Une trentaine de professionnels du secteur de la gestion intégrée des ressources en eau, de l’hygiène, de l’assainissement et de l’environnement, effectuent actuellement un stage dans les locaux du centre interprofessionnel de formation aux métiers de l’agriculture (Cifa) dans les Niayes, organisé par le ministère de l’Hydraulique, sous l’égide de la direction générale des Relations Internationales de la Région Wallone de Belgique.
Le stage est animé et supervisé par Ndiogou Niang directeur du centre régional pour l’eau potable et l’assainissement à faible coût (Crepa) et plusieurs experts dont des professeurs d’université. Les objectifs généraux du stage, selon Ndiogou Niang, consistent à présenter le contexte général de l’eau dans le cadre d’un développement durable et des expériences de gestion intégrée et participative en Europe et en Afrique de l’Ouest. Il s’agira aussi, d’apporter des éléments méthodologiques pour l’élaboration et la mise en œuvre de plans de l’approche de gestion intégrée des ressources en eau (Gire), d’appréhender les éléments méthodologiques pour l’amélioration des conditions de santé et de salubrité des populations riveraines.“ Ce stage, a-t-il poursuivi, permet aussi de prendre connaissance de la problématique de la gestion du Lac de Guiers par des visites de terrain et des rencontres avec les acteurs concernés, de réaliser en groupe des exercices de réflexion, d’analyse et de prospective, concernant l’avenir du lac et sa gestion ”. Le Lac de Guiers a été choisi par l’Etat du Sénégal pour contribuer à la stratégie de croissance accélérée et à la lutte contre la pauvreté. Il devrait fournir en eau potable les villages situés sur son pourtour et participer à hauteur de 70 % à l’alimentation en eau des régions de Dakar, Louga, Thiès, ainsi qu’à la résolution du problème de l’approvisionnement en eau potable des agglomérations comme Touba et Diourbel. Un canal est prévu vers le sud du lac, en direction de ces villes (canal du Baol). Les populations des terroirs traversés par le lac et le canal solliciteront certainement les autorités pour leur approvisionnement en eau potable et pour des projets à caractère socio-économique retenus dans le cadre de la mise en œuvre du Plan Reva. M. Niang n’a pas manqué de préciser que le contexte de l’après-barrage qui a vu la modification du système hydrologique du fleuve Sénégal et du Lac de Guiers, a favorisé la multiplication des usages et des acteurs liés à la ressource en eau, dans l’environnement du lac qui est aujourd’hui confronté à de sérieux problèmes liés surtout à la pollution et aux perturbations écologiques dont il est victime.
Le Soleil
Le stage est animé et supervisé par Ndiogou Niang directeur du centre régional pour l’eau potable et l’assainissement à faible coût (Crepa) et plusieurs experts dont des professeurs d’université. Les objectifs généraux du stage, selon Ndiogou Niang, consistent à présenter le contexte général de l’eau dans le cadre d’un développement durable et des expériences de gestion intégrée et participative en Europe et en Afrique de l’Ouest. Il s’agira aussi, d’apporter des éléments méthodologiques pour l’élaboration et la mise en œuvre de plans de l’approche de gestion intégrée des ressources en eau (Gire), d’appréhender les éléments méthodologiques pour l’amélioration des conditions de santé et de salubrité des populations riveraines.“ Ce stage, a-t-il poursuivi, permet aussi de prendre connaissance de la problématique de la gestion du Lac de Guiers par des visites de terrain et des rencontres avec les acteurs concernés, de réaliser en groupe des exercices de réflexion, d’analyse et de prospective, concernant l’avenir du lac et sa gestion ”. Le Lac de Guiers a été choisi par l’Etat du Sénégal pour contribuer à la stratégie de croissance accélérée et à la lutte contre la pauvreté. Il devrait fournir en eau potable les villages situés sur son pourtour et participer à hauteur de 70 % à l’alimentation en eau des régions de Dakar, Louga, Thiès, ainsi qu’à la résolution du problème de l’approvisionnement en eau potable des agglomérations comme Touba et Diourbel. Un canal est prévu vers le sud du lac, en direction de ces villes (canal du Baol). Les populations des terroirs traversés par le lac et le canal solliciteront certainement les autorités pour leur approvisionnement en eau potable et pour des projets à caractère socio-économique retenus dans le cadre de la mise en œuvre du Plan Reva. M. Niang n’a pas manqué de préciser que le contexte de l’après-barrage qui a vu la modification du système hydrologique du fleuve Sénégal et du Lac de Guiers, a favorisé la multiplication des usages et des acteurs liés à la ressource en eau, dans l’environnement du lac qui est aujourd’hui confronté à de sérieux problèmes liés surtout à la pollution et aux perturbations écologiques dont il est victime.
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