Innovation technico-agricole dans le monde rural : Le projet goutte-à-goutte atterrit à Ngohé Ndoffonghor
(Correspondance) - Le projet dénommé Innovation technico-agricole pour la lutte contre la pauvreté est une véritable révolution israélienne en matière agricole. Petit à petit, le projet est en train de s’étendre dans l’ensemble du pays. Après Thiénéba (dans la région de Thiès), ce sont les populations de Ngohé, arrondissement de Tattaguine (département de Fatick) qui viennent de bénéficier de l’expertise israélienne à travers ce projet. Celui-ci est basé sur le système d’irrigation de goutte-à-goutte à base pression, combiné au concept de jardin potager. Outre les aspects de maîtrise et d’économie d’eau, Tipa qui veut dire goutte-à-goutte en hébreux, permet aussi un développement précoce et durable de la plante à travers un système d’arrosage ciblé.
En intervenant dans l’arrondissement de Tattaguine, Tipa a pour objectif de renforcer les capacités financières de 180 ménages, répartis dans les trois villages de Ngohé Ndoffongor, Ngohé Pofine et Ngohé Mbouguel, et cela, par le biais du développement de la micro-entreprise locale et la promotion maraîchère, dans un périmètre de 18 ha d’ici 2010. A l’heure actuelle, il y a près de cinquante personnes regroupées au sein d’un Gie dénommé ‘Sandigui’ qui y travaillent. ‘C’est un projet qui a une importance capitale pour nous.
D’abord, il permet de régler en partie le problème du chômage et de l’exode des jeunes. Après vente, on peut régler les problèmes de nourritures. Ensuite, une région aussi pauvre que celle de Fatick, a besoin d’un projet de cette nature. Avec ces cinq hectares, il n’est pas évident qu’on cultive les champs pendant l’hivernage, surtout avec ces déficits de pluies’, explique Birama Bakhoum, président du Gie.
Selon l’ambassadeur d’Israël à Dakar, Gideon Behar, venu procéder à l’inauguration du projet, ‘Tipa est plus qu’un simple projet agricole. C’est un concept qui contribue efficacement à la sécurité alimentaire. Grâce à l’utilisation du système de goutte-à-goutte à base pression, Tipa peut être appliqué même dans les zones arides. Le goutte-à-goutte permet une économie d’eau de plus de 50 %’. Et d’ajouter qu’’avec Tipa, des jeunes retournent aux villages parce qu’il sont sûrs d’y trouver un emploi’.
La mise en place de ce projet à Ngohé Ndoffongor est le fruit d’une coopération entre le gouvernement du Sénégal, l’ambassade d’Israël à Dakar et l’Ong World Vision. D’ailleurs, avec l’appui de Vision mondiale, les populations de Ngohé ont fortement adhéré au projet.
Wal Fadjri
En intervenant dans l’arrondissement de Tattaguine, Tipa a pour objectif de renforcer les capacités financières de 180 ménages, répartis dans les trois villages de Ngohé Ndoffongor, Ngohé Pofine et Ngohé Mbouguel, et cela, par le biais du développement de la micro-entreprise locale et la promotion maraîchère, dans un périmètre de 18 ha d’ici 2010. A l’heure actuelle, il y a près de cinquante personnes regroupées au sein d’un Gie dénommé ‘Sandigui’ qui y travaillent. ‘C’est un projet qui a une importance capitale pour nous.
D’abord, il permet de régler en partie le problème du chômage et de l’exode des jeunes. Après vente, on peut régler les problèmes de nourritures. Ensuite, une région aussi pauvre que celle de Fatick, a besoin d’un projet de cette nature. Avec ces cinq hectares, il n’est pas évident qu’on cultive les champs pendant l’hivernage, surtout avec ces déficits de pluies’, explique Birama Bakhoum, président du Gie.
Selon l’ambassadeur d’Israël à Dakar, Gideon Behar, venu procéder à l’inauguration du projet, ‘Tipa est plus qu’un simple projet agricole. C’est un concept qui contribue efficacement à la sécurité alimentaire. Grâce à l’utilisation du système de goutte-à-goutte à base pression, Tipa peut être appliqué même dans les zones arides. Le goutte-à-goutte permet une économie d’eau de plus de 50 %’. Et d’ajouter qu’’avec Tipa, des jeunes retournent aux villages parce qu’il sont sûrs d’y trouver un emploi’.
La mise en place de ce projet à Ngohé Ndoffongor est le fruit d’une coopération entre le gouvernement du Sénégal, l’ambassade d’Israël à Dakar et l’Ong World Vision. D’ailleurs, avec l’appui de Vision mondiale, les populations de Ngohé ont fortement adhéré au projet.
Wal Fadjri
