Thiès : Plusieurs élus et leaders d’organisations de producteurs venus des communautés rurales de Méouane et de Notto Diobass ont bénéficié à Thies, d’une importante session de renforcement des capacités dans la gestion durable des terres. Ceci, dans le cadre de la mise en œuvre du projet de gestion durable des terres financé à hauteur de 2,4 milliards de Fcfa par le Fonds mondial pour l’environnement (FEM).
Le projet, selon Babacar Diop, président de la Fédération des organisations non gouvernementales (FONG), chargée de l’exécuter, vise "à lutter contre la dégradation des sols et à accroitre et soutenir la productivité agricole. Aussi, permettra-t-il de protéger et de remettre en état les fonctions et services éco systémiques dans les différentes zones agro écologiques prioritaires".
Le programme interviendra dans une bonne partie du bassin arachidier, notamment dans les régions de Louga, Thiès, Kaolack, Fatick. Mais le volet renforcement de capacité est financé pour un montant de 100 millions selon M. Diop.
Dans tous les cas, que ce soit à Notto Diobass comme à Méouane, les producteurs ont accueilli le lancement du projet avec beaucoup de satisfaction. L’on sait que dans ces contrées, les terres souffrent des longues périodes d’exploitations et n’ont jamais été remplacées. Dans le Diobass, l’occasion pourrait être saisie pour remettre en eau la vallée asséchée mais surtout les superficies emblavables dont la dégradation avancée affecte la production comme nous l’a souligné Mamadou Théodore Taye, président de la commission domaniale du Conseil rural. A Méouane également, la zone est réputée pour la production de manioc, mais qui a fini par rendre les terres inutilisables pour d’autres spéculations. Une bonne gestion de ces terres s’avère donc nécessaire, objet de cette session de renforcement de capacité qui vise surtout à socialiser le projet avec les acteurs notamment les organisations de producteurs et les élus en vue de leur meilleure implication dans la mise en œuvre des activités.
Mohamadou SAGNE
Le Soleil
Le projet, selon Babacar Diop, président de la Fédération des organisations non gouvernementales (FONG), chargée de l’exécuter, vise "à lutter contre la dégradation des sols et à accroitre et soutenir la productivité agricole. Aussi, permettra-t-il de protéger et de remettre en état les fonctions et services éco systémiques dans les différentes zones agro écologiques prioritaires".
Le programme interviendra dans une bonne partie du bassin arachidier, notamment dans les régions de Louga, Thiès, Kaolack, Fatick. Mais le volet renforcement de capacité est financé pour un montant de 100 millions selon M. Diop.
Dans tous les cas, que ce soit à Notto Diobass comme à Méouane, les producteurs ont accueilli le lancement du projet avec beaucoup de satisfaction. L’on sait que dans ces contrées, les terres souffrent des longues périodes d’exploitations et n’ont jamais été remplacées. Dans le Diobass, l’occasion pourrait être saisie pour remettre en eau la vallée asséchée mais surtout les superficies emblavables dont la dégradation avancée affecte la production comme nous l’a souligné Mamadou Théodore Taye, président de la commission domaniale du Conseil rural. A Méouane également, la zone est réputée pour la production de manioc, mais qui a fini par rendre les terres inutilisables pour d’autres spéculations. Une bonne gestion de ces terres s’avère donc nécessaire, objet de cette session de renforcement de capacité qui vise surtout à socialiser le projet avec les acteurs notamment les organisations de producteurs et les élus en vue de leur meilleure implication dans la mise en œuvre des activités.
Mohamadou SAGNE
Le Soleil