L’eau ne manque pas, c’est la capacité d’exploitation à fond qui fait encore défaut. Et c’est là que l’accent sera sans doute concentré dorénavant pour la satisfaction des besoins du monde rural. C’est le ministre de l’hydraulique et de l’hydrographique national qui l’a dit aussi : « en plus des eaux de surface, la capacité souterraine est estimée à 500 milliards de m3 ; il faut donc aller chercher cette eau, les programmes sont là, tout comme la volonté ». L’objectif est donc bien décliné, et hier à l’ouverture de la concertation entre les parlementaires et le ministère de l’hydraulique et de l’hydrographique national, sur les enjeux de l’hydraulique rurale au Sénégal, M. Adama Sall, a clairement définis les réalisations et perspectives d’un secteur fortement préoccupante. Des chiffres à l’appui, le ministre reconnait les efforts de l’Etat dans la réalisation des forages, avec une bonne croissance, presque un taux de réalisation de 70 % en sept ans. A en croire M. Sall, jusqu’à mars 2000 quelque 927 forages ont été réalisés, et d’avril 2000 à avril 2008, il y a eu 553 forages de plus. « Cela traduit l’importance que le Président de la République accorde à la satisfaction des besoins des populations dans ce secteur vital », a indiqué le ministre. Toutefois, sur les 1480 forages disponibles, il y a un taux de panne de 15 %, représentant 150 forages.
Et aujourd’hui avec l’extrême urgence des besoins en eau, notamment pour l’alimentation des populations, du cheptel, et surtout la mise en œuvre de la Goana, l’ambition affichée est de faire beaucoup plus aussi bien dans la réalisation des ouvrages hydrauliques que dans la maintenance. Il ne s’agit pas de creuser un forage dans chacun des 1400 villages du pays, mais de cibler les villages centres, et ensuite constituer des réseaux d’adduction d’eau vers les villages périphériques.
Et à ce niveau, selon le ministre de l’hydraulique et du réseau hydrographique national, un important programme couvrant les trois prochaines années a été conçu et sera exécuté. Aussi, dans la loi rectificative le département a bénéficié de 5 milliards de FCFA destinés à la réparation des forages. « Nous allons à partir de ce mois ci démarrer les réparations ; nous voulons qu’il n’y ait plus ces problèmes de pannes ; à l’issue d’études nous avons conclu qu’il faut transférer la maintenance des forages au secteur privé, et le processus est déjà enclenché », a indiqué Adama Sall. L’objectif ainsi fixé est une implication plus importante des privés dans la maintenance et la réparation des forages dans les trois zones ciblées (Zone nord, zone centre, et zone sud). Parce que le constat est que trop souvent, ce sont ces problèmes d’entretien qui conduisent à des dégâts bien plus difficiles à réparer. Cependant, précise le ministre, ce transfert aux privés ne signifie pas le désengagement total de l’Etat dans la filière maintenance.
Le Soleil
Et aujourd’hui avec l’extrême urgence des besoins en eau, notamment pour l’alimentation des populations, du cheptel, et surtout la mise en œuvre de la Goana, l’ambition affichée est de faire beaucoup plus aussi bien dans la réalisation des ouvrages hydrauliques que dans la maintenance. Il ne s’agit pas de creuser un forage dans chacun des 1400 villages du pays, mais de cibler les villages centres, et ensuite constituer des réseaux d’adduction d’eau vers les villages périphériques.
Et à ce niveau, selon le ministre de l’hydraulique et du réseau hydrographique national, un important programme couvrant les trois prochaines années a été conçu et sera exécuté. Aussi, dans la loi rectificative le département a bénéficié de 5 milliards de FCFA destinés à la réparation des forages. « Nous allons à partir de ce mois ci démarrer les réparations ; nous voulons qu’il n’y ait plus ces problèmes de pannes ; à l’issue d’études nous avons conclu qu’il faut transférer la maintenance des forages au secteur privé, et le processus est déjà enclenché », a indiqué Adama Sall. L’objectif ainsi fixé est une implication plus importante des privés dans la maintenance et la réparation des forages dans les trois zones ciblées (Zone nord, zone centre, et zone sud). Parce que le constat est que trop souvent, ce sont ces problèmes d’entretien qui conduisent à des dégâts bien plus difficiles à réparer. Cependant, précise le ministre, ce transfert aux privés ne signifie pas le désengagement total de l’Etat dans la filière maintenance.
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