La convention cadre du Projet de gestion intégrée des ressources naturelles du Massif du Fouta Djallon (MFD) a été amendée et validée mardi, au cours d’un atelier national tenu au Centre de suivi écologique de Dakar.
Conformément à la conduite à tenir au niveau des huit pays (Sénégal, Mauritanie, Gambie, Guinée-Bissau, Guinée-Conakry, Mali, Sierra Léone et Niger) concernés par le projet, le comité national composé d’une quarantaine de membres et présidé par Mme Gogo Macina, s’est approprié du projet et de la convention cadre en vue de la prochaine rencontre ouest-africaine du mois de novembre prochain.
Il s’est agi, lors de la rencontre, comme a eu à le signaler Mme Gogo Macina, de procéder à la présentation du projet de gestion intégrée des ressources naturelles du MFD, d’examiner et d’amender la convention cadre. Un exercice autour duquel les participants de l’atelier se sont attelés pour s’approprier le programme du projet présenté par l’officier des Eaux et Forêts, Cherif Djitté (les principes d’intervention, les composantes, (...), la durée et le financement, etc.). La convention cadre a elle aussi été examinée et validée à la suite d’un échange fructueux.
Pour rappel, le MFD et ses extensions physiques constituent un réceptacle exceptionnel de diversité biologique et disposent de réserves hydro-électriques et minières venant d’une forte variabilité des conditions climatiques, géologiques, géomorphologiques et socio-économiques, conférant à la région un grand potentiel.
Aujourd’hui, du fait des agissements de l’homme, l’environnement du massif a subi une dégradation qui devient de plus en plus insoutenable. C’est pour inverser cette tendance que l’OUA a inscrit en 1979, l’aménagement du MFD comme action prioritaire dans son plan de lutte contre la désertification, la sécheresse et les autres calamités naturelles en Afrique. Avec l’appui de la communauté internationale, l’OUA a initié en 1981, le programme régional d’aménagement intégré du MFD qui regroupe huit pays tributaires des eaux originaires du massif. L’actuel projet d’une durée de dix ans initié et mis en place sous l’égide de la FAO et du PNUE, comporte quatre grands volets dont celui du renforcement de la collaboration régionale dans la planification et la mise en œuvre des activités de gestion des ressources naturelles.
Babacar Bachir SANE
Le Soleil
Conformément à la conduite à tenir au niveau des huit pays (Sénégal, Mauritanie, Gambie, Guinée-Bissau, Guinée-Conakry, Mali, Sierra Léone et Niger) concernés par le projet, le comité national composé d’une quarantaine de membres et présidé par Mme Gogo Macina, s’est approprié du projet et de la convention cadre en vue de la prochaine rencontre ouest-africaine du mois de novembre prochain.
Il s’est agi, lors de la rencontre, comme a eu à le signaler Mme Gogo Macina, de procéder à la présentation du projet de gestion intégrée des ressources naturelles du MFD, d’examiner et d’amender la convention cadre. Un exercice autour duquel les participants de l’atelier se sont attelés pour s’approprier le programme du projet présenté par l’officier des Eaux et Forêts, Cherif Djitté (les principes d’intervention, les composantes, (...), la durée et le financement, etc.). La convention cadre a elle aussi été examinée et validée à la suite d’un échange fructueux.
Pour rappel, le MFD et ses extensions physiques constituent un réceptacle exceptionnel de diversité biologique et disposent de réserves hydro-électriques et minières venant d’une forte variabilité des conditions climatiques, géologiques, géomorphologiques et socio-économiques, conférant à la région un grand potentiel.
Aujourd’hui, du fait des agissements de l’homme, l’environnement du massif a subi une dégradation qui devient de plus en plus insoutenable. C’est pour inverser cette tendance que l’OUA a inscrit en 1979, l’aménagement du MFD comme action prioritaire dans son plan de lutte contre la désertification, la sécheresse et les autres calamités naturelles en Afrique. Avec l’appui de la communauté internationale, l’OUA a initié en 1981, le programme régional d’aménagement intégré du MFD qui regroupe huit pays tributaires des eaux originaires du massif. L’actuel projet d’une durée de dix ans initié et mis en place sous l’égide de la FAO et du PNUE, comporte quatre grands volets dont celui du renforcement de la collaboration régionale dans la planification et la mise en œuvre des activités de gestion des ressources naturelles.
Babacar Bachir SANE
Le Soleil