Keur Samba Dia (Fatick), 2 déc (APS) - Les populations de Keur Samba Dia (région de Fatick) sollicitent l’appui de partenaires au développement pour conserver les acquis obtenus dans le cadre du projet Gestion durable des terres (GDT), qui selon elles, en l’espace de trois ans, ''a permis de doubler voire tripler la production agricole'' dans la localité.
Financé par la Banque mondiale, en 2010, à hauteur de 90 millions de francs CFA pour trois ans, grâce à un partenariat avec le gouvernement du Sénégal, le projet GDT arrive à son terme cette année.
Sur les 16 villages que compte la communauté rurale de Fimela, dont Keur Samba Dia, 14 ont pu bénéficier du projet GDT dont le volet formation et technique était assuré l’Association sénégalaise pour la promotion et le développement à la base (ASPRODEB).
Le village est situé dans une zone marquée par une forte dégradation des terres du fait de plusieurs facteurs dont la salinisation des sols. Les producteurs de la communauté rurale de Fimela, avant l’arrivée du projet GDT, ont connu une baisse de leur production agricole et des difficultés majeures dans l’agriculture du fait de l’appauvrissement des terres.
‘’Aujourd’hui grâce au projet GDT, en trois ans, 200 à 236 hectares ont pu à nouveau être récupérés et rendus cultivables, 100 unités de compostage construites, dans la zone du village de Keur Samba Dia qui compte 3.405 habitants’’, a indiqué, à titre d’exemple, Moïse Basse, représentant du conseil rural de Fimela dans le projet GDT.
‘’Les producteurs, avec l’appui technique de l’ ASPRODEB, ont pu bénéficier d’une formation en technique de compostage, d’enfouissement du phosphate, et de régénération naturelle assistée (RNA) des champs, mais aussi de la plantation de rôneraie’’, a-t-il ajouté, se réjouissant des rendements obtenus en trois ans.
Lancé en 2010 pour une durée de trois ans, le projet GDT arrive bientôt à son terme, d’où l’inquiétude des populations de Keur Samba Dia, et villages environnants de la communauté rurale de Fimela (40. 202 habitants) qui souhaitent plus que jamais ‘’la pérennisation’’ de ses acquis.
''Nous souhaitons que cela puisse continuer, ce qui nous préoccupe aujourd’hui c’est de voir comment consolider ces acquis, parce qu’il est de notre intérêt que les méthodes apprises dans le cadre de GDT puissent continuer’’, a expliqué M. Basse, porte-parole du jour, soulignant que ‘’c’est la seule solution pour l’atteinte de l’autosuffisance alimentaire’’.
Il a ajouté que les populations ne peuvent pas continuer à acheter dans les boutiques pour se nourrir. ‘’Le stock de riz peut finir, s’y ajoute que des sacs de riz ont été vendus jusqu'à 22.000 francs CFA, alors qu’à coté, il y a des vallées propices à l’agriculture. Donc je ne vois pas pourquoi on doit continuer à acheter dans les boutiques’’, a-t-il fait savoir.
La pérennisation du projet GDT passe nécessairement, selon lui, par une rencontre de tous les acteurs qui l’ont en partage, afin d'en évaluer les perspectives, s’organiser et continuer la dynamique enclenchée avec l’appui de partenaires.
Financé par la Banque mondiale, en 2010, à hauteur de 90 millions de francs CFA pour trois ans, grâce à un partenariat avec le gouvernement du Sénégal, le projet GDT arrive à son terme cette année.
Sur les 16 villages que compte la communauté rurale de Fimela, dont Keur Samba Dia, 14 ont pu bénéficier du projet GDT dont le volet formation et technique était assuré l’Association sénégalaise pour la promotion et le développement à la base (ASPRODEB).
Le village est situé dans une zone marquée par une forte dégradation des terres du fait de plusieurs facteurs dont la salinisation des sols. Les producteurs de la communauté rurale de Fimela, avant l’arrivée du projet GDT, ont connu une baisse de leur production agricole et des difficultés majeures dans l’agriculture du fait de l’appauvrissement des terres.
‘’Aujourd’hui grâce au projet GDT, en trois ans, 200 à 236 hectares ont pu à nouveau être récupérés et rendus cultivables, 100 unités de compostage construites, dans la zone du village de Keur Samba Dia qui compte 3.405 habitants’’, a indiqué, à titre d’exemple, Moïse Basse, représentant du conseil rural de Fimela dans le projet GDT.
‘’Les producteurs, avec l’appui technique de l’ ASPRODEB, ont pu bénéficier d’une formation en technique de compostage, d’enfouissement du phosphate, et de régénération naturelle assistée (RNA) des champs, mais aussi de la plantation de rôneraie’’, a-t-il ajouté, se réjouissant des rendements obtenus en trois ans.
Lancé en 2010 pour une durée de trois ans, le projet GDT arrive bientôt à son terme, d’où l’inquiétude des populations de Keur Samba Dia, et villages environnants de la communauté rurale de Fimela (40. 202 habitants) qui souhaitent plus que jamais ‘’la pérennisation’’ de ses acquis.
''Nous souhaitons que cela puisse continuer, ce qui nous préoccupe aujourd’hui c’est de voir comment consolider ces acquis, parce qu’il est de notre intérêt que les méthodes apprises dans le cadre de GDT puissent continuer’’, a expliqué M. Basse, porte-parole du jour, soulignant que ‘’c’est la seule solution pour l’atteinte de l’autosuffisance alimentaire’’.
Il a ajouté que les populations ne peuvent pas continuer à acheter dans les boutiques pour se nourrir. ‘’Le stock de riz peut finir, s’y ajoute que des sacs de riz ont été vendus jusqu'à 22.000 francs CFA, alors qu’à coté, il y a des vallées propices à l’agriculture. Donc je ne vois pas pourquoi on doit continuer à acheter dans les boutiques’’, a-t-il fait savoir.
La pérennisation du projet GDT passe nécessairement, selon lui, par une rencontre de tous les acteurs qui l’ont en partage, afin d'en évaluer les perspectives, s’organiser et continuer la dynamique enclenchée avec l’appui de partenaires.