Le président intérimaire de l’Union nationale des coopératives d’habitat du Sénégal (Unacoop), Souleymane Kane, a décliné, au cours de leur Assemblée générale tenue samedi, sa lettre de politique générale sur l’habitat social au Sénégal. Laquelle s’articule autour d’un axe fort : la redynamisation du mouvement coopératif qui, à l’en croire, depuis 17 ans, « cherche sa voie ».
Selon Souleymane Kane, la coopérative doit constituer un levier face aux défis économiques et sociaux de notre pays. A la condition toutefois, soutient-il, de surmonter les maux dont elle souffre, à savoir les difficultés d’accès au foncier, la faiblesse de l’épargne, le vieillissement des membres, la lenteur dans les procédures administratives, l’individualisation de l’accès au crédit, des programmes d’aménagement trop longs, le prix de revient de la parcelle viabilisée trop chère.
Pour ce faire, le président de l’Unacoop privilégie le partenariat avec des projets et acteurs comme les émigrés, les producteurs maraîchers, l’inter-coopération avec les unions nationales de coopératives. Il n’oublie pas aussi les acteurs évoluant dans d’autres secteurs. « Les partenaires que sont les promoteurs privés, les organismes de financement et les Ordres (notaires, avocats, etc.) sont associés aux différents projets et programmes suivant leur spécification et compte tenu de la décentralisation que nous voulons effective », fait-il savoir.
A terme, l’Unacoop ambitionne de faire accéder à la propriété bâtie, l’ensemble des fonctionnaires retraités et handicapés, en élargissant la liste des personnes ciblées. « Une politique de prospection à court terme doit être adaptée au milieu informel (chauffeurs de taxi, vendeurs, cireurs, etc.), aux villageois, aux émigrés », indique le président de l’Unacoop.
Il a appelé le patronat, pour accompagner son organisme dans ses réalisations, à mettre en place un plan social de logement.
Le Soleil
Selon Souleymane Kane, la coopérative doit constituer un levier face aux défis économiques et sociaux de notre pays. A la condition toutefois, soutient-il, de surmonter les maux dont elle souffre, à savoir les difficultés d’accès au foncier, la faiblesse de l’épargne, le vieillissement des membres, la lenteur dans les procédures administratives, l’individualisation de l’accès au crédit, des programmes d’aménagement trop longs, le prix de revient de la parcelle viabilisée trop chère.
Pour ce faire, le président de l’Unacoop privilégie le partenariat avec des projets et acteurs comme les émigrés, les producteurs maraîchers, l’inter-coopération avec les unions nationales de coopératives. Il n’oublie pas aussi les acteurs évoluant dans d’autres secteurs. « Les partenaires que sont les promoteurs privés, les organismes de financement et les Ordres (notaires, avocats, etc.) sont associés aux différents projets et programmes suivant leur spécification et compte tenu de la décentralisation que nous voulons effective », fait-il savoir.
A terme, l’Unacoop ambitionne de faire accéder à la propriété bâtie, l’ensemble des fonctionnaires retraités et handicapés, en élargissant la liste des personnes ciblées. « Une politique de prospection à court terme doit être adaptée au milieu informel (chauffeurs de taxi, vendeurs, cireurs, etc.), aux villageois, aux émigrés », indique le président de l’Unacoop.
Il a appelé le patronat, pour accompagner son organisme dans ses réalisations, à mettre en place un plan social de logement.
Le Soleil