GOUDIRY : LANCEMENT OFFICIEL DES ACTIVITES DE TOSTAN, Le programme réclamé partout dans le département
Tostan a lancé ce samedi de façon officielle ses activités dans le département de Goudiry. La journée d’imprégnation à laquelle ont pris part des élus, représentants des jeunes, de femmes, des chefs de services techniques ainsi que les autorités administratives, est marquée par des échanges à tout point de vue fructueux par rapport au contenu du programme, ses orientations principales, son mode opératoire et les résultats auxquels il est parvenu dans d’autres contrées.
« La mission de Tostan consiste à renforcer les capacités des communautés pour un développement durable et une transformation sociale positive au moyen d’une éducation non formelle en langues nationales, basée sur le respect des droits et de la dignité humains » rappellera le coordonnateur régional qui précisera que » le programme est holistique » et sa stratégie de sensibilisation est « celle de la méthode de la diffusion organisée « avec le concours de partenaires stratégiques comme le service du développement communautaire, les associations de jeunes, groupements de femmes, les leaders d’opinion, notabilités coutumières et religieuses, les techniciens de la santé, de l’éducation, les autorités administratives et locales, les organisations de la société civile s’occupant de droits humains. Thierno Diallo de mettre en exergue les activités de sensibilisation menées par exemple dans la zone de Bala où 7185 personnes sont touchées parmi les 9055 ciblées et ce, depuis octobre 2007 que fonctionnent les 10 centres pular et 10 autres soninké de la contrée.
Les initiatives de micro crédit prises par les comités de gestion communautaires mis en place par Tostan seront appuyées par la mobilisation de 8 millions de nos francs pour les 20 comités, et cela devrait les aider à développer des activités génératrices de revenus. De nos jours, sept des vingt comités de gestion communautaire se sont mus en GIE.
Dans le domaine de la santé, toujours dans cette zone, le coordonnateur régional de Tostan laissera entendre que deux cases santés sont réalisées par les communautés elles mêmes, et leurs activités de sensibilisation auraient contribué à pousser 851 femmes à suivre régulièrement leurs consultations prénatales. 1405 enfants ont pu également se faire vacciner dans le cadre du PEV. 37 latrines sont construites et 439 villages exécutent un programme d’assainissement qui fait que le paludisme, malgré l’insuffisance ou l’inaccessibilité de certaines structures de santé, a reculé.
Le dynamisme des animateurs de Tostan, la très forte implication des comités de gestion communautaire, de lavis du coordonnateur régional, ont permis de faire enregistrer dès leur naissance à l’état civil 453 enfants et 1410 ont été recensés pour l’école durant l’année 2008/2009.
Pour une extension des activités
Les principaux enseignements à tirer des échanges qui ont suivi l’exposé du coordonnateur régional de Tostan, sont que le programme est partout demandé, mais également sa nécessaire réorientation pour mettre en relief des aspects aussi importants, autres que l’excision et les mariages précoces. « Quand Tostan a réussi le pari de résoudre en un temps record des problèmes sociaux aussi aigus que celui de Niaghalang Komé dans l’arrondissement de Fongolimbi, problèmes qui se sont étalés sur plusieurs générations, il y a de quoi faire partager ces ficelles à d’autres communautés » soutiendra le sous préfet de Boynguel qui demandera avec insistance que sa circonscription soit bien servie, en attendant que des écoles y soient créées.
Les changements perceptibles de comportement notés dans les zones d’intervention de Tostan, en termes de santé, de gestion des ressources naturelles et les fameux foyers améliorés de Dimboli par exemple et en termes d’état civil feront susciter des convoitises.
Le superviseur départemental des soins de santé primaire du district de Goudiry qui évoquera la nécessaire capitalisation des données de Tostan, plaidera aussi en faveur des communautés de la zone du Ferlo, notamment des communautés rurales de Sinthiou Mamadou Boubou et de Mbagnou où les structures de santé se font ardemment désirer.
Le préfet Saer Ndao ajoutera la zone de Dianké Makhan pour dire que dans les quatre arrondissements et treize communautés rurales de ce nouveau département où, dit-on, Tostan est la première ONG à y lancer officiellement des activités, le besoin de vivre, et de bien vivre est énorme. Ce dont le coordonnateur régional dira prendre acte.
Sud Quotidien
« La mission de Tostan consiste à renforcer les capacités des communautés pour un développement durable et une transformation sociale positive au moyen d’une éducation non formelle en langues nationales, basée sur le respect des droits et de la dignité humains » rappellera le coordonnateur régional qui précisera que » le programme est holistique » et sa stratégie de sensibilisation est « celle de la méthode de la diffusion organisée « avec le concours de partenaires stratégiques comme le service du développement communautaire, les associations de jeunes, groupements de femmes, les leaders d’opinion, notabilités coutumières et religieuses, les techniciens de la santé, de l’éducation, les autorités administratives et locales, les organisations de la société civile s’occupant de droits humains. Thierno Diallo de mettre en exergue les activités de sensibilisation menées par exemple dans la zone de Bala où 7185 personnes sont touchées parmi les 9055 ciblées et ce, depuis octobre 2007 que fonctionnent les 10 centres pular et 10 autres soninké de la contrée.
Les initiatives de micro crédit prises par les comités de gestion communautaires mis en place par Tostan seront appuyées par la mobilisation de 8 millions de nos francs pour les 20 comités, et cela devrait les aider à développer des activités génératrices de revenus. De nos jours, sept des vingt comités de gestion communautaire se sont mus en GIE.
Dans le domaine de la santé, toujours dans cette zone, le coordonnateur régional de Tostan laissera entendre que deux cases santés sont réalisées par les communautés elles mêmes, et leurs activités de sensibilisation auraient contribué à pousser 851 femmes à suivre régulièrement leurs consultations prénatales. 1405 enfants ont pu également se faire vacciner dans le cadre du PEV. 37 latrines sont construites et 439 villages exécutent un programme d’assainissement qui fait que le paludisme, malgré l’insuffisance ou l’inaccessibilité de certaines structures de santé, a reculé.
Le dynamisme des animateurs de Tostan, la très forte implication des comités de gestion communautaire, de lavis du coordonnateur régional, ont permis de faire enregistrer dès leur naissance à l’état civil 453 enfants et 1410 ont été recensés pour l’école durant l’année 2008/2009.
Pour une extension des activités
Les principaux enseignements à tirer des échanges qui ont suivi l’exposé du coordonnateur régional de Tostan, sont que le programme est partout demandé, mais également sa nécessaire réorientation pour mettre en relief des aspects aussi importants, autres que l’excision et les mariages précoces. « Quand Tostan a réussi le pari de résoudre en un temps record des problèmes sociaux aussi aigus que celui de Niaghalang Komé dans l’arrondissement de Fongolimbi, problèmes qui se sont étalés sur plusieurs générations, il y a de quoi faire partager ces ficelles à d’autres communautés » soutiendra le sous préfet de Boynguel qui demandera avec insistance que sa circonscription soit bien servie, en attendant que des écoles y soient créées.
Les changements perceptibles de comportement notés dans les zones d’intervention de Tostan, en termes de santé, de gestion des ressources naturelles et les fameux foyers améliorés de Dimboli par exemple et en termes d’état civil feront susciter des convoitises.
Le superviseur départemental des soins de santé primaire du district de Goudiry qui évoquera la nécessaire capitalisation des données de Tostan, plaidera aussi en faveur des communautés de la zone du Ferlo, notamment des communautés rurales de Sinthiou Mamadou Boubou et de Mbagnou où les structures de santé se font ardemment désirer.
Le préfet Saer Ndao ajoutera la zone de Dianké Makhan pour dire que dans les quatre arrondissements et treize communautés rurales de ce nouveau département où, dit-on, Tostan est la première ONG à y lancer officiellement des activités, le besoin de vivre, et de bien vivre est énorme. Ce dont le coordonnateur régional dira prendre acte.
Sud Quotidien
