Avec la mise en œuvre du projet de valorisation des filières agricoles porteuses annoncé dans les trois (3) régions de Fatick, Kaolack et Louga, la vallée de Koutango devrait bientôt être un important pôle de convergences des acteurs agricoles. Puisque, selon un responsable de l’Ancar : "ce programme sera exécuté dans la communauté rurale de Wack-Ngouna (région de Kaolack) plus principalement au niveau de la vallée de Koutango". Le projet qui sera financé en grande partie par le gouvernement italien avec une contribution du Gouvernement sénégalais et la contrepartie des bénéficiaires, va permettre la diversification et l’intensification des productions agricoles dans la communauté rurale de Wack Ngouna. Ce qui devrait favoriser une exploitation intensive de la vallée de Koutango, sa partie dans le département de Nioro, longue de 13 km. Là-bas, l’horticulture y jouit de conditions pédoclimatiques favorables à son développement, tant pour le marché intérieur que pour l’exportation vers le marché sous-régional ou international avec son important potentiel. Mais, surtout dans sa partie arborée qui est en grande partie classée (forêt de Saboya) et constituant une importante réserve agro-pastorale.
Ainsi, ce projet de diversification et d’intensification des productions agricoles dans la communauté rurale de Wack Ngouna, va limiter l’exode rural par la création d’emplois dans la zone qui jouit d’un climat favorable car, étant l’une des parties les plus arrosées du Bassin arachidier. "C’est une zone de polyculture avec un important potentiel agro-pastoral et très propice à la riziculture le long de la vallée ce qui devrait permettre une production additionnelle de 2000 t de riz par an et 1750 tonnes de cultures horticoles. Un autre avantage, l’amélioration de la maîtrise de l’eau et des terres, l’augmentation des superficies irriguées et donc, la possibilité de cultures diverses dans la communauté rurale de Wack-Ngouna" souligne le technicien de l’Ancar.
Les différents groupements de producteurs et productrices structurés ont donc là une bonne occasion de se mouvoir en s’approchant du Réseau d’Appui à la Promotion de la Production maraîchère et fruitière (RAPROMAF), qui regroupe quelque 1200 producteurs et sur lequel le projet va s’appuyer. Surtout qu’un sous-projet devrait intervenir dans cette zone, en synergie avec les partenaires qui s’intéressent à l’amélioration de la filière riz, au niveau de la vallée de Koutango à protéger par une digue anti-sel, et aussi à la filière arachide dans la plaine de même que d’autres filières comme les fruits et légumes sur les versants de la vallée de Koutango et de quelques bas-fonds. Plus d’une vingtaine de villages seront polarisés par le projet par le biais des organisations paysannes pour près de 3000 personnes. Un volet renforcement des capacités de ces organisations paysannes dans la gestion des filières et de leur rôle au niveau du comité local de concertation des organisations paysannes et du Conseil rural est aussi prévu. Toutefois, avec le potentiel que regorge la zone, une bonne exploitation peut largement couvrir les besoins nutritionnels de la population et engendrer des revenus pour répondre aux besoins de base (santé, éducation).
Le Soleil
Ainsi, ce projet de diversification et d’intensification des productions agricoles dans la communauté rurale de Wack Ngouna, va limiter l’exode rural par la création d’emplois dans la zone qui jouit d’un climat favorable car, étant l’une des parties les plus arrosées du Bassin arachidier. "C’est une zone de polyculture avec un important potentiel agro-pastoral et très propice à la riziculture le long de la vallée ce qui devrait permettre une production additionnelle de 2000 t de riz par an et 1750 tonnes de cultures horticoles. Un autre avantage, l’amélioration de la maîtrise de l’eau et des terres, l’augmentation des superficies irriguées et donc, la possibilité de cultures diverses dans la communauté rurale de Wack-Ngouna" souligne le technicien de l’Ancar.
Les différents groupements de producteurs et productrices structurés ont donc là une bonne occasion de se mouvoir en s’approchant du Réseau d’Appui à la Promotion de la Production maraîchère et fruitière (RAPROMAF), qui regroupe quelque 1200 producteurs et sur lequel le projet va s’appuyer. Surtout qu’un sous-projet devrait intervenir dans cette zone, en synergie avec les partenaires qui s’intéressent à l’amélioration de la filière riz, au niveau de la vallée de Koutango à protéger par une digue anti-sel, et aussi à la filière arachide dans la plaine de même que d’autres filières comme les fruits et légumes sur les versants de la vallée de Koutango et de quelques bas-fonds. Plus d’une vingtaine de villages seront polarisés par le projet par le biais des organisations paysannes pour près de 3000 personnes. Un volet renforcement des capacités de ces organisations paysannes dans la gestion des filières et de leur rôle au niveau du comité local de concertation des organisations paysannes et du Conseil rural est aussi prévu. Toutefois, avec le potentiel que regorge la zone, une bonne exploitation peut largement couvrir les besoins nutritionnels de la population et engendrer des revenus pour répondre aux besoins de base (santé, éducation).
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