M. Mettoudi, votre société, a-t-elle une succursale en Afrique ?
En Afrique, pour le moment non. Ceci, parce qu’on avait un peu délaissé ce contact francophone. Et là, nous essayons de rattraper le temps perdu et de resserrer le lien le plus vite possible. Mais pour le moment, nous sommes à l’état embryonnaire.
Qu’est-ce que vous pouvez apporter au Sénégal en matière d’irrigation?
C’est le but de ma présence ici. Depuis trois jours que nous sommes au Sénégal, nous nous rendons compte que ce pays regorge d’énormes potentiels intéressants. Le Sénégal a pratiquement les mêmes conditions que nous, mise à part l’eau que vous avez, avec à côté le fleuve Sénégal, les lacs, etc. Mais je pense qu’on a à peu près les mêmes conditions. Donc, notre technologie qui date de plus de 70 ans doit pouvoir beaucoup apporter au Sénégal. Et, notre but, c’est de planter notre drapeau ici en Afrique de l’Ouest et pourquoi pas au Sénégal. Ce drapeau va rayonner aussi sur le Mali et sur tant d’autres pays.
Vous arrivez au Sénégal dans un contexte marqué par la Goana, une initiative du Président Wade pour réaliser l’autosuffisance alimentaire. Le Sénégal, peut-il compter sur votre expertise pour atteindre cet objectif ?
Absolument. Je vous dis que lorsque j’ai vu ces affiches, cela m’a fait rêver parce que c’est un projet grandiose qui répond exactement à nos politiques. Si nous pouvons apporter notre contribution, ce serait vraiment avec un grand honneur.
Pour cela, faut-il une détaxe sur le matériel agricole ?
Je pense que oui. En réalité, l’agriculture est nécessaire et elle n’est pas tellement lucrative comme par exemple les constructions où on peut gagner de l’argent. Avec l’agriculture, il y va de la nourriture de la population. Et, à mon avis, je pense que le gouvernement du Sénégal gagnerait à exonérer pratiquement tout le matériel destiné à l’agriculture. Vous le savez autant que moi, une bonne agriculture nécessite à la base une bonne préparation. Et cela demande des engins, des tracteurs et d’autres matériels. Donc vous voyez que cela contribue beaucoup à la base.
Concrètement, qu’est-ce que vous attendez de l’Etat du Sénégal ?
Rien du tout. Remarquez que mon ambassade ici à Dakar a commencé à œuvrer dans le bon sens, c’est-à-dire à préparer tout un programme. Et je dois rencontrer pas mal de gens très intéressés par les grandes surfaces, par nos matériels. Il y a donc un grand travail de base à effectuer et jusqu’à vendredi, j’ai un calendrier bien chargé. Ce que j’attends du gouvernement sénégalais, c’est qu’il m’autorise à participer dans l’exécution de la vision du Président en proposant notre technologie et notre matériel. A notre avis, cela contribuerait beaucoup a l’effort national. Mais il est très certain que des deux côtés, il y a de très gros efforts à faire. Parce que quand j’entends parler de 500 hectares ou même 1 000 ha, ce sont là des gens qui ont les moyens. Moi, je m’intéresse plutôt aux petits agriculteurs de familles de 500m2. Et c’est ça qui est bien fait, et par le truchement de mon ambassade, il y a de petites choses qui bougent tout doucement. Le message que je veux transmettre au Président, c’est que nous sommes à la veille d’une menace alimentaire et essayons de minimiser les frais.
Auriez-vous déjà ciblé quelques zones du pays pour apporter votre expertise en matière d’irrigation ?
Non, parce que je n’ai pas eu le temps matériel pour parcourir le pays. J’aurais bien voulu le faire. Mais je sais qu’au sein de l’ambassade d’Israël, ils ont bien l’affaire en main, puisqu’il y a une personne spécialisée pour cette question.
Avez-vous des conditions specifiques à poser ?
Ce que je demande, c’est simplement la bonne volonté et que les gens croient en notre expertise, vous n’ignorez pas que chez nous, nous sommes un petit pays, plus petit que le Sénégal, mais notre expertise avérée dans le domaine de l’agriculture fait que nous nous trouvons aujourd’hui dans une situation de surproduction.
On retient donc qu’Israël qui a vaincu le désert veut désormais transférer sa technologie en Afrique, notamment au Sénégal ?
Bien sûr. Le désert chez nous, c’est un vieux souvenir. Il n’y a pratiquement plus de désert. Et pratiquement aujourd’hui, c’est le paradis. Je souhaite que les Sénégalais suivent le même exemple et que la technologie que nous voulons transférer ici réussisse. Et Dieu sait qu’il y a toutes les conditions pour que cela réussisse.
L'Observateur
En Afrique, pour le moment non. Ceci, parce qu’on avait un peu délaissé ce contact francophone. Et là, nous essayons de rattraper le temps perdu et de resserrer le lien le plus vite possible. Mais pour le moment, nous sommes à l’état embryonnaire.
Qu’est-ce que vous pouvez apporter au Sénégal en matière d’irrigation?
C’est le but de ma présence ici. Depuis trois jours que nous sommes au Sénégal, nous nous rendons compte que ce pays regorge d’énormes potentiels intéressants. Le Sénégal a pratiquement les mêmes conditions que nous, mise à part l’eau que vous avez, avec à côté le fleuve Sénégal, les lacs, etc. Mais je pense qu’on a à peu près les mêmes conditions. Donc, notre technologie qui date de plus de 70 ans doit pouvoir beaucoup apporter au Sénégal. Et, notre but, c’est de planter notre drapeau ici en Afrique de l’Ouest et pourquoi pas au Sénégal. Ce drapeau va rayonner aussi sur le Mali et sur tant d’autres pays.
Vous arrivez au Sénégal dans un contexte marqué par la Goana, une initiative du Président Wade pour réaliser l’autosuffisance alimentaire. Le Sénégal, peut-il compter sur votre expertise pour atteindre cet objectif ?
Absolument. Je vous dis que lorsque j’ai vu ces affiches, cela m’a fait rêver parce que c’est un projet grandiose qui répond exactement à nos politiques. Si nous pouvons apporter notre contribution, ce serait vraiment avec un grand honneur.
Pour cela, faut-il une détaxe sur le matériel agricole ?
Je pense que oui. En réalité, l’agriculture est nécessaire et elle n’est pas tellement lucrative comme par exemple les constructions où on peut gagner de l’argent. Avec l’agriculture, il y va de la nourriture de la population. Et, à mon avis, je pense que le gouvernement du Sénégal gagnerait à exonérer pratiquement tout le matériel destiné à l’agriculture. Vous le savez autant que moi, une bonne agriculture nécessite à la base une bonne préparation. Et cela demande des engins, des tracteurs et d’autres matériels. Donc vous voyez que cela contribue beaucoup à la base.
Concrètement, qu’est-ce que vous attendez de l’Etat du Sénégal ?
Rien du tout. Remarquez que mon ambassade ici à Dakar a commencé à œuvrer dans le bon sens, c’est-à-dire à préparer tout un programme. Et je dois rencontrer pas mal de gens très intéressés par les grandes surfaces, par nos matériels. Il y a donc un grand travail de base à effectuer et jusqu’à vendredi, j’ai un calendrier bien chargé. Ce que j’attends du gouvernement sénégalais, c’est qu’il m’autorise à participer dans l’exécution de la vision du Président en proposant notre technologie et notre matériel. A notre avis, cela contribuerait beaucoup a l’effort national. Mais il est très certain que des deux côtés, il y a de très gros efforts à faire. Parce que quand j’entends parler de 500 hectares ou même 1 000 ha, ce sont là des gens qui ont les moyens. Moi, je m’intéresse plutôt aux petits agriculteurs de familles de 500m2. Et c’est ça qui est bien fait, et par le truchement de mon ambassade, il y a de petites choses qui bougent tout doucement. Le message que je veux transmettre au Président, c’est que nous sommes à la veille d’une menace alimentaire et essayons de minimiser les frais.
Auriez-vous déjà ciblé quelques zones du pays pour apporter votre expertise en matière d’irrigation ?
Non, parce que je n’ai pas eu le temps matériel pour parcourir le pays. J’aurais bien voulu le faire. Mais je sais qu’au sein de l’ambassade d’Israël, ils ont bien l’affaire en main, puisqu’il y a une personne spécialisée pour cette question.
Avez-vous des conditions specifiques à poser ?
Ce que je demande, c’est simplement la bonne volonté et que les gens croient en notre expertise, vous n’ignorez pas que chez nous, nous sommes un petit pays, plus petit que le Sénégal, mais notre expertise avérée dans le domaine de l’agriculture fait que nous nous trouvons aujourd’hui dans une situation de surproduction.
On retient donc qu’Israël qui a vaincu le désert veut désormais transférer sa technologie en Afrique, notamment au Sénégal ?
Bien sûr. Le désert chez nous, c’est un vieux souvenir. Il n’y a pratiquement plus de désert. Et pratiquement aujourd’hui, c’est le paradis. Je souhaite que les Sénégalais suivent le même exemple et que la technologie que nous voulons transférer ici réussisse. Et Dieu sait qu’il y a toutes les conditions pour que cela réussisse.
L'Observateur