nationale de prévention et de réduction des risques de catastrophes, adoptée par décret présidentiel, a vu le jour.
Mamadou Lamine DIATTA
Le Soleil